La jeune fille aux camélias [Suehiro Maruo]

L'auteur : Dessinateur autodidacte japonais, Suehiro Maruo est né en Janvier 1956. Influencé par le mouvement surréaliste, il est en net décalage avec l'industrie classique du manga. Il se tourne alors vers des publications indépendantes et devient un représentant de l’EroGuro, genre mêlant situations grotesques et pulsions sexuelles extrêmes.

L'histoire : Midori est une orpheline recueillie par le responsable d'un cirque. Elle y côtoie les différents des artistes tous plus bizarre les uns que les autres et subit chaque jour les humiliations de son tuteur. Pourtant, un nain, télépathe se prend d'affection pour elle et la prend sous son aile...

Mon avis : Voici typiquement le genre de lecture auquel je n'accroche pas. Non pas que le côté "trash" me choque (Charisma était bien pire, de part le côté très réaliste de l'histoire), je pense plus que c'est le côté surréaliste qui me dérange. Il m'empêche d'éprouver de l'empathie pour cette petite orpheline, de me plonger réellement dans l'histoire et d'en comprendre la finalité recherchée par l'auteur, ce qu'il cherche à nous raconter, à nous montrer. Quand on ajoute à ça le fait que, sans être coulrophobe, je n'aime pas particulièrement les cirques et autres foires aux monstres... on comprendra que ce genre de lecture ne soit pas ma tasse de thé.
J'ai bien compris l'opposition qui est la trame centrale de toute cette histoire : d'un côté une jeune fille, abandonnée de tous, persécutée, exploitée, mais qui reste pure et innocente VS des monstres (tant par le physique que par l'âme) qui cherchent à l'humilier, à la rabaisser, qui s'adonnent à la luxure et au stupre sans complexe. Mais au delà de ça, je ne suis ni sensible à l'histoire, ni au dessin.

À côté donc pour cette fois Loesha, mais je suis tout de même contente de connaître le genre EroGuro que je découvre ici.