La dictature des ronces [Guillaume Siaudeau]
L'auteur : Guillaume Siaudeau est un écrivain français, né en 1980 à La Roche-sur-Yon. Il a écrit beaucoup de poésie. Et La dictature des ronces est son deuxième roman.
L'histoire : Un petit bout de terre perdu au milieu de la mer. C'est là, sur l'île de Sainte-Pélagie, que s'installe un été le narrateur. Son ami Henry parti en voyage d'affaires lui a confié la garde de la maison, du chien et du jardin.
Une aubaine pour le narrateur qui s'ennuie ferme. Décidé à sauver le potager des ronces et sa vie de l'atonie douce, il débarque, prend ses marques, arpente ce nouveau territoire, s'essaye aux bains de mer. Et fait d'insolites rencontres : un enfant inconsolable, un maire incongru, un voisin au lourd secret, deux chasseurs d'étoiles...
Petit à petit, il se prend d'affection pour cet endroit unique et surprenant. L'île pourrait tout aussi bien être un bouchon dans l'eau qui attend que ça morde qu'un planète perdue dans l'espace...
Mon avis : Rappelez-vous, j'avais beaucoup aimé ma lecture de La fractale des raviolis de Pierre Raufast d'Alma Éditeur. Et du coup, très envie de découvrir d'autres titres de leur catalogue. Alors quand Cathulu a fait un billet élogieux sur cette Dictature des ronces, je n'ai pu que craquer. Et à peine a-t-il rejoint ma PAL que je l'en ai sorti. Pour faire court, je partage l'enthousiasme de Cathulu.
Ce roman est un petite bulle de merveilleux dans la grisaille du quotidien. Le narrateur, déprimé par une séparation récente, ne trouve plus d'énergie à rien. Lorsqu'un ami lui propose de garder sa maison et son chien pendant un mois sur une petite île, il saute sur l'occasion de se changer les idées. Il n'est pas au bout de ses surprises. Car Sainte-Pélagie distille un charme empreint de fantastique sur ses habitants. On pourrait les prendre pour des fous pourtant : lanceur de couteaux en mousse, enfant aveugle attendant sur la falaise son père disparu en mer, chasse aux étoiles filantes, chien à trois pattes, tempête de neige en plein été... Le narrateur va se laisser porter par la nature, se découvrir et apprécier les petits bonheurs simples du quotidien.
Le tout est merveilleusement (décidément, c'est le mot clé de ce livre !) servi par la plume poétique de Guillaume Siaudeau, qui sait faire chanter la banalité du quotidien. Il y a de l'humour et une pointe de noirceur pour animer le tout. Un roman que je garderai précieusement et que je n'hésiterai pas à relire. En gardant en tête une image, celle du narrateur qui met du sable dans ses chaussures pour "tout faire en traversant la plage".
Ce roman est un petite bulle de merveilleux dans la grisaille du quotidien. Le narrateur, déprimé par une séparation récente, ne trouve plus d'énergie à rien. Lorsqu'un ami lui propose de garder sa maison et son chien pendant un mois sur une petite île, il saute sur l'occasion de se changer les idées. Il n'est pas au bout de ses surprises. Car Sainte-Pélagie distille un charme empreint de fantastique sur ses habitants. On pourrait les prendre pour des fous pourtant : lanceur de couteaux en mousse, enfant aveugle attendant sur la falaise son père disparu en mer, chasse aux étoiles filantes, chien à trois pattes, tempête de neige en plein été... Le narrateur va se laisser porter par la nature, se découvrir et apprécier les petits bonheurs simples du quotidien.
Le tout est merveilleusement (décidément, c'est le mot clé de ce livre !) servi par la plume poétique de Guillaume Siaudeau, qui sait faire chanter la banalité du quotidien. Il y a de l'humour et une pointe de noirceur pour animer le tout. Un roman que je garderai précieusement et que je n'hésiterai pas à relire. En gardant en tête une image, celle du narrateur qui met du sable dans ses chaussures pour "tout faire en traversant la plage".
La dictature des ronces, de Guillaume Siaudeau
Alma ÉditeurJanvier 2015
C'est un beau billet qui donne envie. Je ne connais pas bien cet éditeur.
RépondreSupprimerIl me fait pas mal envie, mais je suis patiente. Un bon catalogue pour cet éditeur, en effet.
RépondreSupprimerDu sable dans ses chaussures ? Quelle idée !
RépondreSupprimer@ Sandrine : un éditeur que je ne connaissais pas avant "La fractale des raviolis". Pour les 3 que j'ai, ils sont assez petits. Mais les 2 que j'ai lu étaient très bons. Je ne vais pas tarder à lire le 3e du coup.
RépondreSupprimer@ keisha : ne l'oublie pas, ce serait dommage.
@ Alex : c'est ce qu'on se dit au début, mais à la fin, ça fait sens :)
Ah dis donc, ton billet fait terriblement envie ! je vais noter ce titre et cette maison d'édition ;)
RépondreSupprimerIl me tente beaucoup, dis donc!
RépondreSupprimer@ Faurelix : alors j'ai réussi ! J'ai vraiment été emportée.
RépondreSupprimer@ Nane : je te le passerai.