L'ombre du vent [Carlos Ruiz Zafón]
L'auteur : Carlos Ruiz Zafón est un écrivain catalan né en septembre 1964 à Barcelone. Je vous en avais déjà parlé dans mon billet sur Le Jeu de l'Ange.
L'ombre du vent est son 5e roman.
L'histoire : Dans la Barcelone de l'après-guerre civile, par un matin brumeux de 1945, un homme emmène son petit garçon - Daniel Sempere, le narrateur - dans un lieu mystérieux du quartier gothique : le Cimetière des Livres Oubliés. L'enfant est ainsi convié par son père à un étrange rituel qui se transmet de génération en génération : il doit y "adopter" un volume parmi des centaines de milliers. Là, il rencontre le livre qui va changer le cours de sa vie et l'entraîner dans un labyrinthe d'aventures et de secrets "enterrés dans l'âme de la ville" : L'Ombre du vent.
Mon avis : J'avais énormément apprécié, il y a de cela un peu plus d'un an maintenant, Le Jeu de l'Ange, sorte de préquel à L'ombre du vent. J'ai donc ouvert celui-ci avec autant de peur d'être déçue que de plaisir à retrouver cette ambiance si particulière.
Et cette ambiance, on la retrouve. Dès les premières pages, on est plongé dans le monde que nous décrit Zafón avec brio : on retrouve la Barcelone d'après-guerre, ravagée par les luttes intestines, la méfiance faisant peser une chape de plomb sur les relations entre les Hommes. Au milieu de cette ville, un père désespéré depuis la mort de sa femme adorée, tente de survivre et de faire grandir son fils, dans une petite librairie. Une ambiance un peu gothique ressort de ce roman : ce n'est pas le vent froid de l'Angleterre qui nous cueille, mais le souffle chaud et humide de l'Espagne. On oscille entre réel et fantastique, une sorte d'envoûtement plane.
Comme dans Le jeu de l'Ange, ce roman est à la fois historique, fictif, énigme policière, roman d'apprentissage et d'aventures, histoire d'amour, histoire maudite et aussi, surtout, hommage à la littérature et à ces livres et auteurs qui nous marquent, nous lecteurs, à tout jamais.
Mais si dans Le jeu de l'Ange on suivait l'auteur maudit, ici, on le piste. Et c'est peut-être là que réside pour moi une petite déception : je ne me suis pas attachée tant que ça à Daniel Sempere. Autant j'ai été réceptive à la souffrance de son père, autant ses erreurs d'adolescent aux hormones bouillantes m'ont moins attendrie. Je vieillis peut-être, à me sentir plus touchée par celles de David Martín et ses tourments d'écrivain.
Attention, il n'en reste pas moins que j'ai été sensible à cette histoire et attendrie par cette course à l'auteur maudit. Je me dis juste que la première plongée dans le monde du Cimetière des Livres Oubliés de Zafón est sûrement la meilleure et la plus marquante, celle à savourer lentement, que ce soit par ce titre-ci ou par le suivant.
Une lecture commune avec L'Ogresse, Alicia et **Fleur**. Je me dépêche d'aller voir ce qu'elles en ont pensé !
L'ombre du vent est son 5e roman.
L'histoire : Dans la Barcelone de l'après-guerre civile, par un matin brumeux de 1945, un homme emmène son petit garçon - Daniel Sempere, le narrateur - dans un lieu mystérieux du quartier gothique : le Cimetière des Livres Oubliés. L'enfant est ainsi convié par son père à un étrange rituel qui se transmet de génération en génération : il doit y "adopter" un volume parmi des centaines de milliers. Là, il rencontre le livre qui va changer le cours de sa vie et l'entraîner dans un labyrinthe d'aventures et de secrets "enterrés dans l'âme de la ville" : L'Ombre du vent.
Mon avis : J'avais énormément apprécié, il y a de cela un peu plus d'un an maintenant, Le Jeu de l'Ange, sorte de préquel à L'ombre du vent. J'ai donc ouvert celui-ci avec autant de peur d'être déçue que de plaisir à retrouver cette ambiance si particulière.
Et cette ambiance, on la retrouve. Dès les premières pages, on est plongé dans le monde que nous décrit Zafón avec brio : on retrouve la Barcelone d'après-guerre, ravagée par les luttes intestines, la méfiance faisant peser une chape de plomb sur les relations entre les Hommes. Au milieu de cette ville, un père désespéré depuis la mort de sa femme adorée, tente de survivre et de faire grandir son fils, dans une petite librairie. Une ambiance un peu gothique ressort de ce roman : ce n'est pas le vent froid de l'Angleterre qui nous cueille, mais le souffle chaud et humide de l'Espagne. On oscille entre réel et fantastique, une sorte d'envoûtement plane.
Comme dans Le jeu de l'Ange, ce roman est à la fois historique, fictif, énigme policière, roman d'apprentissage et d'aventures, histoire d'amour, histoire maudite et aussi, surtout, hommage à la littérature et à ces livres et auteurs qui nous marquent, nous lecteurs, à tout jamais.
Mais si dans Le jeu de l'Ange on suivait l'auteur maudit, ici, on le piste. Et c'est peut-être là que réside pour moi une petite déception : je ne me suis pas attachée tant que ça à Daniel Sempere. Autant j'ai été réceptive à la souffrance de son père, autant ses erreurs d'adolescent aux hormones bouillantes m'ont moins attendrie. Je vieillis peut-être, à me sentir plus touchée par celles de David Martín et ses tourments d'écrivain.
Attention, il n'en reste pas moins que j'ai été sensible à cette histoire et attendrie par cette course à l'auteur maudit. Je me dis juste que la première plongée dans le monde du Cimetière des Livres Oubliés de Zafón est sûrement la meilleure et la plus marquante, celle à savourer lentement, que ce soit par ce titre-ci ou par le suivant.
Une lecture commune avec L'Ogresse, Alicia et **Fleur**. Je me dépêche d'aller voir ce qu'elles en ont pensé !
Objectif PAL : -78
Commentaires
Je ne pense pas que je lirai son deuxieme roman..
J'ai aimé dans l'ensemble ce livre même si ce n'est pas un coup de coeur pour moi car plusieurs choses ont un peu gêné ma lecture ..
En tout cas c'était ma première lecture commune et ça m'a plu ! :)
Les pages les plus marquantes resteront les premières avec cette découverte fabuleuse du Cimetière des Livres oubliés, tu as raison !
@ Ys : oui, tu as peut être raison, une lecture de vacances...
@ **Fleur** : je me sens un peu seule à avoir cet avis, donc...
@ Manu : oui, c'est souvent le cas. Je n'ai pas détesté non plus, hein, j'ai passé un moment plutôt sympathique.