Tokyo [Mo Hayder]
L'auteur : Mo Hayder est une romancière anglaise, née en 1962 à Londres. Elle quitte très jeune ses parents, enchaîne les petits boulots et une vie mouvementée avant, sur un coup de tête, de partir pour le Japon. Là encore, beaucoup de petits boulots mais une existence plus austère. Elle va alors en 1990 aux États-Unis s'essayer au cinéma, avant de revenir en Angleterre, où elle vit et se consacre désormais à l'écriture.
Tokyo a reçu le prix SNCF du polar européen en 2005 et le grand prix des lectrices de Elle en 2006.
L'histoire : Quand Grey débarque à Tokyo sans attaches, argent ni bagages, elle a beaucoup à prouver et encore plus à cacher. Sa rencontre avec Jason, pour lequel elle éprouve une fascination immédiate, est déterminante : il lui trouve un toit, une maison délabrée vouée à la démolition, et un emploi dans un club à hôtesses très privé. Ses clients ? Des yakuzas et un étrange infirme accompagné d'une nurse à la silhouette monstrueuse...
Mœurs inavouables, violence, écrasant secret... Ce nouvel univers est pourtant familier à Grey. Le but de son voyage ? Retrouver un mystérieux film à l'existence contestée d’antan de l'invasion de la Chine par les Japonais. Un seul homme pourrait l'aider. Un survivant du massacre qui refuse de répondre à ses questions...
Mon avis : Une quatrième de couverture alléchante, n'est ce pas ? Et puis la promesse d'un roman qui, comme je les aime, permet également de découvrir une période de l'Histoire que je ne connais pas.
Alors certes, on découvre plein de choses sur Nankin, l'invasion de l'armée Japonaise en Chine, et on sent le gros travail de documentation de l'auteur là-dessus. Beaucoup de violence également dans ces rapports humains haineux qui sont décrits. Mais c'est là le seul intérêt du livre. Je n'ai pas du tout accroché à l'histoire personnelle de Grey, personnage incompréhensible pour moi et qui l'est resté. Un trop peu d'informations peu claires sur elle au début du roman empêchent le lecteur de s'attacher et de compatir à ses péripéties par la suite. Et si les détails de sa vie arrivent progressivement, il est néanmoins trop tard pour que le lecteur se sente impliqué.
Des longueurs également au niveau des descriptions sur Grey, ce qu'elle fait, qui n'ont qu'un lointain rapport avec le pourquoi de son voyage à Tokyo...
Bref, un avis très mitigé, qui ne me donne pas envie de réessayer cet auteur, même si le côté historique m'a beaucoup plu.
Tokyo a reçu le prix SNCF du polar européen en 2005 et le grand prix des lectrices de Elle en 2006.
L'histoire : Quand Grey débarque à Tokyo sans attaches, argent ni bagages, elle a beaucoup à prouver et encore plus à cacher. Sa rencontre avec Jason, pour lequel elle éprouve une fascination immédiate, est déterminante : il lui trouve un toit, une maison délabrée vouée à la démolition, et un emploi dans un club à hôtesses très privé. Ses clients ? Des yakuzas et un étrange infirme accompagné d'une nurse à la silhouette monstrueuse...
Mœurs inavouables, violence, écrasant secret... Ce nouvel univers est pourtant familier à Grey. Le but de son voyage ? Retrouver un mystérieux film à l'existence contestée d’antan de l'invasion de la Chine par les Japonais. Un seul homme pourrait l'aider. Un survivant du massacre qui refuse de répondre à ses questions...
Mon avis : Une quatrième de couverture alléchante, n'est ce pas ? Et puis la promesse d'un roman qui, comme je les aime, permet également de découvrir une période de l'Histoire que je ne connais pas.
Alors certes, on découvre plein de choses sur Nankin, l'invasion de l'armée Japonaise en Chine, et on sent le gros travail de documentation de l'auteur là-dessus. Beaucoup de violence également dans ces rapports humains haineux qui sont décrits. Mais c'est là le seul intérêt du livre. Je n'ai pas du tout accroché à l'histoire personnelle de Grey, personnage incompréhensible pour moi et qui l'est resté. Un trop peu d'informations peu claires sur elle au début du roman empêchent le lecteur de s'attacher et de compatir à ses péripéties par la suite. Et si les détails de sa vie arrivent progressivement, il est néanmoins trop tard pour que le lecteur se sente impliqué.
Des longueurs également au niveau des descriptions sur Grey, ce qu'elle fait, qui n'ont qu'un lointain rapport avec le pourquoi de son voyage à Tokyo...
Bref, un avis très mitigé, qui ne me donne pas envie de réessayer cet auteur, même si le côté historique m'a beaucoup plu.
Commentaires
@ Manu : Plus d'adeptes que de détracteurs d'ailleurs il me semble. Je lirai aussi ton avis avec intérêt.
@ Gruikman : Je suis un peu refroidie, je n'ai pas trop envie de courir après une romancière qui ne m'a pas plu plus que ça. Si un jour je n'ai rien d'autre à lire, pourquoi pas cependant. Comme je le dis, la partie historique était très intéressante.
@ Noukette : Il te plaira peut être :-)
J'ai aimé le parallèle entre l'Histoire du Japon et l'"aventure japonaise" (hum hum je ne sais comment décrire ce qui se passe ;-)) de cette étudiante.
Sinon en plus "classique" de cette auteur je te conseille "Proies" (cf mon post sur mon blog).