Aleph [Paulo Coelho]
L'auteur : Né en août 1947 à Rio de Janeiro, Paulo Coehlo est un comédien et auteur brésilien, connu internationalement notamment pour son roman L’alchimiste.
L'histoire : Décider. Changer. Se réinventer. Agir. Expérimenter. Réussir. Oser. Rêver. Gagner. Découvrir. Exiger. S’engager. Penser. Croire. Grandir. Appartenir. S’éveiller.
Nous avons parfois besoin de retrouver un sens à notre vie, de lui redonner souffle et équilibre. Et si un livre avait le pouvoir de faire découvrir un monde nouveau ? Et si, grâce à la magie des mots et d’une histoire, vous commenciez un nouveau chapitre de votre vie ? Aleph est ce livre. Aleph est un voyage qui pourrait bien changer votre existence.
Mon avis : Lorsqu’on m’a proposé ce titre, j’ai dit oui car je sais que beaucoup apprécient Paulo Coehlo et que, après n’avoir lu que Onze minutes et loin d’être emballée, j’étais au contraire plutôt sceptique. Et puis, beaucoup de billets négatifs ont fleuri sur la blogosphère. J’ai commencé à m’inquiéter. À juste titre. Je ne veux pas être méchante cependant dans mon avis, car j’ai eu l’impression que l’auteur avait mis beaucoup de lui-même dans ce roman.
Tout commence par une crise existentielle. Le narrateur, qu’on devine être l’auteur (la part de fiction et la part de réalité ne sont pas très claires), se rebelle contre J. son mentor, son guide, son maître comme il l’appelle lui-même. Pour ce dernier, cette phase est normale. Le narrateur est arrivé à un stade où il doit se trouver, partir à la découverte de lui-même, de son Royaume. Sous le prétexte de partir à la rencontre de ses lecteurs, il s’engage alors dans une tournée à travers le monde, et notamment en Russie, en empruntant le Transsibérien. Il fera la connaissance d’une jeune femme, Hilal, avec laquelle il semble lié par une étrange relation. A travers des transes, leurs consciences se rencontrent dans une autre dimension, spirituelle, et leurs font revivre leurs vies antérieures.
N’étant pas particulièrement portée sur la spiritualité et la religion, j’avoue qu’une telle entrée en matière avait tout pour me confondre. Mais en plus, je trouve la relation avec Hilal à la limite du malsain. En tout cas, c’est ce que j’en ai ressenti des quelques passages que j’ai pu comprendre. Perdue au milieu d’une logorrhée pseudo-philosophico-spirituelle visant à atteindre l’Aleph, ce point de rencontre entre l’espace et le temps, une histoire d’amour éternelle semble se dessiner. Je ne peux guère vous en dire plus puisque j’abonne à la page 178. La séance de transe dans un anneau de feu, allongé aux côtés d’une femme qu’il désire mais ne saurait avoir puisqu’il est marié, aura eu raison de moi.
Pourtant, la plume de Coehlo est plutôt agréable. Faite de phrases courtes et simples, assez poétique d’ailleurs, on se laisse bercer. Mais pour ma part, je suis tellement bercée que je m’endors. Les personnages ne sont pas particulièrement attachants, et comme je ne vois toujours pas l’histoire se dessiner et m’attirer dans ses filets, je n’insiste pas. Allez, j’en retire une chose : une terrible envie de faire un tour dans le Transsibérien !
Je remercie bien sûr tout de même les éditions Flammarion pour cet envoi.
C'est toujours dommage de passer à côté d'un auteur comme celui-là, mais on ne peut pas tous adhérer aux mêmes choses...
RépondreSupprimerSa plume est agréable, en effet, mais comme toi je ne suis pas convaincue par le fond.
RépondreSupprimerJoli billet ! Je ne savais pas trop comment formuler mon avis, tu le fais très bien !
RépondreSupprimerj'aime beaucoup Coelho et ce livre est étrange...c'est la première fois qu'il parle très clairement de lui même a la première personne (la fin le confirme car il met une "note de l'auteur")...si on ne connaît pas le personnage et tout son univers, ce livre est inabordable, voir illisible...en revanche c'est le contraire i on connait bien l'auteur. Mais ce livre est bien en dessous de 11 minutes ou Veronika!
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