L'Enchanteur [René Barjavel]
L'auteur : René Barjavel est un auteur et journaliste français, né en janvier 1911 et mort en novembre 1985, connu surtout pour ses romans d'anticipation.
Chose que j'ignorais, Wikipédia souligne qu'on lui doit le scénario du Petit monde de Don Camillo !
L'histoire : Qui ne connaît pas Merlin ? Il se joue du temps qui passe, reste jeune et beau, vif et moqueur, tendre, pour tout dire Enchanteur. Et Viviane, la seule femme qui ne l’ait pas jugé inaccessible, et l’aime ? Galaad, dit Lancelot du Lac ? Guenièvre, son amour mais sa reine, la femme du roi Arthur ? Elween, sa mère, qui le conduit au Graal voilé ? Perceval et Bénie ? Les chevaliers de la Table Ronde ? Personne comme Barjavel, qui fait le récit de leurs amours, des exploits chevaleresques et des quêtes impossibles, à la frontière du rêve, de la légende et de l’Histoire. Dans une Bretagne mythique, il y a plus de mille ans, vivait un Enchanteur. Quand il quitta le royaume des hommes, il laissa un regret qui n’a jamais guéri. Le voici revenu.
Mon avis : Quand on me disait "Barjavel", je pensais à La nuit des temps, éventuellement à Ravage, même si pour l'instant, je n'ai lu aucun de ces deux romans. Ce n'est que plus tard que j'ai appris qu'il avait repris la légende arthurienne dans une version plus moderne. Ce titre m'a toujours attiré, et lorsque ce titre a été tiré au sort dans le cadre du circuit découverte avec les collègues de bureau, j'ai été plus qu'emballée !
En guise de version moderne, j'ai été un peu déçue : oui, il y a quelques anachronismes (les boites de conserves, le gaz,...) mais c'est très anecdotique dans ce roman. Le style, par contre, est d'une fluidité impressionnante, alors que Barjavel reprend bien le mode de narration proche des romans de chevalerie de l'époque. Ce qui est essentiellement mis en avant, c'est l'amour courtois et la valeur des chevaliers. On ne s'étale pas en descriptions de batailles : le chevalier arrive et vainc.Par contre, j'ai trouvé beaucoup de délicatesse dans la présentation des amours de Guenièvre et Lancelot. Ça se lit vite et bien, avec beaucoup de plaisir.
Non, au final, ce qui m'a le plus gênée, c'est le personnage principal, Merlin, omniscient et omniprésent, il devient vite manipulateur, obnubilé qu'il est par sa quête du Graal, à chercher un chevalier parfait , sans tâche, qui n'a plus rien d'humain. Il en devient manipulateur et un peu déplaisant à mon goût.
Il reste néanmoins une lecture agréable, qui décrit les dernières heures du temps de la chevalerie et de l'amour courtois, plein de merveilleux.
Chose que j'ignorais, Wikipédia souligne qu'on lui doit le scénario du Petit monde de Don Camillo !
L'histoire : Qui ne connaît pas Merlin ? Il se joue du temps qui passe, reste jeune et beau, vif et moqueur, tendre, pour tout dire Enchanteur. Et Viviane, la seule femme qui ne l’ait pas jugé inaccessible, et l’aime ? Galaad, dit Lancelot du Lac ? Guenièvre, son amour mais sa reine, la femme du roi Arthur ? Elween, sa mère, qui le conduit au Graal voilé ? Perceval et Bénie ? Les chevaliers de la Table Ronde ? Personne comme Barjavel, qui fait le récit de leurs amours, des exploits chevaleresques et des quêtes impossibles, à la frontière du rêve, de la légende et de l’Histoire. Dans une Bretagne mythique, il y a plus de mille ans, vivait un Enchanteur. Quand il quitta le royaume des hommes, il laissa un regret qui n’a jamais guéri. Le voici revenu.
Mon avis : Quand on me disait "Barjavel", je pensais à La nuit des temps, éventuellement à Ravage, même si pour l'instant, je n'ai lu aucun de ces deux romans. Ce n'est que plus tard que j'ai appris qu'il avait repris la légende arthurienne dans une version plus moderne. Ce titre m'a toujours attiré, et lorsque ce titre a été tiré au sort dans le cadre du circuit découverte avec les collègues de bureau, j'ai été plus qu'emballée !
En guise de version moderne, j'ai été un peu déçue : oui, il y a quelques anachronismes (les boites de conserves, le gaz,...) mais c'est très anecdotique dans ce roman. Le style, par contre, est d'une fluidité impressionnante, alors que Barjavel reprend bien le mode de narration proche des romans de chevalerie de l'époque. Ce qui est essentiellement mis en avant, c'est l'amour courtois et la valeur des chevaliers. On ne s'étale pas en descriptions de batailles : le chevalier arrive et vainc.Par contre, j'ai trouvé beaucoup de délicatesse dans la présentation des amours de Guenièvre et Lancelot. Ça se lit vite et bien, avec beaucoup de plaisir.
Non, au final, ce qui m'a le plus gênée, c'est le personnage principal, Merlin, omniscient et omniprésent, il devient vite manipulateur, obnubilé qu'il est par sa quête du Graal, à chercher un chevalier parfait , sans tâche, qui n'a plus rien d'humain. Il en devient manipulateur et un peu déplaisant à mon goût.
Il reste néanmoins une lecture agréable, qui décrit les dernières heures du temps de la chevalerie et de l'amour courtois, plein de merveilleux.
Objectif PAL : -66
Commentaires
@ Céline : des déceptions avec Barjavel ?
@ SBM : Effectivement, je ne dirais pas que c'est drôle. Ca peut être décevant si on s'attend à rire. J'ai plus pris ça comme un exercice de style au final.
@ Marie : Ca ne vieillit pas je trouve...
@ Wakinasimba : lequel alors ?