Labyrinthe [Kate Mosse]
L'auteur : Kate Mosse est une romancière anglaise née en octobre 1961.
Labyrinthe a remporté le British Book Award en 2006.
L'histoire : Juillet 1209 : dans la cité de Carcassonne, Alaïs, dix-sept ans, reçoit de son père un manuscrit censé renfermer le secret du Graal. Bien qu'elle n'en comprenne ni les symboles ni les mots, elle sait que son destin est d'en assurer la protection et de préserver le secret du labyrinthe, né dans les sables de l'ancienne Égypte.
Juillet 2005 : lors de fouilles dans des grottes, aux environs de Carcassonne, Alice Tanner trébuche sur deux squelettes et découvre, gravé dans la roche, un langage ancien, qu'elle croit pouvoir déchiffrer.
Elle finit par comprendre, mais trop tard, qu'elle vient de déclencher une succession d'événements terrifiants : désormais, son destin est lié à celui que connurent les Cathares, huit siècles auparavant...
Mon avis : Encore un roman lu dans le cadre du circuit de découverte partagé avec les collègues de travail. L'un d'entre eux a proposé ce titre. Ma moitié l'avait déjà lu, mais il ne me tentait pas. Tant pis, je m'y plonge.
Avec une peur néanmoins : clairement, ce roman surfe sur la vague du Da Vinci, que je n'avais guère apprécié, si ce n'est pour la partie étude de tableau. Tout le reste était bien trop tiré par les cheveux pour moi.
Première critique : que c'est long et lent à se mettre en place ! Que c'est caricatural ! Des personnages qui n'évoluent pas : le père d'Alaïs est bourru, la sœur ainée est méchante, Alaïs est pétrie de bonnes intentions que cela en devient agaçant... Quant au parallèle avec Alice de l'époque actuelle, on comprend vite que ces deux demoiselles doivent être de la même lignée et que la malédiction de l'une semble s'étendre des siècles plus tard sur les épaules de l'autre. À cela, une lenteur qui fait diluer la moindre prise de décision ou action sur une centaine de pages...
L'auteur entrecoupe tout de mini-mystères, de batailles contre des chevaliers, d'histoire d'amour et de tromperie, et surtout, surtout, de termes en langue d'oc (ou supposée telle, je ne m'y connais pas assez) histoire de faire vrai. Sauf que ça fait surtout pompeux...
Alors certes, on apprend quelques petites choses sur les Cathares, et ce roman est prétexte à chercher un peu plus d'informations sur ce sujet. Mais j'ai eu l'impression que l'auteur se contentait du minimum requis pour aborder ce thème, sans approfondir particulièrement les recherches, ne se limitant peut être qu'aux évidences que tout un chacun peut trouver sur Internet.
Ajoutez à cela un roman, que dis-je, un pavé de plus de 800 pages, et qui aurait pu être allégé au moins du quart, et vous comprendrez que, sincèrement, je ne le recommande pas particulièrement, même si ça se lit vite.
Labyrinthe a remporté le British Book Award en 2006.
L'histoire : Juillet 1209 : dans la cité de Carcassonne, Alaïs, dix-sept ans, reçoit de son père un manuscrit censé renfermer le secret du Graal. Bien qu'elle n'en comprenne ni les symboles ni les mots, elle sait que son destin est d'en assurer la protection et de préserver le secret du labyrinthe, né dans les sables de l'ancienne Égypte.
Juillet 2005 : lors de fouilles dans des grottes, aux environs de Carcassonne, Alice Tanner trébuche sur deux squelettes et découvre, gravé dans la roche, un langage ancien, qu'elle croit pouvoir déchiffrer.
Elle finit par comprendre, mais trop tard, qu'elle vient de déclencher une succession d'événements terrifiants : désormais, son destin est lié à celui que connurent les Cathares, huit siècles auparavant...
Mon avis : Encore un roman lu dans le cadre du circuit de découverte partagé avec les collègues de travail. L'un d'entre eux a proposé ce titre. Ma moitié l'avait déjà lu, mais il ne me tentait pas. Tant pis, je m'y plonge.
Avec une peur néanmoins : clairement, ce roman surfe sur la vague du Da Vinci, que je n'avais guère apprécié, si ce n'est pour la partie étude de tableau. Tout le reste était bien trop tiré par les cheveux pour moi.
Première critique : que c'est long et lent à se mettre en place ! Que c'est caricatural ! Des personnages qui n'évoluent pas : le père d'Alaïs est bourru, la sœur ainée est méchante, Alaïs est pétrie de bonnes intentions que cela en devient agaçant... Quant au parallèle avec Alice de l'époque actuelle, on comprend vite que ces deux demoiselles doivent être de la même lignée et que la malédiction de l'une semble s'étendre des siècles plus tard sur les épaules de l'autre. À cela, une lenteur qui fait diluer la moindre prise de décision ou action sur une centaine de pages...
L'auteur entrecoupe tout de mini-mystères, de batailles contre des chevaliers, d'histoire d'amour et de tromperie, et surtout, surtout, de termes en langue d'oc (ou supposée telle, je ne m'y connais pas assez) histoire de faire vrai. Sauf que ça fait surtout pompeux...
Alors certes, on apprend quelques petites choses sur les Cathares, et ce roman est prétexte à chercher un peu plus d'informations sur ce sujet. Mais j'ai eu l'impression que l'auteur se contentait du minimum requis pour aborder ce thème, sans approfondir particulièrement les recherches, ne se limitant peut être qu'aux évidences que tout un chacun peut trouver sur Internet.
Ajoutez à cela un roman, que dis-je, un pavé de plus de 800 pages, et qui aurait pu être allégé au moins du quart, et vous comprendrez que, sincèrement, je ne le recommande pas particulièrement, même si ça se lit vite.
Objectif PAL :- 54
Commentaires
@ freude : une collègue le lit en anglais, je te dirais son avis, c'est peut être moins pire :-)
@ zarline : oui, je pense qu'on peut s'en passer.
@ noann : connais pas ce titre là, mais comme j'ai pas aimé Labyrinthe, je pense m'abstenir :-)
@ Pimpi : mais tu as le droit d'aimer ce que d'autres n'aiment pas, sinon ce ne serait pas drôle :-) Le Da Vinci, c'est vraiment juste la partie étude de tableau que j'avais pour le coup vraiment adorée, sinon le reste... hum :-)