Séries #17

La fabuleuse Mrs Maisel



Dans le New York de 1958, Miriam “Midge” Maisel a tout ce dont elle peut rêver : un mari parfait, 2 enfants et un appartement élégant dans l'Upper West Side. Mais sa petite vie parfaite prend un virage inattendu lorsqu'elle se découvre un talent pour le stand-up.

Une série encensée par beaucoup mais que je n'ai pas su apprécier. J'y reconnais pourtant l'avènement d'un féminisme bien vu, loin de la figure de femme victime habituelle, et aussi le témoignage d'une époque. Les acteurs y sont fabuleux de justesse. Mais c'est d'un bavard qui m'a cassé la tête ! Et puis c'est bourré de références que je n'ai pas, qu'elles soient sur la religion ou les comiques américains et sa forme stand up. Bref, je suis allée au bout de la saison 2 mais je ne rempile pas.


The outsider



Le corps atrocement mutilé d'un garçon de onze ans est retrouvé dans une petite ville de l’Oklahoma. Les empreintes digitales et l’ADN présents sur les lieux du crime désignent aussitôt le coupable : Terry Maitland, l'un des habitants les plus respectés de la ville, entraîneur de l'équipe locale de baseball. L’affaire semble évidente à un détail près : Terry Maitland a un alibi en béton. Il était en effet à plusieurs centaines de kilomètres au moment où le meurtre a été commis. Le détective Ralph Anderson, proche de Maitland, est chargé de faire la lumière sur cette affaire pour le moins étrange. Et son explication pourrait bien dépasser l’entendement.

On est dans une construction classique de Stephen King. Ça commence comme un polar normal : un meurtre, un enquêteur, un suspect bien vite inculpé. Sauf que, Terry Maitland ne pouvait physiquement pas être à deux endroits en même temps, malgré les preuves qui démontrent que c'est le cas. On bascule alors dans le fantastique, avec des personnages qui refusent d'accepter une explication autre lorsque le rationnel ne mène à rien. Si l'entrée en matière est très forte, le reste s'englue un peu dans du déjà vu côté scénario. Mais cette série reste prenante et j'ai regardé les dix épisodes sans rechigner.


Carnival Row



Dans un monde fantastique à l’époque victorienne, où les créatures mythologiques doivent cohabiter avec les humains, le détective Rycroft Philostrate et une fée réfugiée du nom de Vignette Stonemoss vivent une dangereuse relation au cœur d’une société de plus en plus intolérante.

Une mythologie construite de toute pièce qui aurait pu être intéressante si l'histoire qu'on nous propose ne se perdait pas dans une multitude de directions : histoire d'amour, complot politique, vengeance personnelle, intolérance, folie meurtrière, colonialisme et immigration, secte et gang. Du coup, on passe d'un personnage à l'autre, sans s'attacher à aucun véritablement. Certains aspects sont à peine abordés et laissés de côté. J'ai eu une impression inutilement confuse, pas du tout maîtrisée qui finit par donner le sentiment que l'ensemble est bien long pour seulement 8 épisodes. Les acteurs sont mollassons et peu convaincants là où la photographie est très belle mais ne peut, à elle seule, sauver cette série.

Commentaires

Alex Mot-à-Mots a dit…
La première série me tente.
La chèvre grise a dit…
@ Alex Mot-à-mots : elle est sympa ! Mais je l'ai trouvé un peu frustrante aussi du coup à cause de toutes ces références que je n'ai pas et où je sens que je manque quelque chose.

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