Séries #51
The glory
Une femme cherche à se venger d'un groupe d'anciens camarades d'école qui l'a brutalisé enfant.
Encore une série coréenne me direz vous, mais celle-ci n'est pas comique ni romantique, bien au contraire, elle est très noire. On retrouve le thème du harcèlement, un sujet très problématique en Corée du Sud. Les images sont choquantes, donc âme sensible s'abstenir. Sans fioriture, sans musique un peu rengaine comme c'est le cas sur les comédies romantiques, tout est parfaitement construit dans la réalisation, à l'image du plan machiavélique du personnage principal pour se venger. Dès le premier épisode, le spectateur est attrapé et on se demande comment elle va pouvoir obtenir ce qu'elle souhaite sans se salir les mains. Juste en semant ce qu'il faut de zizanie entre tous les protagonistes. Très habile et vraiment original. Je conseille !
My Demon
Do Do Hee est une héritière d'un chaebol et l'ennemie d'un bon nombre de personnes, dont Jeong Gu-Won. Ce dernier est un être supérieur aux humains, mais lorsqu'il perd ses pouvoirs, il doit travailler avec Do Do Hee afin de les récupérer.
Non et non. L'histoire n'est pas très originale certes mais tout de même, je suis plutôt bon public. Les premiers épisodes se regardent facilement, on sent le potentiel. Mais le soufflé retombe, l'alchimie entre les deux acteurs n'est pas là et on finit par s'ennuyer au fil des épisodes qui tirent en longueur. Le scénario n'est vraiment pas à la hauteur et se perd, comme si les auteurs ne savaient pas quoi faire de tous les éléments mis en place au début. Ca finit par ne plus être logique ni crédible.
Severance
Mark Scout travaille pour Lumon Industries, où il dirige une équipe dont les employés subissent une opération chirurgicale de séparation entre leurs souvenirs liés à leur vie professionnelle et ceux liés à leur vie privée. Cette expérience risquée de l’équilibre entre travail et vie personnelle est remise en cause lorsque Mark se retrouve au cœur d’un mystère qui le forcera à affronter la vraie nature de son travail… et la sienne.
Je crois que j'ai du m'endormir à presque tous les épisodes. Pourtant, l'idée est intéressante, mais il y a un gros problème de rythme. Tout est lent, long, et surtout très monotone. Alors oui, la photographie est belle, mais le huis clos inter-entreprise finit par être soporifique. Les deux derniers épisodes sont par contre passionnant puisque enfin les inter (personnalités dans l'entreprise) trouvent le moyen d'investir le domaine des exter (personnalités originales qui vivent hors de l'entreprise) pour divulguer les travers de l'entreprise. Enfin, travers, entendons nous puisque tout est crypté même pour les salariés qui ne comprennent rien à ce qu'ils font réellement. La seule chose claire, c'est le culte de la personnalité dont bénéficie le fondateur et les mécanismes de secte qui entourent le fonctionnement de l'entreprise. Bref, il faut vraiment s'armer de patience pour déguster un final de qualité. A voir si je poursuivrai sur la saison 2.
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