La vérité sur l'affaire Harry Québert [Joël Dicker]
L'auteur : Joël Dicker, né en juin 1985, est un écrivain suisse et attaché parlementaire. La vérité sur l’affaire Harry Québert est son deuxième roman. Il obtient le Grand prix du roman de l’Académie française en 2012, le prix Goncourt des lycéens et a fait partie de la sélection finale pour le Goncourt.
L'histoire : À New York, au printemps 2008, alors que l’Amérique bruisse des prémices de l’élection présidentielle, Marcus Goldman, jeune écrivain à succès, est dans la tourmente : il est incapable d’écrire le nouveau roman qu’il doit remettre à son éditeur d’ici quelques mois.
Le délai est près d’expirer quand soudain tout bascule pour lui : son ami et ancien professeur d’université, Harry Quebert, l’un des écrivains les plus respectés du pays, est rattrapé par son passé et se retrouve accusé d’avoir assassiné, en 1975, Nola Kellergan, une jeune fille de 15 ans, avec qui il aurait eu une liaison.
Convaincu de l’innocence de Harry, Marcus abandonne tout pour se rendre dans le New Hampshire et mener son enquête. Il est rapidement dépassé par les événements : l’enquête s’enfonce et il fait l’objet de menaces. Pour innocenter Harry et sauver sa carrière d’écrivain, il doit absolument répondre à trois questions : Qui a tué Nola Kellergan ? Que s’est-il passé dans le New Hampshire à l’été 1975 ? Et comment écrit-on un roman à succès ?
Le délai est près d’expirer quand soudain tout bascule pour lui : son ami et ancien professeur d’université, Harry Quebert, l’un des écrivains les plus respectés du pays, est rattrapé par son passé et se retrouve accusé d’avoir assassiné, en 1975, Nola Kellergan, une jeune fille de 15 ans, avec qui il aurait eu une liaison.
Convaincu de l’innocence de Harry, Marcus abandonne tout pour se rendre dans le New Hampshire et mener son enquête. Il est rapidement dépassé par les événements : l’enquête s’enfonce et il fait l’objet de menaces. Pour innocenter Harry et sauver sa carrière d’écrivain, il doit absolument répondre à trois questions : Qui a tué Nola Kellergan ? Que s’est-il passé dans le New Hampshire à l’été 1975 ? Et comment écrit-on un roman à succès ?
Mon avis : Que dire sur ce roman qui n’ait pas déjà été dit ? Je ne vais pas être très originale, mais j’ai beaucoup aimé. Pourtant, j’étais un peu sur la réserve. D’abord parce que plus de 800 pages, tout de même. Ensuite parce que la blogosphère avait largement apprécié ce roman et qu’en général, du coup, j’en attends trop et je finis déçue.
Contrairement à ce qui se passe souvent, je suis cette fois assez d’accord avec l’avis de Bernard Pivot en 4e de couverture : une fois commencé, il est difficile de lâcher se roman, véritablement prenant. Car bien plus qu’un polar, c’est un roman d’ambiance sur une petite ville d’Amérique dans les années 70.
Le style est simple et clair, et les pages se dévorent. Certains reprocheront peut être quelques redites, mais à mon sens c’est la façon de narrer l’histoire qui veut ça et cela ne m’a absolument pas dérangée. Voire, je dirais que cela permet au lecteur de réfléchir à ce qui est écrit : est-ce la vérité ?
J’ai fortement pensé à deux romans : Le monde selon Garp (étudiant américain dans une petite université, qui cherche à devenir écrivain) et Lolita (amour interdit entre un professeur de littérature et une jeune fille). Effectivement, l’histoire en elle-même n’a rien de très originale et la construction, habile, mêlant enquête, flash backs et leçons d’écriture, se base sur des codes déjà bien établis. Mais tout cela est bien écrit et fonctionne diablement.
Au-delà de l’histoire, le plus intéressant est peut-être le rapport à l’écriture. Car malgré des répliques parfois plates et mièvres, notamment celles de Nola, le lecteur est vraiment happé, le poussant toujours davantage dans l’histoire, presque malgré lui. Et on se fait la réflexion que les mots ont vraiment une grande puissance et que c’est là tout l’art de l’écrivain.
Bref, pour faire court, j’ai vraiment beaucoup aimé !
Contrairement à ce qui se passe souvent, je suis cette fois assez d’accord avec l’avis de Bernard Pivot en 4e de couverture : une fois commencé, il est difficile de lâcher se roman, véritablement prenant. Car bien plus qu’un polar, c’est un roman d’ambiance sur une petite ville d’Amérique dans les années 70.
Le style est simple et clair, et les pages se dévorent. Certains reprocheront peut être quelques redites, mais à mon sens c’est la façon de narrer l’histoire qui veut ça et cela ne m’a absolument pas dérangée. Voire, je dirais que cela permet au lecteur de réfléchir à ce qui est écrit : est-ce la vérité ?
J’ai fortement pensé à deux romans : Le monde selon Garp (étudiant américain dans une petite université, qui cherche à devenir écrivain) et Lolita (amour interdit entre un professeur de littérature et une jeune fille). Effectivement, l’histoire en elle-même n’a rien de très originale et la construction, habile, mêlant enquête, flash backs et leçons d’écriture, se base sur des codes déjà bien établis. Mais tout cela est bien écrit et fonctionne diablement.
Au-delà de l’histoire, le plus intéressant est peut-être le rapport à l’écriture. Car malgré des répliques parfois plates et mièvres, notamment celles de Nola, le lecteur est vraiment happé, le poussant toujours davantage dans l’histoire, presque malgré lui. Et on se fait la réflexion que les mots ont vraiment une grande puissance et que c’est là tout l’art de l’écrivain.
Bref, pour faire court, j’ai vraiment beaucoup aimé !
De Fallois Poche
Avril 2014
Commentaires
@ Nanapomme : ouuuh, c'est un sacré compliment que tu me fais là. Merci !
Après c'est souvent que pour les romans d'ambiance je ne me souviens guère de l'histoire elle-même. Mais ça n'enlève rien à la qualité du roman.
@ Nane : je te le passerai alors. Tu arriveras peut être à le lire. Et franchement il est bien mieux passé que des romans bien plus courts mais indigestes !
Je lui ai quand même consacré un long billet et mes amies à qui je le prête l'ont beaucoup aimé. On l'oublie très vite, par contre.