La jeune femme et la mer [Catherine Meurisse]
L'auteur : Née en avril 1980, Catherine Meurisse est une illustratrice de presse et autrice de bande dessinée française, élue à l'Académie des Beaux-Arts en 2020.
L'histoire : "Je voudrais peindre la nature", déclare la jeune dessinatrice française débarquant au Japon. Sur son chemin, un peintre japonais, lui, cherche à "peindre une femme". Quelle nature ? Celle qui apaise ou celle qui submerge ? Et quelle femme ? Nami, qui tient l'auberge thermale où les deux artistes vont séjourner ? Nami n'est pas un modèle facile. Mystérieusement liée aux éléments naturels, elle sait lire l'arrivée de typhons dans les plis de la mer. C'est en tout cas ce que prétend le tanuki effronté, animal mythologique nippon incontournable, qui surgit au gré des déambulations des deux voyageurs...
Mon avis : De Meurisse, j'avais déjà lu La légèreté qui, malgré les qualités, m'avait parfois laissée de côté. C'est un peu la même chose ici. Cette fois, il s'agit d'un récit initiatique sur la place de l'Homme dans la nature et le rapport à l'art pour rendre celle-ci, pourtant changeante. Au gré des typhons et tsunamis habituels au pays du soleil levant, la nature est éphémère mais constante, en perpétuelle reconstruction. Cela donne lieu à des planches tout simplement splendides de la part de l'autrice.
L'histoire : "Je voudrais peindre la nature", déclare la jeune dessinatrice française débarquant au Japon. Sur son chemin, un peintre japonais, lui, cherche à "peindre une femme". Quelle nature ? Celle qui apaise ou celle qui submerge ? Et quelle femme ? Nami, qui tient l'auberge thermale où les deux artistes vont séjourner ? Nami n'est pas un modèle facile. Mystérieusement liée aux éléments naturels, elle sait lire l'arrivée de typhons dans les plis de la mer. C'est en tout cas ce que prétend le tanuki effronté, animal mythologique nippon incontournable, qui surgit au gré des déambulations des deux voyageurs...
Mon avis : De Meurisse, j'avais déjà lu La légèreté qui, malgré les qualités, m'avait parfois laissée de côté. C'est un peu la même chose ici. Cette fois, il s'agit d'un récit initiatique sur la place de l'Homme dans la nature et le rapport à l'art pour rendre celle-ci, pourtant changeante. Au gré des typhons et tsunamis habituels au pays du soleil levant, la nature est éphémère mais constante, en perpétuelle reconstruction. Cela donne lieu à des planches tout simplement splendides de la part de l'autrice.
Entre rêverie et poésie, avec de l'humour, Catherine Meurisse nous raconte sa quête. Mais celle-ci se teinte de clichés sur le Japon, très occidental et fanstasmé, sans jamais vraiment se confronter au réel. Même les paysages représentés semblent davantage tirés de cartes postales photoshopées. La réalité, celle du béton et de la main de l'Homme omniprésente est bien vite évacuée. Au-delà du travail graphique, il manque donc d'un vrai propos à cet album.
La jeune femme et la mer, de Catherine Meurisse
Éditions Dargaud
Octobre 2021
J'avais beaucoup aimé La Légèreté pour le coup mais celui-ci est vraiment décevant. Elle reste à la surface, comme si elle avait été paralysée par son sujet.
RépondreSupprimer@ Nathalie : il faut dire que La légèreté porte en son sein une émotion particulière et forte.
RépondreSupprimerLa jeune femme et la mer, je l'ai seulement feuilleté en librairie, sans accrocher.
RépondreSupprimertandis que j'avais bien apprécie La légèreté, et aussi Les grands espaces (sur son enfance à la campagne).
(s) ta d loi du cine, "squatter" chez dasola