Sherlock Holmes, de Guy Ritchie
Film britannico-américano-australien de Guy Ritchie, sorti le 3 février 2010, avec Robert Downey jr et Jude Law.
L'histoire : Aucune énigme ne résiste longtemps à Sherlock Holmes... Flanqué de son fidèle ami le Docteur John Watson, l'intrépide et légendaire détective traque sans relâche les criminels de tous poils. Ses armes : un sens aigu de l'observation et de la déduction, une érudition et une curiosité tous azimuts ; accessoirement, une droite redoutable...
Mais une menace sans précédent plane aujourd'hui sur Londres - et c'est exactement le genre de challenge dont notre homme a besoin pour ne pas sombrer dans l'ennui et la mélancolie.
Après qu'une série de meurtres rituels a ensanglanté Londres, Holmes et Watson réussissent à intercepter le coupable : Lord Blackwood. À l'approche de son exécution, ce sinistre adepte de la magie noire annonce qu'il reviendra du royaume des morts pour exercer la plus terrible des vengeances.
La panique s'empare de la ville après l'apparente résurrection de Blackwood. Scotland Yard donne sa langue au chat, et Sherlock Holmes se lance aussitôt avec fougue dans la plus étrange et la plus périlleuse de ses enquêtes...
Mon avis : Commençons par le négatif : il est tout léger, c'est l'enquête policière qui n'est foncièrement pas très intéressante, et qui fait place à quelques longueurs. Mais ce premier volet (il est évident qu'on ne peut pas rester sur ce seul opus) pose les personnages, donc je conçois que le scénario en lui-même ne soit que peu poussé. Il faudra remédier à ce point pour le prochain volet.
Jude Law et Robert Downey Jr font de magnifiques Watson et Holmes, revus et corrigés à la sauce Guy Ritchie ! Un relation très fraternelle entre les deux les pousse dans des aventures où ni l'un ni l'autre ne prend tellement le dessus. Et c'est ce que j'ai réellement apprécié ici : Watson ne passe pas pour un sombre abruti mais pour une aide réelle et efficace. Holmes s'appuie sur lui, lui confie sa vie sans hésiter une seconde. Ils vont d'aventures en aventures, de danger en danger, s'apprivoisent et s'acceptent. Certes, Holmes reste un personnage difficile à vivre, mais on sent une tendresse profonde entre ces deux hommes. Ils font tout autant fonctionner leurs méninges que leurs poings. Rien à voir donc avec les personnages de Conan Doyle.
Et puis, une esthétique du film que j'ai beaucoup aimé également : un Londres sombre, où on se voit bien croiser Jack the Ripper ou les personnages de Dickens. Une Tower Bridge en construction, l'industrialisation étant à plein. Ce qui fait très bien écho aux visuels gris et très métalliques. J'ai également beaucoup apprécié les génériques de début et de fin. Un vrai coup de coeur pour ce dernier d'ailleurs.
J'ai donc passé un bon moment et je vous le conseille fortement !
L'histoire : Aucune énigme ne résiste longtemps à Sherlock Holmes... Flanqué de son fidèle ami le Docteur John Watson, l'intrépide et légendaire détective traque sans relâche les criminels de tous poils. Ses armes : un sens aigu de l'observation et de la déduction, une érudition et une curiosité tous azimuts ; accessoirement, une droite redoutable...
Mais une menace sans précédent plane aujourd'hui sur Londres - et c'est exactement le genre de challenge dont notre homme a besoin pour ne pas sombrer dans l'ennui et la mélancolie.
Après qu'une série de meurtres rituels a ensanglanté Londres, Holmes et Watson réussissent à intercepter le coupable : Lord Blackwood. À l'approche de son exécution, ce sinistre adepte de la magie noire annonce qu'il reviendra du royaume des morts pour exercer la plus terrible des vengeances.
La panique s'empare de la ville après l'apparente résurrection de Blackwood. Scotland Yard donne sa langue au chat, et Sherlock Holmes se lance aussitôt avec fougue dans la plus étrange et la plus périlleuse de ses enquêtes...
Mon avis : Commençons par le négatif : il est tout léger, c'est l'enquête policière qui n'est foncièrement pas très intéressante, et qui fait place à quelques longueurs. Mais ce premier volet (il est évident qu'on ne peut pas rester sur ce seul opus) pose les personnages, donc je conçois que le scénario en lui-même ne soit que peu poussé. Il faudra remédier à ce point pour le prochain volet.
Jude Law et Robert Downey Jr font de magnifiques Watson et Holmes, revus et corrigés à la sauce Guy Ritchie ! Un relation très fraternelle entre les deux les pousse dans des aventures où ni l'un ni l'autre ne prend tellement le dessus. Et c'est ce que j'ai réellement apprécié ici : Watson ne passe pas pour un sombre abruti mais pour une aide réelle et efficace. Holmes s'appuie sur lui, lui confie sa vie sans hésiter une seconde. Ils vont d'aventures en aventures, de danger en danger, s'apprivoisent et s'acceptent. Certes, Holmes reste un personnage difficile à vivre, mais on sent une tendresse profonde entre ces deux hommes. Ils font tout autant fonctionner leurs méninges que leurs poings. Rien à voir donc avec les personnages de Conan Doyle.
Et puis, une esthétique du film que j'ai beaucoup aimé également : un Londres sombre, où on se voit bien croiser Jack the Ripper ou les personnages de Dickens. Une Tower Bridge en construction, l'industrialisation étant à plein. Ce qui fait très bien écho aux visuels gris et très métalliques. J'ai également beaucoup apprécié les génériques de début et de fin. Un vrai coup de coeur pour ce dernier d'ailleurs.
J'ai donc passé un bon moment et je vous le conseille fortement !
Commentaires
Mes bémols sont plutôt les suivants : Holmes et Watson ne sont pas assez dandys et puis : Holmes amoureux ?!
Sinon, de ce que j'ai pu en voir dans la BO, les images et les couleurs me plaisent beaucoup. Ça doit donner une ambiance particulière, non?
@ Bouh : Jude Law fait un excellent Watson je trouve. Justement très britannique, plusque Holmes. Quant à l'aspect physique, et sur bien d'autres aspects également,il ne faut pas s'attendre à une adaptation fidèle, mais bien à une libre interprétation. Et effectivement, les images sont très belles !
Je veux voir Moriarty!