La Galerie d’Apollon est une galerie du Louvre, véritable prototype du classicisme français. On y retrouve différents grands personnages du royaume, les signes du zodiaque et les mois de l’année.
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La Galerie d'Apollon au Louvre |
Cachés tout au fond de la Galerie, les bijoux de la Couronne de France, ou plutôt le peu qu’il en reste sont présentés.
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Epée de cour de Louis XV ou son fils - Couronne dite de Charlemagne - Couronne de Louis XV |
On trouve l'épée de cour de Louis XV ou de son fils en bas sur l'image, à gauche la couronne dite de Charlemagne, qui a en fait, comme son nom ne l’indique pas, été créée pour le sacre de Napoléon Ier et à droite la couronne de Louis XV, que je vous propose en plus gros juste en dessous.
En faisant le tour de la vitrine, on peut voir ces mêmes couronnes de l’autre côté.
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Bijoux de la couronne - Aigle de Pologne - Côte-de-Bretagne |
Les couronnes sont accompagnées cette fois, de gauche à droite, de l’aigle de Pologne,
et au milieu de la Côte-de-Bretagne, spinelle qui composât la Toison d’or de Louis XIV avec le Hope, alors connu sous le nom de Bleu de France.
La vue sur le côté de la vitrine propose la couronne de haute tête de l'impératrice Eugénie. Pour que vous vous rendiez mieux compte, je vous mets également la photo du site du Louvre, bien plus réussie (forcément).
A un autre endroit, sur lequel je suis tombée un peu par hasard, notamment lors de ma visite de l'exposition
Wim Delvoye, on trouve des bijoux appartenant à l'impératrice Eugénie mais également à la duchesse d'Angoulême. Pour rappel, cette dernière était la fille de Louis XVI.
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Bracelet de la duchesse d'Angoulême |
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Diadème de la duchesse d'Angoulême |
Je n'ai pas fait de photo, mais on peut également voir le diadème de l'impératrice Eugénie. Commandé par Napoléon III suite à son mariage, il faisait partie d’un ensemble. Il contient 212 perles d’Orient et 1998 diamants. Je suis beaucoup moins fan, c’est une composition que je trouve plus lourde que le diadème précédent.
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Grand noeud de corsage de l'impératrice Eugénie |
Enfin, le grand nœud de corsage de l’impératrice Eugénie , véritable chef d’œuvre composé de 2 634 diamants, il met en évidence le goût de la passementerie en vogue au Second Empire.
Malgré deux visites, je n’ai toujours pas pu trouver où étaient cachés les diamants non montés, notamment Le Régent, Le Sancy ou l’Hortensia. Je me doute que de sérieuses questions de sécurité ne sont pas faciles à résoudre. Mais j’espère qu’un jour notre plus beau musée saura se doter d’une salle contenant tous ces bijoux bien mis en valeur. C’est en effet un véritable trésor national qu’il est dommage de ne pas pouvoir admirer comme il se doit.
Un article sur Wikipedia vous expliquera le périple des
joyaux de la couronne de France.
La prochaine fois, je saurai quoi allez voir au Louvre....
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