Escalier B, Paris 12 [Pierre Lunère]
L'histoire : Voyance secours... Le quotidien de Pierre se partage entre son immeuble (il est gardien), son tarot (à ses heures perdues, il s'adonne à la voyance), sa colocataire et son pékinois albinos.
Il n'aspire qu'à une chose : qu'on lui foute la paix. C'est compter sans Marion-Lara, nouvelle voisine et authentique cagole débarquée de son Marseille natal pour faire vibrer la capitale.
Quand cette jeune flic comprend quelle est la nature des dons de Pierre, elle se dit qu'un coup de pouce surnaturel ne serait pas de trop dans son boulot.
Des prostituées chinoises sous la coupe d'un sosie de la Première dame, des kidnappings peu professionnels, des allergies aux cacahuètes qui sentent le meurtre...
Quoi de mieux qu'un peu de voyance pour aider à résoudre les enquêtes ?
Mon avis : Une quatrième de couverture qui m'a rappelé J.M. Erre et son fameux Prenez soin du chien pour son décor prenant place dans un immeuble parisien. Le pitch promettait effectivement une galerie de personnages haut en couleur avec un soupçon d'enquêtes policières en plus alors je me suis dit "pourquoi pas".
Alors oui, il y a bien tout cela, mais je dois dire que ma lecture a été passablement freinée par un style beaucoup trop brouillon. Notamment, les personnages sont souvent présentés après qu'ils interviennent dans une discussion, ce qui fait que je me demandais si j'avais loupé quelque chose et relisais plusieurs fois le passage avant de me rendre compte que l'explication arrivait après, et encore parfois à demi mots.
Ce côté confus est amplifié par une grande quantité de personnages qui interviennent un peu tous en même temps. En plus, je n'ai pas eu l'impression que l'auteur avait de tendresse particulière pour eux, dont il ne met en évidence que les défauts, sans jamais montrer, ou très peu, leurs qualités. Les situations se multiplient, et se terminent parfois bien vite comme cette enquête d'ouverture sur la disparition d'une petite fille à un mariage, avant qu'on ne bascule sans trop comprendre comment ni pourquoi sur l'hébergement de prostituées du quartier.
C'est dommage parce qu'il y avait ici de bonnes idées et matière à faire un roman plus prenant.
Alors oui, il y a bien tout cela, mais je dois dire que ma lecture a été passablement freinée par un style beaucoup trop brouillon. Notamment, les personnages sont souvent présentés après qu'ils interviennent dans une discussion, ce qui fait que je me demandais si j'avais loupé quelque chose et relisais plusieurs fois le passage avant de me rendre compte que l'explication arrivait après, et encore parfois à demi mots.
Ce côté confus est amplifié par une grande quantité de personnages qui interviennent un peu tous en même temps. En plus, je n'ai pas eu l'impression que l'auteur avait de tendresse particulière pour eux, dont il ne met en évidence que les défauts, sans jamais montrer, ou très peu, leurs qualités. Les situations se multiplient, et se terminent parfois bien vite comme cette enquête d'ouverture sur la disparition d'une petite fille à un mariage, avant qu'on ne bascule sans trop comprendre comment ni pourquoi sur l'hébergement de prostituées du quartier.
C'est dommage parce qu'il y avait ici de bonnes idées et matière à faire un roman plus prenant.
Escalier B, Paris 12, de Pierre Lunère
Éditions Harper Collins
Mai 2019
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