Séries #7

The last man on earth



En 2020, la race humaine a été exterminée à la suite d'une incroyable pandémie. Après avoir parcouru le pays de long en large, Phil Miller doit se rendre à l'évidence : il est le dernier homme sur Terre. Il y a certes des avantages à se retrouver seul. Décorer sa maison d’œuvres d'art inestimables, emménager dans une somptueuse propriété, se balader en caleçon tous les jours... Mais Phil est triste, et surtout très seul. Il garde pourtant l'espoir que quelque part subsiste un autre survivant. Et que peut être un jour, ils se rencontreront. Avec un peu de chance, ce survivant pourrait être une survivante. S'entendront-ils ? Comment vivront-ils dans un monde dépeuplé, sans aucune aide ? Devront-ils assurer la survie de l'espèce ?

Voici une série commencée sans grand enthousiasme je l'avoue, à un moment où je n'arrivais pas à me concentrer sur grand chose. Mais devant la nécessité de me changer les idées, j'ai été attirée par ces épisodes de 20 minutes qui promettaient de s'enchaîner rapidement. Opération binge watching lancée ! Et ce fut étonnamment une opération plutôt agréable. Attention, les personnages sont quasiment tous détestables, tarés, absurdes,décalés... Il ne faut surtout pas chercher une quelconque logique dans leur comportement. En même temps, la situation dans laquelle ils se trouvent est unique. C'est très original et j'ai été étonnée de regarder les deux saisons et demie d'affiler sans broncher. L'humour si particulier aurait pu me lasser mais le scénario sait se renouveler.



22.11.63



Professeur, Jake Epping n'a pas une vie palpitante. Les papiers du divorce signés, sa femme passe à autre chose et ses étudiants ne semblent pas passionnés par ses cours. Son univers bascule le jour où son vieil ami Al Templeton lui dévoile l'existence d'un portail temporel qui permet d'être propulsé en 1960. Il lui donne pour mission de remonter le temps afin de trouver un moyen d'empêcher le meurtre de JFK et ainsi transformer le présent en un monde meilleur. Mais changer le passé va se révéler bien plus dangereux qu'il ne le pensait...

Autant vous dire tout de suite, je n'ai pas lu le roman. Je voulais, j'étais très intéressée, mais je n'ai pas trouvé le temps de me plonger dans ce pavé. Mister lui, l'a beaucoup apprécié. C'est donc lui qui a suivi la sortie de cette série sur Canal + et a souhaité la regarder. J'avais une petite inquiétude face à cette histoire : que l'enquête sur l'assassinat de JFK soit trop touffue et complexe (les complots gouvernementaux et moi...). Ce n'est pas du tout le cas ici. Mais ce qui fait le charme de cette série tient en deux éléments : l'interprétation parfaite de James Franco et l'ambiance sixties magnifiquement rendue. C'est un vrai plaisir de se plonger dedans.


Westworld



A Westworld, un parc d'attractions dernier cri, les visiteurs paient des fortunes pour revivre le frisson de la conquête de l'Ouest. Dolores, Teddy et bien d'autres sont des androïdes à apparence humaine créés pour donner l'illusion et offrir du dépaysement aux clients. Pour ces derniers, Westworld est l'occasion de laisser libre-cours à leurs fantasmes. Cet univers bien huilé est mis en péril lorsqu'à la suite d'une mise à jour, quelques robots comment à adopter des comportements imprévisibles, voire erratiques. En coulisses, l'équipe, qui tire les ficelles de ce monde alternatif, s'inquiète de ces incidents de plus en plus nombreux. Les enjeux du programme Westworld étant énormes, la Direction ne peut se permettre une mauvaise publicité qui ferait fuir ses clients. Que se passe-t-il réellement avec les androïdes ré-encodés ?

Au générique, on retrouve la patte HBO, mère du très populaire Game of Thrones. Pour le reste, l'univers est bien différent mais reste visuellement splendide. La peinture faite de l'humanité est sombre, les hommes qui visitent le parc d'attractions n'ayant envie que de sexe et de violence. Les dégâts faits aux robots doivent être réparés dans le monde réel avant que le scénario ne recommence pour les nouveaux arrivants. Régulièrement, ils sont mis à jour et de nouveaux scénarii sont proposés. Les failles qui commencent à apparaitre sont l'occasion de révéler la noirceur de l'Homme et de poser des questions sur ce qui fait l'humanité d'un corps : prédestination, libre arbitre, liberté... le robot peut-il être plus humain que l'Homme ? L'ensemble est vite addictif mais attention à ne pas noyer le récit dans trop de considérations philosophiques au détriment d'une intrigue lisible.

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