La guerre de Troie n'aura pas lieu [Jean Giraudoux]
L'auteur : Hippolyte Jean Giraudoux, né en octobre 1882 et mort en janvier 1944, était un diplomate français et écrivain, auteur de romans, nouvelles et essais. Il est principalement connu pour ses œuvres théâtrales, dont la plus connue est La Guerre de Troie n'aura pas lieu, jouée pour la première fois en novembre 1935, sous la direction et avec Louis Jouvet.
L'histoire : La ville de Troie est menacée par la guerre : la reine grecque, Hélène, a été enlevée par le Troyen Pâris et les Grecs attaqueront Troie si elle ne leur est pas rendue. À Troie, deux clans s’opposent. Les partisans de la guerre, menés par le poète officiel Demokos, attisent les passions nationalistes et cherchent à provoquer le conflit. Face à eux, les pacifiques veulent éviter la guerre à tout prix. Le plus déterminé d’entre eux, Hector, fils aîné du roi de Troie, entreprend tout pour assurer la paix et réussit à persuader les Troyens de fermer enfin les « portes de la guerre ».
Mon avis : On entre sur une scène présentant Andromaque, optimiste, et Cassandre, dans son rôle, annonçant un malheur sans que personne ne veuille la croire. Dès le départ, on sait ce qui va se passer : nous connaissons l'Histoire et nous connaissons le syndrome de Cassandre, condamnée à ne jamais être entendue. Mais, comme éternellement, les hommes luttent pour contrer leur destin, répétant les mêmes erreurs, indéfiniment, aveugles à ce qui les entoure.
Cette œuvre visait à chercher les motivations de la 2nde Guerre Mondiale, écrite en 1934/35, à l’heure où les dictatures montent en Europe, où les hommes voient s’approcher le monstre mais où personne ne fait rien, laissant le monde courir à la catastrophe. Deux camps s’opposent, ceux qui veulent la paix par le départ d’Hélène ; et ceux qui veulent la guerre. Comme souvent, ce sont les instincts les plus destructeurs de l'Homme qui prendront le pas.
J'ai notamment apprécié de voir la guerre de Troie comme on ne la voit jamais. Cette lecture intemporelle du conflit, qui va aussi bien aux temps antiques grecs qu'aux temps modernes des guerres mondiales que nos sociétés soit disant civilisées connaissent.
L'histoire : La ville de Troie est menacée par la guerre : la reine grecque, Hélène, a été enlevée par le Troyen Pâris et les Grecs attaqueront Troie si elle ne leur est pas rendue. À Troie, deux clans s’opposent. Les partisans de la guerre, menés par le poète officiel Demokos, attisent les passions nationalistes et cherchent à provoquer le conflit. Face à eux, les pacifiques veulent éviter la guerre à tout prix. Le plus déterminé d’entre eux, Hector, fils aîné du roi de Troie, entreprend tout pour assurer la paix et réussit à persuader les Troyens de fermer enfin les « portes de la guerre ».
Mon avis : On entre sur une scène présentant Andromaque, optimiste, et Cassandre, dans son rôle, annonçant un malheur sans que personne ne veuille la croire. Dès le départ, on sait ce qui va se passer : nous connaissons l'Histoire et nous connaissons le syndrome de Cassandre, condamnée à ne jamais être entendue. Mais, comme éternellement, les hommes luttent pour contrer leur destin, répétant les mêmes erreurs, indéfiniment, aveugles à ce qui les entoure.
Cette œuvre visait à chercher les motivations de la 2nde Guerre Mondiale, écrite en 1934/35, à l’heure où les dictatures montent en Europe, où les hommes voient s’approcher le monstre mais où personne ne fait rien, laissant le monde courir à la catastrophe. Deux camps s’opposent, ceux qui veulent la paix par le départ d’Hélène ; et ceux qui veulent la guerre. Comme souvent, ce sont les instincts les plus destructeurs de l'Homme qui prendront le pas.
J'ai notamment apprécié de voir la guerre de Troie comme on ne la voit jamais. Cette lecture intemporelle du conflit, qui va aussi bien aux temps antiques grecs qu'aux temps modernes des guerres mondiales que nos sociétés soit disant civilisées connaissent.
Un des classiques du théâtre français, à lire absolument.
Commentaires
Je le relirai bien...