Je suis une légende [Richard Matheson]
L'auteur : Richard Matheson est un écrivain américain né en février 1926. Il débute une carrière de journaliste avant de se tourner vers l'écriture. Je suis une légende lui permet d'accéder à la renommée et sera adapté à plusieurs reprises au cinéma.
L'histoire : Chaque jour, il doit organiser son existence solitaire dans une cité à l'abandon, vidée de ses habitants par une étrange épidémie. Un virus incurable qui contraint les hommes à se nourrir de sang et les oblige à fuir les rayons du soleil...
Chaque nuit, les vampires le traquent jusqu'aux portes de sa demeure, frêle refuge contre une horde aux visages familiers de ses anciens voisins ou de sa propre femme.
Chaque nuit est un cauchemar pour le dernier homme, l'ultime survivant d'une espèce désormais légendaire.
Mon avis : Ce roman, contrairement à ce qu'on pourrait croire, n'est pas dénué d'humour. Dès le début, on sent Robert Neville certes seul, luttant contre le désespoir mais il tente de survivre en chassant les vampires avec crucifix, ail, miroir, pieux... tout ce que la mythologie et la superstition nous a appris. On rit lorsqu'on le voit lire Bram Stocker pour trouver des solutions ! Petit à petit, il se questionne : pourquoi l'ail les fait fuir ? Quelle propriété agit et sur quel partie de leur métabolisme ?
Plus intéressant encore, pour mener à bien ses recherches, Robert Neville fait appel à ses souvenir et nous décrit la chute du monde tel que nous le connaissons, avec une épidémie qui se déclare dans tout le pays et semble arriver après une guerre importante. On voit sa femme se transformer et sa petite fille pour laquelle il s'inquiète tant. Tout cela nous le rend d'autant plus attachant.
Le thème du vampire est revu ici de manière originale : si le vampire est un être démoniaque la nuit, tel qu'on peut le connaître par toute la mythologie qui l'entoure, le jour il prend un tout autre visage, celui d'un être que l'évolution a transformé pour l'adapter à son environnement.
Robert Neville est alors le dernier survivant d'une humanité qui est amené à disparaître et qui ne veut pas, bien que sa survie soit impossible dans ce monde qui n'est pas le sien. La normalité qu'il croit incarner devient alors l'anormalité.
Quant au style, aucune crainte, ça se lit vraiment très bien et tout seul.
L'histoire : Chaque jour, il doit organiser son existence solitaire dans une cité à l'abandon, vidée de ses habitants par une étrange épidémie. Un virus incurable qui contraint les hommes à se nourrir de sang et les oblige à fuir les rayons du soleil...
Chaque nuit, les vampires le traquent jusqu'aux portes de sa demeure, frêle refuge contre une horde aux visages familiers de ses anciens voisins ou de sa propre femme.
Chaque nuit est un cauchemar pour le dernier homme, l'ultime survivant d'une espèce désormais légendaire.
Mon avis : Ce roman, contrairement à ce qu'on pourrait croire, n'est pas dénué d'humour. Dès le début, on sent Robert Neville certes seul, luttant contre le désespoir mais il tente de survivre en chassant les vampires avec crucifix, ail, miroir, pieux... tout ce que la mythologie et la superstition nous a appris. On rit lorsqu'on le voit lire Bram Stocker pour trouver des solutions ! Petit à petit, il se questionne : pourquoi l'ail les fait fuir ? Quelle propriété agit et sur quel partie de leur métabolisme ?
Plus intéressant encore, pour mener à bien ses recherches, Robert Neville fait appel à ses souvenir et nous décrit la chute du monde tel que nous le connaissons, avec une épidémie qui se déclare dans tout le pays et semble arriver après une guerre importante. On voit sa femme se transformer et sa petite fille pour laquelle il s'inquiète tant. Tout cela nous le rend d'autant plus attachant.
Le thème du vampire est revu ici de manière originale : si le vampire est un être démoniaque la nuit, tel qu'on peut le connaître par toute la mythologie qui l'entoure, le jour il prend un tout autre visage, celui d'un être que l'évolution a transformé pour l'adapter à son environnement.
Robert Neville est alors le dernier survivant d'une humanité qui est amené à disparaître et qui ne veut pas, bien que sa survie soit impossible dans ce monde qui n'est pas le sien. La normalité qu'il croit incarner devient alors l'anormalité.
Quant au style, aucune crainte, ça se lit vraiment très bien et tout seul.
Objectif PAL : -6
Commentaires
J'ai déjà vu un film de Romero, kitch mais rigolo. Ceci dit, je ne suis pas fan non plus alors...
J'avoue que pour l'instant, je ne craque vraiment pas...
@ Marie : Le vampire n'est pas le sujet du livre, tout en en étant une part importante. Ce n'est pas de la bitt-litt ! Et pour les vampires, à part Dracula lu il y a très longtemps, et Twilight beaucoup plus récemment, je n'y connais rien :-)
Et puis, lis-le et regarde le film après et tu nous diras toi-même ;-)
J'ai vraiment été épatée par le livre, la façon d'écrire de l'auteur et encore plus par la fin de l'histoire. Elle est tout simplement très juste, c'est impressionnant !
J'ai vraiment apprécié cette lecture. Je pense que je vais mettre quelques temps à le digérer...