Ramsès, le fils de la lumière, tome 1 [Christian Jacq]

L'auteur : Christian Jacq est né le 28 avril 1947. Parallèlement à sa carrière d'universitaire en archéologie et égyptologie, il publie des romans historiques dont le cadre se situe dans l'Égypte antique, mais aussi des romans policiers contemporains, pour lesquels il fait usages de pseudonymes J.B. Livingstone, Christopher Carter et Célestin Valois.


L'histoire : Fils du soleil et du dieu vivant, il a régné pendant plus de soixante ans et porté l'Égypte à un degré de grandeur jamais atteint dans l'Histoire. Pour l'heure, l'enfant-dieu n'a que quatorze ans. Comment succédera-t-il au pharaon Séthi, son père ? Quelles seront les étapes surprenantes de son initiation secrète ? Saura-t-il choisir entre Iset la Belle et la mystérieuse Néfertari ? Dans sa marche vers le trône, Ramsès ne peut compter que sur de rares amis : Améni, le scribe, Sétaou, le charmeur de serpents, et Moïse, son condisciple hébreu.

Mon avis : Je suis à la fois emballée et déçue. Emballée par le sujet, la plume simple et facile à lire de Christian Jacq. Voici une série que je compte bien poursuivre. Le récit ne relève ni de la biographie (trop peu de sources pour pouvoir prêter de tels sentiments à Ramsès), ni du roman puisqu'il se passe tout de même 6 ans en 400 petites pages (format poche des éditions Pocket). On se familiarise avec quelques coutumes égyptiennes, avec la généalogie (Séthi le père, Ramsès 1er le fondateur de cette dynastie). Déçue parce que l'Histoire n'est pas respectée ! Ramsès n'avait pas de frère aîné Chénar (il a eu un frère aîné mais mort dans la jeunesse) ; le terme Pharaon employé tout le long du roman est un terme moderne et qui ne servait pas à désigner le roi des deux Egyptes... autant de petits détails et écarts historiques qui font que je ne sais plus en lisant Christian Jacq ce qui est vrai, vérifié et vérifiable, de ce qui relève de la pure fiction.
C'est dommage quand on sait que les romans historiques ont cet avantage à mon sens d'amener vers l'Histoire des lecteurs qui ne sont pas forcément intéressés de prime abord. D'habitude, avec un minimum de perspicacité, le lecteur peut faire la distinction entre les faits réellement historiques et ceux qui relève du roman. Chez Christian Jacq, la distinction se fait beaucoup plus difficilement.
Il n'en reste pas moins que j'ai passé un excellent moment en compagnie de ce livre et que je compte bien en poursuivre la lecture avec les 4 tomes suivants.

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