Le dernier bain [Gwenaële Robert]
L'auteur : Née en 1976, Gwenaële Robert est une enseignante et auteure française.
L'histoire : Paris, an II. La France vibre sous le souffle de la Terreur.
Jane, une jeune Anglaise cachée dans l'appartement d'aristocrates émigrés, Théodose, un moine qui a renié sa foi par peur de la guillotine, Marthe, la lingère de Marie-Antoinette emprisonnée au Temple, David, le fameux peintre et député de la Convention, ou encore Charlotte, une Normande tout juste arrivée à Paris... Ils sont nombreux, ceux qui tournent autour du logis de la rue de Cordeliers où Marat, cloîtré, immergé dans des bains de soufre, traque les suspects hostiles aux idées de la République.
Il ignore que certains d'entre eux souhaitent sa mort, et qu'il ne lui reste plus que trois jours à vivre...
Mon avis : Plongeons au cœur de la Terreur, en plein Paris, pour suivre cinq personnes qui vont tous graviter autour de la rue des Cordeliers. C’est là que Marat, l’Ami du peuple, depuis sa baignoire dans laquelle il soulage les douleurs qui le rongent, fait pleuvoir les dénonciations et pousse la guillotine à faire son œuvre. Cinq personnages, réels ou de fiction, pour cinq points de vue différents, pendant trois jours, jusqu’au drame ultime que l’on connait. Point de suspense ni de rebondissements donc, mais une ambiance lourde de défiance, de crainte et de mort. La grande Histoire est faite des petites destinées, celles d’illustres inconnu(e)s ou d’hommes et de femmes passés à la postérité.
Un court roman, pourtant avec quelques longueurs, mais dont j’ai pris plaisir à découvrir le contexte historique et la déconstruction du mythe Marat, créé par le peintre David. Un sujet peu abordé, notamment dans les livres scolaires. Gwenaële Robert nous rappelle à juste titre que chaque image ou discours peut être politique et servir une propagande. Ici, celle de l’Histoire de France telle que la République l’imagine.
Le dernier bain, de Gwenaële Robert
Éditions Pocket
Septembre 2020
L'histoire : Paris, an II. La France vibre sous le souffle de la Terreur.
Jane, une jeune Anglaise cachée dans l'appartement d'aristocrates émigrés, Théodose, un moine qui a renié sa foi par peur de la guillotine, Marthe, la lingère de Marie-Antoinette emprisonnée au Temple, David, le fameux peintre et député de la Convention, ou encore Charlotte, une Normande tout juste arrivée à Paris... Ils sont nombreux, ceux qui tournent autour du logis de la rue de Cordeliers où Marat, cloîtré, immergé dans des bains de soufre, traque les suspects hostiles aux idées de la République.
Il ignore que certains d'entre eux souhaitent sa mort, et qu'il ne lui reste plus que trois jours à vivre...
Mon avis : Plongeons au cœur de la Terreur, en plein Paris, pour suivre cinq personnes qui vont tous graviter autour de la rue des Cordeliers. C’est là que Marat, l’Ami du peuple, depuis sa baignoire dans laquelle il soulage les douleurs qui le rongent, fait pleuvoir les dénonciations et pousse la guillotine à faire son œuvre. Cinq personnages, réels ou de fiction, pour cinq points de vue différents, pendant trois jours, jusqu’au drame ultime que l’on connait. Point de suspense ni de rebondissements donc, mais une ambiance lourde de défiance, de crainte et de mort. La grande Histoire est faite des petites destinées, celles d’illustres inconnu(e)s ou d’hommes et de femmes passés à la postérité.
Un court roman, pourtant avec quelques longueurs, mais dont j’ai pris plaisir à découvrir le contexte historique et la déconstruction du mythe Marat, créé par le peintre David. Un sujet peu abordé, notamment dans les livres scolaires. Gwenaële Robert nous rappelle à juste titre que chaque image ou discours peut être politique et servir une propagande. Ici, celle de l’Histoire de France telle que la République l’imagine.
La fameuse baignoire sabot authentique, effectivement visible au Musée Grévin |
Le dernier bain, de Gwenaële Robert
Éditions Pocket
Septembre 2020
Commentaires
@ Dasola : je crois que c'est dit dans la pré/post (?)face du roman justement. C'est ce qui m'a fait me replonger dans les photographies que j'avais prise peut de temps avant lors de ma visite du musée.