Une longue route [Fumiyo Kouno]
L'auteur : Née en septembre 1968 à Hiroshima, Fumiyo Kouno est assistante de mangaka avant de se lancer
L'histoire : Que peut-il advenir lorsqu'un père décide de marier son "bon à rien de fils" à une jeune femme toujours un peu dans la lune ?
Découvrez les aventures d'un couple atypique.
Mon avis : Le lecteur est tout de suite projeté dans le quotidien de ce couple étrange. Sôsuke n'est vraiment pas affectueux avec sa femme. Il ne pense qu'à la tromper avec des créatures aguicheuses, alors que Michi est d'un naturel et d'une simplicité désarmants. Mal assortis donc ? Ce mariage, issu d'une nuit d'ivresse des pères respectifs, n'est pourtant pas si mal.
Attention, il ne faut pas ici attendre beaucoup d'actions ou une histoire réellement construite. Les séquences de 4 pages maximum découpent la narration d'un récit calme. Pour ma part, je me suis terriblement attachée à Michi, que je trouve attendrissante et terriblement na¨ve. J'ai eu plus de mal avec Sôsuke, que j'ai vite trouvé grossier et insupportable, exploitant sa femme à l'envi.
Il y a assez peu de dialogue, tout est centré sur le dessin, tendre et très agréable. Par contre, j'ai eu du mal avec certaines séquences, je pense trop peu explicites pour l'occidentale que je suis. Je ne les ai tout simplement pas comprises, n'ayant pas les références culturelles japonaises nécessaires. On voit néanmoins que leur relation évolue, se mue d'une indifférence à une tendresse certaine. Une certaine poésie se dégage.
Sans être complètement convaincue par ce manga, je suis tout de même curieuse de découvrir l'oeuvre la plus remarquable de Fumiyo Kouno, Le pays des cerisiers.
Attention, il ne faut pas ici attendre beaucoup d'actions ou une histoire réellement construite. Les séquences de 4 pages maximum découpent la narration d'un récit calme. Pour ma part, je me suis terriblement attachée à Michi, que je trouve attendrissante et terriblement na¨ve. J'ai eu plus de mal avec Sôsuke, que j'ai vite trouvé grossier et insupportable, exploitant sa femme à l'envi.
Il y a assez peu de dialogue, tout est centré sur le dessin, tendre et très agréable. Par contre, j'ai eu du mal avec certaines séquences, je pense trop peu explicites pour l'occidentale que je suis. Je ne les ai tout simplement pas comprises, n'ayant pas les références culturelles japonaises nécessaires. On voit néanmoins que leur relation évolue, se mue d'une indifférence à une tendresse certaine. Une certaine poésie se dégage.
Sans être complètement convaincue par ce manga, je suis tout de même curieuse de découvrir l'oeuvre la plus remarquable de Fumiyo Kouno, Le pays des cerisiers.
J'ai bien l'impression que ce manga pourrait me plaire aussi. Si tous les dessins ressemblent à la couverture, la lecture doit être très agréable.
RépondreSupprimer@ Mango : les dessins sont effectivement très doux. Je les ai bien aimés. Suffisamment en tout cas pour avoir déjà dans ma PAL "Le pays des cerisiers" justement :-)
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