Anita Blake tome 1 : Plaisirs Coupables [Laurell K. Hamilton]


L’auteur : Laurell K. Hamilton, née en février 1963, est une auteur américaine de romans d’horreur-fantasy.

L'histoire : Mon nom est Blake, Anita Blake. Les vampires, eux, m'appellent "l'Exécutrice" et par égard pour les oreilles les plus chastes, je ne vous dirai pas comment, moi, je les appelle. Ma spécialité, au départ, c'était plutôt les zombies. Je relève les morts à la nuit tombée pour une petite PME. Ce n'est pas toujours très exaltant et mon patron m'exploite honteusement, mais quand on a un vrai don, ce serait idiot de ne pas s'en servir. Tuer des vampires, c'est autre chose, une vieille passion liée à des souvenirs d'enfance. Depuis qu'ils sont officiellement reconnus et ont pignon sur rue, ils se croient tout permis. Certes, il yen a de charmants, voire très sexy, mais il y en a aussi qui abusent. Ceux-là je les élimine. Rien de tel pour garder la forme : ça vous fouette le sang !

Mon avis : Que c’est mal écrit !  Certaines ellipses sont vraiment gênantes, comme si les sous-entendus étaient évidents alors qu’ils ne le sont pas. Pleins de petits détails ne sont pas clairs et perturbent la lecture : on ne sait pas qui parle, on ne sait pas où sont les personnages,... Et la référence évidente à Anne Rice pour la petite fille vampire qui dirige son monde ne rattrape rien, donnant des allures de pâle copie. Mais le problème principal pour moi est qu'à la moitié du livre, je n'avais toujours pas accroché !
Pas d'empathie particulière pour Anita, que je ne trouvais ni sympathique, ni courageuse, ni amusante par son ironie. Son personnage bien moins volontaire que ne le laisse entendre la 4e de couverture. Anita n’est pas si sûre d’elle-même. Bien que consciente de ne pas être exactement comme les autres, elle doute en permanence, sa modestie virant parfois à l’hypocrisie. Les personnages secondaires ne sont quasiment pas décrits. Tous ont tendance à être terriblement plats. Les vampires, décrits comme des êtres terriblement attirants, usant d'un pouvoir de séduction, ne sont pourtant absolument pas séduisants. Rien n'attire. Pas d'intérêt non plus pour l'histoire : savoir qui trucidait des vampires m'était complètement indifférent tellement l'énigme était mal amenée. Aucune base n'est posée. Rien qui tienne le lecteur et le titille, le poussant à avancer dans sa lecture.

Quand j'ai fini par me rendre compte que je prenais ce livre pour avancer ma lecture en soupirant, je me suis dit qu'il ne servait à rien d'insister. Cette lecture n'est visiblement pas pour moi. Après discussion avec des fans de la série, on me dit que le premier n'est pas le meilleur, et qu'il faut persévérer jusqu'au 3e pour apprécier vraiment. Je ne vois pas l'intérêt de me forcer à lire deux mauvais livres...

Commentaires

Kllouche a dit…
le deuxième était également pour moi un vrai labeur... =(

Mais j'ai lu le deuxième parce que je l'avais déjà acheté et je peux te dire que ça n'a rien avoir, c'était pas encore un coup de coeur mais c'était bien!!

Maintenant inutile de te forcer ^^
Loesha a dit…
Bon, ça c'est de la bit-lit on est d'accord (a voir le titre je suppose) ? Je cherche toujours à savoir ce que c'est exactement ;)
La chèvre grise a dit…
@ Critikart : non, je ne vais pas insister. Pour moi, un Harlequin est même mieux écrit alors...

@ Loesha : oui, je suis d'accord. Ca correspond à la définition des puristes : des personnages surnaturels et une écriture pour adultes puisque de potentielles scènes un peu plus hot (je dis potentielles car je ne suis pas arrivée jusque là).
Mais bon, pour ma part, quelque soit le lectorat visé, bit lit c'est de la littérature sur des êtres surnaturels et mystiques : loups garous, vampires, anges... Donc Twilight en est !
Manu a dit…
Chouette, je ne dois pas noter alors :-D
La chèvre grise a dit…
Voilà, c'est un peu l'idée :-) Je suis gentille, je pense à vos PAL !
Alex Mot-à-Mots a dit…
Au moins sur Kindle, il n'a pas pris d eplace dans ta PAL. Il avait l'air chaud, je me suis demandée si ce n'était aps déjà le premier mardi.
La chèvre grise a dit…
C'est l'avantage du Kindle :-) Ca, et cacher les romans honteux :-)

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