Les vacances d'un serial killer [Nadine Monfils]
L'auteur : Née en février 1953, Nadine Monfils est une écrivaine et réalisatrice belge vivant à Paris.
L'histoire : En quittant sa fabrique de boulettes sauce lapin pour l'été, Alfonse s'imaginait pépère au soleil de la mer du Nord... Des vacances ? Tu parles ! On n'a pas fait 100 bornes que sa femme, mégère aux fausses allures de starlette, et ses gosses, deux ados décérébrés, lui tapent sur le pompon. Et que dire de sa belle-mère et de sa roulotte pourrie qui casse l'esthétique de la bagnole ?
Avec soixante ans de retard, Mémé a décidé de jouer les Bonnie and Clyde avec le premier julot venu. Elles vont être belles les cartes postales !
Mon avis : En entamant ce roman, je savais que la vraisemblance n’était pas de mise. Je m’attendais à du Tom Sharpe à la sauce belge, et les débuts étaient bien dans cette lignée.
L'histoire : En quittant sa fabrique de boulettes sauce lapin pour l'été, Alfonse s'imaginait pépère au soleil de la mer du Nord... Des vacances ? Tu parles ! On n'a pas fait 100 bornes que sa femme, mégère aux fausses allures de starlette, et ses gosses, deux ados décérébrés, lui tapent sur le pompon. Et que dire de sa belle-mère et de sa roulotte pourrie qui casse l'esthétique de la bagnole ?
Avec soixante ans de retard, Mémé a décidé de jouer les Bonnie and Clyde avec le premier julot venu. Elles vont être belles les cartes postales !
Mon avis : En entamant ce roman, je savais que la vraisemblance n’était pas de mise. Je m’attendais à du Tom Sharpe à la sauce belge, et les débuts étaient bien dans cette lignée.
Une famille de pieds nickelés part en vacances, et enchaîne les situations abracadabrantesques qui forment un tableau surréaliste. Mais la ressemblance s’arrête là. Quand Tom Sharpe fait preuve d’un style plein de finesse et d’humour, Nadine Monfils opte pour des personnages bien trop caricaturaux qui se complaisent dans leur misère et leur beaufitude. Aucun n’est sympathique, à aucun moment. Même la fameuse mémé Cornemuse. Gros mots, insultes, scènes de sexe improbables se suivent et rendent le récit très lourd pour un si petit roman. Le style est d’une vulgarité inutile qui plaira sûrement aux fans de Groland dont je ne suis pas. Rien n'est drôle.
Bref, échec sur toute la ligne pour moi.
Bref, échec sur toute la ligne pour moi.
Les vacances d'un serial killer, de Nadine Monfils
Éditions Pocket
Juin 2012
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