Alice aux pays des Merveilles [Lewis Carroll]
L'auteur : Lewis Carroll est un écrivain britannique, né en janvier 1832 et mort en janvier 1898. Il était également connu pour ses travaux de photographe et de mathématicien.
S'il est aujourd'hui mondialement connu pour ses romans Alice au pays des merveilles et De l'autre côté du miroir, parus respectivement en 1865 et en 1872, il a écrit beaucoup d'autres œuvres.
L'histoire : Cette édition présente les deux principaux récits de Lewis Carroll, Alice au pays des merveilles (1865) et De l'autre côté du miroir (1871), qui en est la suite. Le premier est l'histoire d'un rêve : animaux fantastiques, changements de taille, animation d'objets, toutes les ressources du merveilleux s'y déploient. Dans le second, plus moderne encore, la petite fille accomplit un voyage "derrière le miroir", dans un pays fabriqué comme un échiquier, et où elle devient une figure dans le rêve d'un rêveur, avant d'être la reine du jeu d'échecs. Alice est en vérité un voyage initiatique, qui permet de découvrir le monde, et soi-même.
Mon avis : J'ai profité des nombreux avis positifs sur ce roman pour m'y plonger. J'avoue ne pas être une fan du dessin animé de Walt Disney. Depuis toute petite, je n'ai jamais accroché les contes qui jouaient sur l'absurde. Or, c'est bien cela l'essence même d'Alice au pays des merveilles : l'absurde. Le merveilleux tend vers l'absurde et fait tanguer le lecteur en permanence entre émerveillement et peur. Les dialogues, les déplacements, les lieux et les personnages croisés, tout est illogisme. Lewis Carroll s'amuse à brouiller les perceptions du lecteur : la réalité devient ennuyeuse et le pays des merveilles est un monde déroutant et dépaysant, coloré, vif, proche du surréalisme. La logique devient la folie, l'absurdité la norme. Pour moi, ça fait de ce monde un monde plus proche du cauchemar que de l'enchantement.
Pourtant, tout commençait plutôt bien. Lewis Carroll nous rappelle que la qualité première des enfants est de croire, même en l'impossible : "... il venait de se passer tant de choses bizarres, qu'elle en arrivait à penser que fort peu de choses étaient vraiment impossibles". Alice n'est pas déranger par l'illogisme des choses. Elle l'accepte facilement, l'assimilant presque à de la magie. Elle pose un regard curieux mais jamais suspicieux. Certes, au tout début, avant de se mettre à boire et à manger tout un tas de choses, elle fait preuve de prudence, fidèle en cela à l'archétype de la petite fille victorienne : jolie robe, petit tablier, polie, propre et bien élevée, mais abominablement effrontée. Son seul défaut semble être la curiosité.
Mais voilà, pour moi cette œuvre n'est pas spécialement pour enfants. Et elle n'est également pas pour moi. Je n'arrive pas à me laisser emporter par la magie de la chose. D'abord, je n'accroche pas au personnage d'Alice. Elle m'agace. Un seul personnage m'a plu : le chat du Cheshire (alors que bizarrement c'était un personnage qui m'effrayait étant petite dans le dessin animé de Walt Disney). Et puis je trouve ce monde cruel et sombre, voire cauchemardesque. Ajoutez à cela une traduction compliquée par la multitude de jeux de mots difficilement traduisibles...
Je laisse donc là mon exploration du monde des merveilles et ne cherche pas à lire la suite De l'autre côté du miroir.
S'il est aujourd'hui mondialement connu pour ses romans Alice au pays des merveilles et De l'autre côté du miroir, parus respectivement en 1865 et en 1872, il a écrit beaucoup d'autres œuvres.
L'histoire : Cette édition présente les deux principaux récits de Lewis Carroll, Alice au pays des merveilles (1865) et De l'autre côté du miroir (1871), qui en est la suite. Le premier est l'histoire d'un rêve : animaux fantastiques, changements de taille, animation d'objets, toutes les ressources du merveilleux s'y déploient. Dans le second, plus moderne encore, la petite fille accomplit un voyage "derrière le miroir", dans un pays fabriqué comme un échiquier, et où elle devient une figure dans le rêve d'un rêveur, avant d'être la reine du jeu d'échecs. Alice est en vérité un voyage initiatique, qui permet de découvrir le monde, et soi-même.
Mon avis : J'ai profité des nombreux avis positifs sur ce roman pour m'y plonger. J'avoue ne pas être une fan du dessin animé de Walt Disney. Depuis toute petite, je n'ai jamais accroché les contes qui jouaient sur l'absurde. Or, c'est bien cela l'essence même d'Alice au pays des merveilles : l'absurde. Le merveilleux tend vers l'absurde et fait tanguer le lecteur en permanence entre émerveillement et peur. Les dialogues, les déplacements, les lieux et les personnages croisés, tout est illogisme. Lewis Carroll s'amuse à brouiller les perceptions du lecteur : la réalité devient ennuyeuse et le pays des merveilles est un monde déroutant et dépaysant, coloré, vif, proche du surréalisme. La logique devient la folie, l'absurdité la norme. Pour moi, ça fait de ce monde un monde plus proche du cauchemar que de l'enchantement.
Pourtant, tout commençait plutôt bien. Lewis Carroll nous rappelle que la qualité première des enfants est de croire, même en l'impossible : "... il venait de se passer tant de choses bizarres, qu'elle en arrivait à penser que fort peu de choses étaient vraiment impossibles". Alice n'est pas déranger par l'illogisme des choses. Elle l'accepte facilement, l'assimilant presque à de la magie. Elle pose un regard curieux mais jamais suspicieux. Certes, au tout début, avant de se mettre à boire et à manger tout un tas de choses, elle fait preuve de prudence, fidèle en cela à l'archétype de la petite fille victorienne : jolie robe, petit tablier, polie, propre et bien élevée, mais abominablement effrontée. Son seul défaut semble être la curiosité.
Mais voilà, pour moi cette œuvre n'est pas spécialement pour enfants. Et elle n'est également pas pour moi. Je n'arrive pas à me laisser emporter par la magie de la chose. D'abord, je n'accroche pas au personnage d'Alice. Elle m'agace. Un seul personnage m'a plu : le chat du Cheshire (alors que bizarrement c'était un personnage qui m'effrayait étant petite dans le dessin animé de Walt Disney). Et puis je trouve ce monde cruel et sombre, voire cauchemardesque. Ajoutez à cela une traduction compliquée par la multitude de jeux de mots difficilement traduisibles...
Je laisse donc là mon exploration du monde des merveilles et ne cherche pas à lire la suite De l'autre côté du miroir.
À noter que ce livre peut également être lu en ligne ici.
Objectif Nouvelle PAL : -24
Ce billet entre également dans le Challenge English classics ! Il le termine même puisque je m'étais fixé 2 romans, mais si l'occasion se présente, je ne manquerai pas d'en ajouter d'autres.
Commentaires
J'ai quand même envie de réessayer un de ces jours, en particulier avant de voir l'adaptation de Tim Burton. ...
J'irais voir l'adaptation de Burton, mais juste parce que c'est Burton. Et la lecture est déjà faite comme ça :-)
Quand on sait en plus que l'histoire a été écrite par un pédophile pour la gamine (son prénom était Alice...) dont il était l'amant et qui lui était prêtée par les parents contre de l'argent, y'a de quoi déranger. Jamais je ne lirai ce livre!
Yeark ! Ceci dit, bon nombre de grandes oeuvres littéraires ont été écrites par des écrivains aux moeurs ou pensées plus ou moins discutables. Pense à Céline par exemple, ou tant d'autres.
C'est marrant de voir que pour la plupart celles et ceux qui laissent des commentaires ici n'ont pas tellement apprécié alors que j'ai lu plein d'avis positifs...
Et comme toi, j'ai eu du mal à me dire que c'était un récit pour les petits. Il est tellement complexe ...
À baffer, Alice ! :-)