Série #12

Altered Carbon



Takeshi Kovacs est un ancien soldat et seul survivant d’un groupe de guerriers d'élite vaincus lors d’un soulèvement contre le nouvel ordre mondial. Son esprit est emprisonné "dans la glace" pendant des siècles, jusqu’à ce que Laurens Bancroft, un homme extrêmement riche et vivant depuis plusieurs siècles lui offre la chance de vivre à nouveau. En échange, Kovacs doit résoudre un meurtre ... celui de Bancroft lui-même.

On y trouve beaucoup de références à Blade Runner et autres univers dystopiques futuristes (Mister a pensé à Greg Egan). Plusieurs histoires se mélangent, peut-être un peu trop (l'IA, Lizzie, Takeshi, Bancroft, Ryker) certaines plus intéressantes que d'autres. Celle de Takeshi notamment l'est bien plus que celle de son enveloppe. J'ai globalement apprécié cette série, qui se regarde avec plaisir, a une jolie esthétique et dont le sujet de l'immortalité et du changement d'enveloppes est intelligemment traité. Ça n'est pas toujours très profond, d'autant que le réalisateur prend plaisir à la plastique des corps et des corps-à-corps, mais c'est en tout cas distrayant et j'ai passé un bon moment. Il faudrait par contre m'expliquer cette mode des commentaires pseudo-philosophiques en voix off, totalement surfaits ; Altered Carbon n'étant pas la seule à en abuser.


Legion


L'histoire de David Haller, le fils schizophrène du professeur Xavier, un homme sujet depuis l'adolescence à une maladie mentale. Au cours d'un de ses nombreux séjours en hôpital psychiatrique, une étrange rencontre avec un patient lui fait réaliser que les voix qu'il entend et les visions auxquelles il est confronté pourraient se révéler vraies.

Une belle idée qui devait balloter le spectateur entre réalité et fantasme, entre super héros et malades. Malheureusement, passés les premiers épisodes qui étonnent, on s'ennuie ferme. Ça patine, ça tourne en rond. L'acteur principal passe les 3/4 de la série avec une tête d'ahuri total. Il ne se passe quasiment rien, le scénario étant d'un vide sidéral, même s'il retombe lourdement sur ses pattes à la fin.


Castle Rock



Une étrange découverte au sein du pénitencier de Castle Rock, après la mort du directeur, amène l'avocat au pénal Henry Deaver à revenir dans sa ville natale, dans le Maine, l'obligeant à faire face aux démons de son passé.

Il s'agit d'une série qui reprend l'ambiance si particulière des romans de Stephen King, sans en être l'adaptation d'un en particulier. On retrouve Castle Rock, ville maudite où la crise a sévi et où le sang coule bien plus qu'ailleurs, lieu cité dans de nombreux romans. Si j'ai aimé l'ambiance, j'ai trouvé que ça ne décollait pas vraiment. Les premiers épisodes posent pourtant un décor et des personnages attrayants. Mais on a droit à une multiplication de coups de théâtre sans vraiment de lien les uns avec les autres. Et on reste sur sa faim avec une non-explication finale.

Commentaires

J'ai regardé d'un oeil Altered carbon est je l'ai bien aimé alors que je m'attendais à une série sans intérêt particulier. Le scénario m'a convaincu.
Légion, j'ai vu les premiers épisodes, intéressant mais je me suis lassé, comme toi on dirait.
Quand à Castle rock, pas vu mais "From Stephen King et J.J. Abrams", ça claque sa race (pardon pour le langage)!
Mariejuliet a dit…
J'ai bien aimé Alteres carbon. C'était en effet bien divertissant.
Par contre pour les deux autres je pense que je vais passer mon tour vu ce que tu écris.
La chèvre grise a dit…
@ Nicolas : pour le coup, je ne m'attendais à rien avec Altered Carbon. Je savais qu'on en parlait beaucoup mais je n'avais pas encore été influencée par les avis des autres. Et ça tient la route.

@ MJ : je pense que tu fais bien, il y a d'autres séries à voir en priorité.

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