Le porteur de bonnes nouvelles [Cathy Dutruch]
L'auteur : Cathy Dutruch est une romancière française de littérature de jeunesse, née en décembre 1959 à Bordeaux.
Le porteur de bonnes nouvelles, suivi de Côté jour, côté nuit est son 4e ouvrage.
L'histoire : Autrefois, dans les rues de Constantinople, criait chaque matin, un homme replet et réjoui : "le Porteur de bonnes nouvelles" ! Ce conte philosophique nous montre que même lorsque le ciel s'assombrit, le bonheur n'est jamais loin. A condition de savoir le libérer et l'écouter...
Un homme avait construit sa maison entre la nuit et le jour. "Mais on ne peut rester entre le jour et la nuit" lui dit-on. Admirable fable poétique, "Côté jour, Côté nuit " est aussi une ode à la liberté d'aimer un monde sans frontières.
Mon avis : Pour commencer, 2 choses : premièrement je n'ai pas d'enfant donc on peut dire que je suis totalement objectif dans le cas précis, et deuxièmement, je ne savais pas que c'était un livre pour enfant en le choisissant et je me demande encore ce qui m'a fait croire que ça pouvait être un livre pour adulte... Sûrement mon âme de grand enfant qui a pris le dessus pendant quelques secondes... Je me suis donc retrouvé avec ce livre pour enfants de 8-9 ans entre les mains et je l'ai lu !
Les 2 histoires sont 2 contes qu'on pourrait qualifier de philosophiques. Sans aller jusqu'à Freud ou Nietzsche, restons humble, et disons que ces historiettes sont sûrement un poil plus intellectuellement stimulantes pour nos sauvageons en herbe que ces chers Pokémon, Dora l'exploratrice, Bob le bricoleur ou autre Edouard le vampire (trouvez l'intrus). Ce qui m'a plu c'est le côté poétique, onirique et ouvert pour l'imagination : le premier conte, ambiance mille et une nuit autour du thème du bonheur, le second, ambiance fantasmagorie autour du thème du choix. Je pense qu'on doit pouvoir facilement broder pendant qu'on raconte l'histoire à un enfant ou qu'il pose des questions. Elles sont courtes donc sauf si l'enfant est atteint d'un syndrome méritant une émission télé sur TF1, il devrait pouvoir se concentrer assez longtemps.
Les illustrations sont assez simples et colorées, de type aquarelle avec des motifs plutôt orientés sur l'évocation que sur le réalisme. Le tout agrémente sympathiquement le récit. On y retrouve une ambiance des contes des 1001 nuits, avec un charme vieillot bien agréable (comparé notamment aux hideux traits des dessins animés actuels, par exemple, tellement laids qu'ils en deviennent inexpressifs). On voit ici qu'il n'y a pas besoin de beaucoup de traits pour arriver à dessiner un visage expressif.
Je n'ai plus l'âge pour cette littérature mais ce petit livre a réussi à m'apaiser avant d'aller retrouver Morphée...
Un livre que j'offrirai à ma petite nièce, dès qu'elle aura l'âge, pour une lecture plus portée sur l'imaginaire.
Le porteur de bonnes nouvelles, suivi de Côté jour, côté nuit est son 4e ouvrage.
L'histoire : Autrefois, dans les rues de Constantinople, criait chaque matin, un homme replet et réjoui : "le Porteur de bonnes nouvelles" ! Ce conte philosophique nous montre que même lorsque le ciel s'assombrit, le bonheur n'est jamais loin. A condition de savoir le libérer et l'écouter...
Un homme avait construit sa maison entre la nuit et le jour. "Mais on ne peut rester entre le jour et la nuit" lui dit-on. Admirable fable poétique, "Côté jour, Côté nuit " est aussi une ode à la liberté d'aimer un monde sans frontières.
Mon avis : Pour commencer, 2 choses : premièrement je n'ai pas d'enfant donc on peut dire que je suis totalement objectif dans le cas précis, et deuxièmement, je ne savais pas que c'était un livre pour enfant en le choisissant et je me demande encore ce qui m'a fait croire que ça pouvait être un livre pour adulte... Sûrement mon âme de grand enfant qui a pris le dessus pendant quelques secondes... Je me suis donc retrouvé avec ce livre pour enfants de 8-9 ans entre les mains et je l'ai lu !
Les 2 histoires sont 2 contes qu'on pourrait qualifier de philosophiques. Sans aller jusqu'à Freud ou Nietzsche, restons humble, et disons que ces historiettes sont sûrement un poil plus intellectuellement stimulantes pour nos sauvageons en herbe que ces chers Pokémon, Dora l'exploratrice, Bob le bricoleur ou autre Edouard le vampire (trouvez l'intrus). Ce qui m'a plu c'est le côté poétique, onirique et ouvert pour l'imagination : le premier conte, ambiance mille et une nuit autour du thème du bonheur, le second, ambiance fantasmagorie autour du thème du choix. Je pense qu'on doit pouvoir facilement broder pendant qu'on raconte l'histoire à un enfant ou qu'il pose des questions. Elles sont courtes donc sauf si l'enfant est atteint d'un syndrome méritant une émission télé sur TF1, il devrait pouvoir se concentrer assez longtemps.
Les illustrations sont assez simples et colorées, de type aquarelle avec des motifs plutôt orientés sur l'évocation que sur le réalisme. Le tout agrémente sympathiquement le récit. On y retrouve une ambiance des contes des 1001 nuits, avec un charme vieillot bien agréable (comparé notamment aux hideux traits des dessins animés actuels, par exemple, tellement laids qu'ils en deviennent inexpressifs). On voit ici qu'il n'y a pas besoin de beaucoup de traits pour arriver à dessiner un visage expressif.
Je n'ai plus l'âge pour cette littérature mais ce petit livre a réussi à m'apaiser avant d'aller retrouver Morphée...
Un livre que j'offrirai à ma petite nièce, dès qu'elle aura l'âge, pour une lecture plus portée sur l'imaginaire.
signé Gruikman
Un grand merci à Babelio et aux éditions Alzabane.
Et ce livre entre par la même occasion dans le challenge Je lis aussi des albums proposé par Hérisson !
tu me tentes bien ! Je note ce titre pour mes filles... :-)
RépondreSupprimerLien fait :)
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