Joker, de Todd Phillips
Film américano-canadien de Todd Phillips, sorti le 9 octobre 2019, avec Joachim Phoenix et Robert de Niro.
L'histoire : Le film, qui relate une histoire originale inédite sur grand écran, se focalise sur la figure emblématique de l’ennemi juré de Batman. Il brosse le portrait d’Arthur Fleck, un homme sans concession méprisé par la société.
Mon avis : C'est plus pour faire plaisir à Mister que je suis entrée dans la salle de cinéma. Si j'aime bien Batman, je n'ai pas vraiment été convaincue par les derniers opus et puis bon, les super-héros, ça va un moment mais on en mange un peu à toutes les sauces récemment.
J'ai eu un moment de doute au tout début, en voyant le gros plan sur le visage de Joachim Phoenix. Tout de suite, on se rappelle de la fabuleuse prestation d'Heath Ledger. Mais c'est oublié le grand talent de Joachim qui livre une magnifique prestation.
Son corps déjà, maigre, nerveux et pourtant souple, qui se métamorphose progressivement. Il inquiète mais provoque aussi la compassion. Son état d'esprit ensuite : il nous fait découvrir les fondements d'une instabilité qui, commençant par un simple désordre névrotique, va devenir folie meurtrière. Toutes les circonstances sont là, tous les éléments s’emboîtent parfaitement pour construire un vrai vilain, au final certainement bien plus intéressant que les gentils héros. Et en sortant de cette séance, on serait plus du côté du Joker que de Batman.
Au-delà du personnage, c'est toute une société pervertie, malade, gangrenée qu'on nous montre. Le spectateur a beau savoir où tout cela va mener, il reste fasciné par ce poison qui se distille doucement dans le cœur et le corps d'Arthur Fleck. On sent monter en lui le cri de rébellion face à la misère des plus vulnérables toujours plus humiliés qui finira par éclater des lèvres du Joker.
J'ai eu un moment de doute au tout début, en voyant le gros plan sur le visage de Joachim Phoenix. Tout de suite, on se rappelle de la fabuleuse prestation d'Heath Ledger. Mais c'est oublié le grand talent de Joachim qui livre une magnifique prestation.
Son corps déjà, maigre, nerveux et pourtant souple, qui se métamorphose progressivement. Il inquiète mais provoque aussi la compassion. Son état d'esprit ensuite : il nous fait découvrir les fondements d'une instabilité qui, commençant par un simple désordre névrotique, va devenir folie meurtrière. Toutes les circonstances sont là, tous les éléments s’emboîtent parfaitement pour construire un vrai vilain, au final certainement bien plus intéressant que les gentils héros. Et en sortant de cette séance, on serait plus du côté du Joker que de Batman.
Au-delà du personnage, c'est toute une société pervertie, malade, gangrenée qu'on nous montre. Le spectateur a beau savoir où tout cela va mener, il reste fasciné par ce poison qui se distille doucement dans le cœur et le corps d'Arthur Fleck. On sent monter en lui le cri de rébellion face à la misère des plus vulnérables toujours plus humiliés qui finira par éclater des lèvres du Joker.
C'est d'autant plus savoureux qu'on est loin des codes d'un blockbuster de super héros classique.
Commentaires
@ Alex MOt-à-mots : Le personnage du Joker a été créé dans un comic. Mais après, on en fait ce qu'on veut donc...