Une chance de trop [Harlan Coben]

L'auteur : Harlan Coben est un écrivain américain né le 4 janvier 1962. Il a écrit plusieurs thriller, notamment une série avec comme personnage principal Myron Bolitar, un agent sportif, ancien du FBI. Il est également à l'origine du livre "Tell no one" qui fut adapté au cinéma par Guillaume Canet sous le titre "Ne le dis à personne", avec plusieurs grands noms comme acteurs (André Dussolier, Nathalie Baye, François Cluzet ...), premier de ses romans traduit en français, lauréat du Prix Polar des Lectrices de Elle 2003.

Une chance de trop est parue sous le titre original "No second chance" en 2003.

L'histoire : La vie de Marc Seidman, chirurgien plastique dans une banlieue paisible de New York, bascule le jour où il s'écroule dans sa cuisine, touché par deux balles de revolver. Lorsqu'il se réveille douze jours plus tard à l'hôpital, il apprend que sa femme a été tuée au cours de l'agression et que Tara, sa petite fille de six mois à peine, a disparu.
Une demande de rançon lui parvient bientôt. Malgré ses réticences, Marc prévient la police et réunit les fonds. Malheureusement, la confrontation échoue : les ravisseurs s'emparent des deux millions de dollars et disparaissent dans la nature. Désespéré, il se lance alors dans une lutte acharnée pour retrouver sa fille, aidé par Rachel Mills, son amour de jeunesse, ancien agent du FBI...

Mon avis : Voici le deuxième policier que je lis de cet auteur, après "Promets-moi" (qui faisait partie de la série des Myron Bolitar). Ce premier livre m'avait laissé une impression mitigée : un bon policier de vacances ; rien de bien original mais bien écrit tout de même. On passe un bon moment avec ce livre, mais on n'y reste pas accroché non plus. J'ai donc voulu essayé un autre livre. Même si l'histoire était plus agréable et plus attachante, je partage l'avis de ceux qui disent que quand on en a lu un, on les a tous lu. Pas grand chose de différent si ce n'est la situation géographique et le métier des personnages. On passe certes un bon moment encore une fois, le style est simple et facile à lire. Mais rien de bien marquant. C'est le genre de littérature que je classe dans la catégorie "romans de plage".

Commentaires

Anonyme a dit…
J'en ai lu quelques un de lui, il a un style assez humoristique. Il y a effectivement de détails récurrents comme la brute sanguinaire qui revient régulièrement dans ses romans.
"Ne le dis à personne" est pas mal, et le film très réussi. J'ai bien aimé "Promets moi", mais j'ai peiné à finir "Dans les bois".
Soie a dit…
Fausse manip'... Anonyme c'est moi :)
Nane a dit…
Pour en avoir lu plusieurs de cet auteur, je suis assez d'accord avec toi : à classer dans les romans de plage, qui ne nécessitent pas une concentration très intense. Mis à part "Ne le dis à personne", magnifiquement adapté au ciné par Guillaume Canet, et qui sort un peu du lot, je trouve que tous ses romans se contruisent de la même manière : une situation qui semble stable, un élément perturbateur qui vient tout remettre en question et une succession de rebondissements auxquels on croit plus ou moins. J'ai Dans les Bois qui m'attend dans ma bibli, mais ce n'est pour l'instant pas ma priorité...
Marie a dit…
C'est vrai, une fois passé l'effet de surprise, les polars d'Harlan Coben se ressemblent plus ou moins. Mais je suis devenue accro de ces lectures légères, et je les ai presque tous lus... :-)
La chèvre grise a dit…
Exactement : une légère, sans prise de tête. Mais ça n'a rien d'exceptionnel. En fait, cette construction identique dans tous les livres des auteurs de polars semble une récurrente... Mary Higgins Clark, Harlan Coben, ...et beaucoup d'autres. C'est dommage, ça ne met pas beaucoup le genre en valeur à mon sens.
Nicolas a dit…
Rien de marquant en effet. Les romans de Coben manquent un peu d'"âme". Et comme l'original est toujours préférable à la copie, je préfère largement les meilleurs Mary Higgins Clark (La nuit du renard, La maison du guet, La clinique du Dr H).
La chèvre grise a dit…
D'accord avec toi sur les premiers Higgins Clark, mais elle a, à mon sens, depuis longtemps tué son filon.

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