La tournée d'automne [Jacques Poulin]
L'auteur : Jacques Poulin, né en septembre 1937, est un auteur québécois considéré comme un auteur majeur, grâce notamment à son style simple.
La tournée d'automne est son 8e roman, publié en 1993.
L'histoire : Comme chaque année en été, un chauffeur de bibliobus entreprend sa tournée des petits villages de la Côte Nord québécoise. Broyant du noir, il n'est pas loin de penser que ce sera la dernière. C'est compter sans la toute-puissance du destin, qui se manifestera à travers Marie. La tournée d'automne est le récit, tout en nuances et en douceur, de la rencontre entre un homme et une femme et ne dit au fond qu'une chose : la vie, têtue et forte, aura toujours le dessus.
Mon avis : Le style de Jacques Poulin est simple, fluide, limpide, économique et précis dans le choix des mots. Il décrit des paysages que l'on a envie de voir, une sorte de rapport à la nature comme une évidence et qui n'est exprimé par le Chauffeur que grâce à la présence de Marie, vecteur de communication avec le lecteur. On sent de la tendresse, de la retenue, beaucoup de non-dits aussi, et une multitude de questions sur la vie, la mort, la vieillesse, l'amour, l'écriture, la passion qui anime.
J'ai aimé l'amour des livres inscrit dans ce récit, et les chats qui viennent régulièrement se coller au bibliobus.
Pourtant, quelque part, j'ai attendu une émotion qui n'est jamais venue. Comme lorsque les mots, les sensations font monter le lecteur vers un état où il attend quelque chose, mais que ce quelque chose ne se produit pas et que le soufflé retombe. Je ne sais pas trop pourquoi : la dépersonnalisation du personnage principal que l'on ne connait que par sa fonction ? le style de l'auteur justement trop économique ? Peut-être un mélange de tout cela à la fois...
Une lecture commune avec Canel et Kali, allez voir ce qu'elles en pensent !
La tournée d'automne est son 8e roman, publié en 1993.
L'histoire : Comme chaque année en été, un chauffeur de bibliobus entreprend sa tournée des petits villages de la Côte Nord québécoise. Broyant du noir, il n'est pas loin de penser que ce sera la dernière. C'est compter sans la toute-puissance du destin, qui se manifestera à travers Marie. La tournée d'automne est le récit, tout en nuances et en douceur, de la rencontre entre un homme et une femme et ne dit au fond qu'une chose : la vie, têtue et forte, aura toujours le dessus.
Mon avis : Le style de Jacques Poulin est simple, fluide, limpide, économique et précis dans le choix des mots. Il décrit des paysages que l'on a envie de voir, une sorte de rapport à la nature comme une évidence et qui n'est exprimé par le Chauffeur que grâce à la présence de Marie, vecteur de communication avec le lecteur. On sent de la tendresse, de la retenue, beaucoup de non-dits aussi, et une multitude de questions sur la vie, la mort, la vieillesse, l'amour, l'écriture, la passion qui anime.
J'ai aimé l'amour des livres inscrit dans ce récit, et les chats qui viennent régulièrement se coller au bibliobus.
Pourtant, quelque part, j'ai attendu une émotion qui n'est jamais venue. Comme lorsque les mots, les sensations font monter le lecteur vers un état où il attend quelque chose, mais que ce quelque chose ne se produit pas et que le soufflé retombe. Je ne sais pas trop pourquoi : la dépersonnalisation du personnage principal que l'on ne connait que par sa fonction ? le style de l'auteur justement trop économique ? Peut-être un mélange de tout cela à la fois...
Une lecture commune avec Canel et Kali, allez voir ce qu'elles en pensent !
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Commentaires
J'ai beaucoup aimé la sobriété du style, la lenteur de la balade, l'impression de sérénité...
Trop de retenue dans cette histoire d'amour pour moi, et le style, limite enfantin...
@ Canel : Enfantin, pas trop non plus, sobre plutôt. On sent que l'auteur utilise seulement le mot juste et précis qu'il veut et doit utiliser.
@ Lou : Comme pour Canel, je ne dirais pas que le style est plat.
Mais comme toi, le sujet aurait du me plaire a priori.
@ Keisha : je n'ai pas accroché, mais il s'en fallait vraiment de peu je pense, je ne sais pas trop à quoi ça tient...
@ Ys : oui, peut être pas ce titre là. En tout cas, j'ai envie d'en tenter un autre.