Une odeur de gingembre [Oswald Wynd]
L'auteur : Né à Tokyo en 1913, Oswald Wynd était un écrivain écossais qui vécut au Japon jusqu'à l'âge vingt ans. Devenu un maître du polar sous le pseudonyme de Gavin Black, il ne signa que ce roman historique de son nom.
L'histoire : En 1903, Mary Mackenzie embarque pour la Chine où elle doit épouser Richard Collinsgsworth, l'attaché militaire britannique auquel elle a été promise. Fascinée par la vie de Pékin au lendemain de la Révolte des Boxers, Mary affiche une curiosité d'esprit rapidement désapprouvée par la communauté des Européens. Une liaison avec un officier japonais dont elle attend un enfant la mettra définitivement au ban de la société. Rejetée par son mari, Mary fuira au Japon dans des conditions dramatiques. A travers son journal intime, entrecoupé des lettres qu'elle adresse à sa mère restée au pays ou à sa meilleure amie, l'on découvre le passionnant récit de sa survie dans une culture totalement étrangère, à laquelle elle réussira à s'intégrer grâce à son courage et à son intelligence. Par la richesse psychologique de son héroïne, l'originalité profonde de son intrigue, sa facture moderne et très maîtrisée, Une odeur de gingembre est un roman hors norme.
Mon avis : Présenté par ma librairie comme étant un vrai événement, je ne me suis pas posée de question. Je m'attendais à rencontrer dès le départ une femme de caractère, forte, intrépide... loin de là. Cette femme commence son périple dans la plus grande tradition des femmes soumises de l'empire britannique du début du XXe siècle. Ce n'est que peu à peu qu'elle s'éprend de sa vie au Japon, de cette culture, de ces paysages et que, pour y rester, pour s'y attacher encore plus, elle découvre la force qui est en elle. Elle s'attache, pour le plus grand intérêt du lecteur, à ces "bizarreries" qui interpellent tout un chacun lorsqu'il découvre une nouvelle culture.
Et puis on ne peut qu'être touché par le destin de cette femme qui se verra enlever les deux enfants qu'elle aura, de deux hommes ô combien différents.
Roman éminemment féminin bien qu'écrit par un homme, on s'attache réellement à ce personnage de femme, malgré quelques longueurs. Roman également sur l'exil, la difficulté de trouver sa place quand on est entre deux cultures, étrangère par les sentiments à sa terre natale et rejetée par la patrie que l'on s'est choisie...
L'histoire : En 1903, Mary Mackenzie embarque pour la Chine où elle doit épouser Richard Collinsgsworth, l'attaché militaire britannique auquel elle a été promise. Fascinée par la vie de Pékin au lendemain de la Révolte des Boxers, Mary affiche une curiosité d'esprit rapidement désapprouvée par la communauté des Européens. Une liaison avec un officier japonais dont elle attend un enfant la mettra définitivement au ban de la société. Rejetée par son mari, Mary fuira au Japon dans des conditions dramatiques. A travers son journal intime, entrecoupé des lettres qu'elle adresse à sa mère restée au pays ou à sa meilleure amie, l'on découvre le passionnant récit de sa survie dans une culture totalement étrangère, à laquelle elle réussira à s'intégrer grâce à son courage et à son intelligence. Par la richesse psychologique de son héroïne, l'originalité profonde de son intrigue, sa facture moderne et très maîtrisée, Une odeur de gingembre est un roman hors norme.
Mon avis : Présenté par ma librairie comme étant un vrai événement, je ne me suis pas posée de question. Je m'attendais à rencontrer dès le départ une femme de caractère, forte, intrépide... loin de là. Cette femme commence son périple dans la plus grande tradition des femmes soumises de l'empire britannique du début du XXe siècle. Ce n'est que peu à peu qu'elle s'éprend de sa vie au Japon, de cette culture, de ces paysages et que, pour y rester, pour s'y attacher encore plus, elle découvre la force qui est en elle. Elle s'attache, pour le plus grand intérêt du lecteur, à ces "bizarreries" qui interpellent tout un chacun lorsqu'il découvre une nouvelle culture.
Et puis on ne peut qu'être touché par le destin de cette femme qui se verra enlever les deux enfants qu'elle aura, de deux hommes ô combien différents.
Roman éminemment féminin bien qu'écrit par un homme, on s'attache réellement à ce personnage de femme, malgré quelques longueurs. Roman également sur l'exil, la difficulté de trouver sa place quand on est entre deux cultures, étrangère par les sentiments à sa terre natale et rejetée par la patrie que l'on s'est choisie...
Ca doit être un livre tellement triste ! mais ça a l'air d'un beau roman...
RépondreSupprimerC'est LE coup de coeur de la blogueuse George et maintenant j'en sais plus.
RépondreSupprimerEt il est en poche...
@ Marie : pas si triste que ça, elle ne se laisse pas abattre.
RépondreSupprimer@Keisha : oui, j'ai vu ça ! Ce n'est pas mon coup de coeur, mais c'est pas mal quand même :-)
On m'en avait déjà parlé ... mais je ne suis pas certaine d'avoir envie de le lire. ;)
RépondreSupprimermoi il me tente bien, en plus il est en poche, parfait! Hop, dans ma LAL!
RépondreSupprimerJe veux le lire depuis longtemps celui-là... ;-)
RépondreSupprimer@Gil : vu la taille ridiculement petite de ta PAL, tu pourrais l'y mettre directement :-)
RépondreSupprimer@ Lounima : alors n'hésites plus, tu passeras un bon moment.
ça a l'air d'être un très beau roman! Je note!
RépondreSupprimerCoup de coeur de George Sand aussi, si tu t'intéresses au challenge "Coup de coeur de la blogosphère"
RépondreSupprimerJe ne sais pas, j'hésite... Je le note pour un peu plus tard.
RépondreSupprimerAuparavant, je n'en avais pas entendu parlé sur les blogs, mais j'ai rencontré des commentaires très opposés sur ce livre...
RépondreSupprimerMon livre chouchou !!! j'adore ce roman découvert à la même librairie que toi d'ailleurs !!!
RépondreSupprimerOui, j'ai vu ça dans le challenge "coups de coeur de la blogosphère" :-) J'ai bien apprécié, mais moins que toi je pense. Pas au point de le mettre en coup de coeur en tout cas.
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