Le chat et les pigeons [Agatha Christie]
Ce roman d'Agatha Christie est paru en 1959 et met en scène Hercule Poirot.
L'histoire : Le plus anglais des milieux anglais : Meadowbank, collège très snob qui accueille les jeunes filles du gratin londonien, de la gentry du Commonwealth et de la crème des émirats.
Dans cet univers si distingué, clochent quelques menus détails. A commencer par l’arrivée d’un jardinier beaucoup trop jeune et d’une tournure bien trop élégante. Ce qui est encore plus choquant, c’est l’assassinat du professeur d’éducation physique.
Comme il a beaucoup été question d’un petit sac de pierres précieuses, que l’une des pensionnaires est une princesse orientale, que Scotland Yard et l’Intelligence Service s’intéressent à Meadowbank, on peut se demander si les pierres n’ont pas pris le chemin du collège. Alors, alors… il n’y a que Poirot qui puisse percer tant de mystères.
Mon avis : Voici un petit Agatha Christie comme on les aime, comme une bonne couverture qu’on retrouve avec plaisir. Cette fois, c’est dans un pensionnat de jeunes filles que nous entraîne l’auteur. Le meurtre du professeur de gymnastique, un enlèvement, bientôt suivi d’un autre meurtre. On se doute du mobile : le meurtrier cherche des pierres précieuses, déposées dans le manche d’une raquette de tennis, à l’insu d’une jeune fille. Mais laquelle de ces femmes est coupable ? Il faudra attendre la découverte des pierres par une des pensionnaires pour qu’elle demande au célèbre Hercule Poirot de venir trouver le fin mot du mystère.
Cette fois, le détective à moustaches n’a pas le temps d’horripiler : il n’intervient qu’aux deux tiers du roman et résout assez vite l’énigme : deux ou trois questions et le tour est joué. N’étant pas une inconditionnelle de Poirot (j’ai une préférence pour Miss Marple), ce schéma de narration me va très bien.
J’ai particulièrement aimé l’ambiance dans ce pensionnat anglais, et notamment le personnage de la directrice, traditionnelle, mais qui recherche pour sa succession quelqu’un capable de respecter les valeurs mises en place tout en faisant souffler un vent de modernité, de s’adapter aux temps modernes.
Un petit clic sur le logo pour voir les autres romans d'Agatha Christie chroniqués dans le cadre du challenge organisé par George !
Cette fois, le détective à moustaches n’a pas le temps d’horripiler : il n’intervient qu’aux deux tiers du roman et résout assez vite l’énigme : deux ou trois questions et le tour est joué. N’étant pas une inconditionnelle de Poirot (j’ai une préférence pour Miss Marple), ce schéma de narration me va très bien.
J’ai particulièrement aimé l’ambiance dans ce pensionnat anglais, et notamment le personnage de la directrice, traditionnelle, mais qui recherche pour sa succession quelqu’un capable de respecter les valeurs mises en place tout en faisant souffler un vent de modernité, de s’adapter aux temps modernes.
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j'ai vu l'adaptation... qui a modifié l'histoire apparemment, puisque Poirot y apparait dès le début. J'avais bien aimé d'ailleurs.
RépondreSupprimerJe ne l'ai pas lu celui-ci. Mais il n'est pas horripilant Hercule !
RépondreSupprimer@ choupynette : j'avoue avoir du mal avec les vieux téléfilms d'Hercule Poirot. Par contre, je me souviens avoir beaucoup apprécié l'adaptation française de "Mon petit doigt m'a dit" : ça respectait l'ambiance, en dépoussiérant un peu tout ça.
RépondreSupprimer@ Manu : aaah des fois si quand même. Il prend les gens d'un peu haut !