Louvre #18 : Portraits des tombeaux de Palmyre

Dans les tombeaux de Palmyre, des dalles de calcaire ornées du portrait en buste du défunt fermaient les niches (ou loculi) où étaient déposés les corps. Dessus, l'inscription en palmyrénien (dialecte dérivé de l'araméen) donne le nom et la généalogie du personnage. Au Louvre, une salle présente ses bustes dans plusieurs vitrines.

Bustes des tombeaux de Palmyre
Au gré des observations, certains attirent particulièrement l'oeil et on apprécie la finesse et la précision du travail du sculpteur.

Buste du prêtre Zabdila, fils de Bar'a, fils de Zabde'ateh
Mars 176 après J.-C. ("au mois de Adar 487")
Palmyre, grande oasis située au cœur de la steppe syrienne, est très tôt un relais caravanier. Au cours des trois premiers siècles de notre ère, elle jouit d’une grande prospérité car elle se trouve au point de contact entre le monde gréco-romain et l’Empire parthe, contrôlant ainsi un commerce fructueux entre l’Orient et l’Occident. Les portraits sculptés sur des plaques de pierre fermant les sépultures illustrent la richesse de ses habitants. Cette période glorieuse prend fin sous le règne de la légendaire reine Zénobie qui défie la puissance romaine. En 272, la ville est prise par l’empereur Aurélien.

Commentaires

keisha a dit…
Embarquer les oeuvres, ce n'est pas bien, mais dans ce cas, les laisser sur place, c'est les laisser détruire; dilemme...
La chèvre grise a dit…
@ keisha : oui, dilemme, mais le principe de base devrait quand même être qu'un peuple devrait toujours être souverain sur ses oeuvres.
nathalie a dit…
Ils sont magnifiques !

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