Dune : deuxième partie, de Denis Villeneuve

Film américano-canadien de Denis Villeneuve, sorti le 28 février 2024, avec Timothée Chalamet, Rebecca Ferguson, Zendaya et Josh Brolin.
 
L'histoire :  Paul Atreides s’unit à Chani et aux Fremen pour mener la révolte contre ceux qui ont anéanti sa famille. Hanté par de sombres prémonitions, il se trouve confronté au plus grand des dilemmes : choisir entre l’amour de sa vie et le destin de l’univers.
 
Mon avis : Deux ans et demi après la sortie de la première partie de l'histoire, et alors qu'entre temps j'ai lu le livre, j'ai tout de même pris la précaution de revoir rapidement le premier film pour tout bien me remettre en mémoire et plonger pleinement dans cette deuxième partie. Si je ne regrette pas d'avoir revu ce premier opus, sachez que ce n'est pas nécessaire car Villeneuve a la bonne idée de faire un rapide résumé de ce qui s'est passé au début de l'histoire, juste ce qu'il faut pour permettre à tout le monde de raccrocher les wagons.

Visuellement, c'est toujours aussi splendide. Aucun plan trop long, un vrai souci du détails qui éclate sur grand écran. C'est beau, indubitablement. La bande son est au diapason et sert parfaitement le film.

J'ai beaucoup entendu le reproche que ce film est froid, dépourvu d'émotions. D'abord, le premier était déjà assez froid, et c'est le style habituel du réalisateur. Et puis, je ne partage pas ce sentiment qu'il n'y a pas d'émotions. Il s'agit tout de même d'un film de guerre et ce n'est pas dans ce genre de moment qu'on fait du sentimentalisme. Alors oui, les actions des personnages ne sont pas guidées par les sentiments. Et Villeneuve ne s'attarde pas plus que nécessaire sur la romance entre Paul et Chani.

Quant à l'histoire elle-même, elle m'a bien plus embarquée que le roman ne l'avait fait. J'ai tout suivi avec plaisir et limpidité. Seul bémol, cette fin qui n'en est pas vraiment une, mais c'est aussi dans le roman. Car les grandes maisons n'acceptent pas l'avènement de la famille Atréides et la guerre est déclenchée. Les combats sur Arakis n'auront été que les prémices d'un combat qui enflamme tout l'Empire. Dans ce second film, la dimension politique et religieuse prend toute son ampleur. Loin d'être manichéen, Villeneuve développe ici toutes les facettes de ses personnages en quête de sens et de pouvoir.

Deux beaux grands films, pour une belle épopée.

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