Jane Austen et la sorcière du Derbyshire [Stephanie Barron]
L'auteur : Stephanie Barron est née en 1963 en Nouvelle-Angleterre. Brillante étudiante de l'université de Stanford et diplômée de Princeton, elle sera engagée par la CIA pendant 4 ans. Grande lectrice et admiratrice de l’œuvre de Jane Austen, elle se consacre aujourd'hui exclusivement à l'écriture et a fait de son auteur de chevet la principale héroïne de ses romans.
L'histoire : C'est dans le Derbyshire, réputé pour la beauté de ses paysages et sa nature sauvage, que Jane Austen, sa soeur Cassandra et leur mère ont décidé de faire halte en cet été 1806, chez leur cousin Edward Cooper.
Mais ce décor idyllique devient vite le théâtre d'événements dramatiques: lors d'une promenade, Jane découvre un cadavre mutilé, apparemment celui d'un jeune homme, jusqu'à ce que le médecin du village dévoile l'identité du corps. Il s'agit de la sorcière de la région, Tess Arnold, semble-t-il assassinée selon des rites francs-maçons. Or la grande majorité des notables du Derbyshire s'enorgueillit d'appartenir à une loge maçonnique...
Croyances, pouvoir ou manipulation ? A mesure que Jane exerce sa sagacité à la résolution de l'enquête, les secrets de la sorcière du Derbyshire lui opposent un silence pesant...
Mon avis : Un livre acheté sur un coup de tête il y a quand même pas mal de temps et que j'ai eu envie de lire récemment, suite à tout le buzz fait sur la blogosphère autour de Jane Austen (qui me donne d'ailleurs également envie de relire ses œuvres...). L'idée est originale : partir de la vie d'un auteur dont on ne sait au final que peu de chose, et essayer de lever le voile tout en initiant une histoire policière.
Côté style, on sent que l'auteur tente au maximum de se rapprocher de style de Jane Austen. Sans y réussir tout à fait bien sûr, mais comme ici, il est sensé s'agir du journal de l'auteur, on peut accepter que ce ne soit pas tout à fait la même plume.
Côté intrigue par contre, ça se corse. J'ai eu beaucoup de mal à entrer dedans, justement à cause du concept de base de faire de Jane Austen une sorte de "Miss Marple". J'ai tenté pendant toute ma lecture de faire abstraction de ce que l'auteur tentait elle obstinément de mettre en avant. Et c'est fatiguant. Je me suis plusieurs fois demandée si j'abandonnais ou pas, sachant dès les premières 100 pages que je ne louperais pas grand chose. J'ai tenu bon, je ne sais pas trop pourquoi. Mais l'énigme devient plus présente et on passe un bon moment de lecture. Sans plus.
En bref, un livre qui, sans avoir été si désagréable à lire, ne me laissera certainement pas un souvenir impérissable et qui ne présente pas grand intérêt.
L'histoire : C'est dans le Derbyshire, réputé pour la beauté de ses paysages et sa nature sauvage, que Jane Austen, sa soeur Cassandra et leur mère ont décidé de faire halte en cet été 1806, chez leur cousin Edward Cooper.
Mais ce décor idyllique devient vite le théâtre d'événements dramatiques: lors d'une promenade, Jane découvre un cadavre mutilé, apparemment celui d'un jeune homme, jusqu'à ce que le médecin du village dévoile l'identité du corps. Il s'agit de la sorcière de la région, Tess Arnold, semble-t-il assassinée selon des rites francs-maçons. Or la grande majorité des notables du Derbyshire s'enorgueillit d'appartenir à une loge maçonnique...
Croyances, pouvoir ou manipulation ? A mesure que Jane exerce sa sagacité à la résolution de l'enquête, les secrets de la sorcière du Derbyshire lui opposent un silence pesant...
Mon avis : Un livre acheté sur un coup de tête il y a quand même pas mal de temps et que j'ai eu envie de lire récemment, suite à tout le buzz fait sur la blogosphère autour de Jane Austen (qui me donne d'ailleurs également envie de relire ses œuvres...). L'idée est originale : partir de la vie d'un auteur dont on ne sait au final que peu de chose, et essayer de lever le voile tout en initiant une histoire policière.
Côté style, on sent que l'auteur tente au maximum de se rapprocher de style de Jane Austen. Sans y réussir tout à fait bien sûr, mais comme ici, il est sensé s'agir du journal de l'auteur, on peut accepter que ce ne soit pas tout à fait la même plume.
Côté intrigue par contre, ça se corse. J'ai eu beaucoup de mal à entrer dedans, justement à cause du concept de base de faire de Jane Austen une sorte de "Miss Marple". J'ai tenté pendant toute ma lecture de faire abstraction de ce que l'auteur tentait elle obstinément de mettre en avant. Et c'est fatiguant. Je me suis plusieurs fois demandée si j'abandonnais ou pas, sachant dès les premières 100 pages que je ne louperais pas grand chose. J'ai tenu bon, je ne sais pas trop pourquoi. Mais l'énigme devient plus présente et on passe un bon moment de lecture. Sans plus.
En bref, un livre qui, sans avoir été si désagréable à lire, ne me laissera certainement pas un souvenir impérissable et qui ne présente pas grand intérêt.
Voilà un titre qui ne me tente pas... Ouf, ma PAL te remercie ! ;-)
RépondreSupprimerJ'ai lu beaucoup de billets sur les livres de Stephanie Barron, et les lectrices avaient l'air d'apprécier. Mais j'avoue n'en avoir lu aucun sur celui-ci et pour ma part je n'ai pas accroché plus que ça...
RépondreSupprimerDommage que tu aies commencé par celui-là, c'est un livre charnière dans la série qui demande, je pense, d'avoir lu les précédents. En effet, se développe dans celui-ci une histoire (la romance) qui a été en germe dans les 3-4 premiers et l'intrigue policière devient du coup presque secondaire...
RépondreSupprimerJ'avais justement bien aimé celle-ci, à cause du côte "oui, Jane a quand même connu l'amour, mais voilà ce qui s'est passé" ^_^.
En fait, c'est surtout le principe même du livre qui me gêne : j'ai du mal à voir Jane Austen en enquêtrice, même s'il est évident qu'elle était une fine observatrice de ses contemporains, vu les romans qu'elle nous livre.
RépondreSupprimerC'est le 3ème volume de la collection que je lis et je suis déçue par le style très éloigné du 1er et de Jane Austen. Je ne sais pas si cela tient à la traduction ou au texte original. Mettre le verbe "gober (une histoire)" dans la bouche de Jane Austen est une erreur basique. mais cela gache le plaisir d elire.
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