Séries #47

Fallout



Une terrible catastrophe nucléaire contraint les survivants "privilégiés" à se réfugier dans des Vaults, des bunkers anti-atomiques construits pour préserver l'humanité en cas d'apocalypse. 200 ans plus tard, une jeune femme quitte l'Abri 33 et s'aventure à la surface, à la recherche de son père, dans un monde dévasté et violent.

Bon, je ne connaissais pas le pitch de la série ni le jeu vidéo dont le scénario est tiré. Mais, trois épisodes plus tard, je constate que je m'ennuie ferme, au point de m'être endormie en plein milieu de l'épisode 2 et ne pourtant constaté ne rien avoir vraiment raté en entamant l'épisode 3. Mister ayant insisté, on a continué, et les derniers épisodes sont un peu plus denses et intéressants. Mais pas assez pour moi pour me donner envie de vous recommander cette série ou de regarder une suite éventuelle (l'histoire n'étant pas terminée, bien sûr).


Ma vie avec les Walter Boys



Après avoir perdu sa famille dans un accident, Jackie Howard, 15 ans, une jeune fille de Manhattan, doit s'adapter à une nouvelle vie dans le Colorado avec son tuteur - et 10 garçons très turbulents.
 
Mais qu'est ce qui m'a pris de regarder cette bouse ? Qui, en plus d'être mal jouée, perpétue les éternels clichés de la pauvre petite fille qui a besoin qu'un garçon paumé la bouscule et que c'est ça l'amouuuur. C'est niais et dégradant. A fuir !

 
Kevin can f**k himself



La série se penche sur l'archétype de la femme de sitcom. Le programme cherche à briser les conventions de la télévision afin de montrer comment le personnage perçoit le monde extérieur en dehors du plateau de tournage...
 
Série au concept très original, qui reprend tous les clichés de la sitcom américaine pour les tourner en dérision. Lorsque Kevin est à l'écran, les couleurs sont criardes, vives, et on entend des rires off. Il est technicien du câble, mais surtout mari égoïste, fainéant, bon à rien, dépensier. Il passe son temps vautré dans son canapé devant la télé, avec ses copains, à faire des jeux de mots débiles et grossiers. Sa femme, Allison, est la greluche de service qui est au petit soin pour lui.

Dès qu'il sort de l'écran, les couleurs virent au gris, les rires se taisent et  Allison ne rêve que de se débarrasser de cet abruti fini. Elle déprime grave. Dans son malheur, elle trouve une alliée dans sa voisine Patty. Car les femmes sont ici les vraies héroïnes, malmenées par les hommes et la société machiste. Au point que toutes les tentatives pour échapper à ce mariage et à cette vie qui étouffe Allion vont échouer, même les plus extrêmes. 

C'est étonnant, très noir et cynique sous des dehors de comédie légère. Très critique aussi sur la société américaine et le rêve de la famille parfaite. Vraiment très intéressant !

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Thérapie [Sebastian Fitzek]

La cité Abraxas

Cézembre [Hélène Gestern]