The tree of life, de Terrence Malick
Film américain de Terrence Malick, sorti le 17 mai 2011, avec Brad Pitt et Sean Penn.
L'histoire : Jack grandit entre un père autoritaire et une mère aimante, qui lui donne foi en la vie. La naissance de ses deux frères l'oblige bientôt à partager cet amour inconditionnel, alors qu'il affronte l'individualisme forcené d'un père obsédé par la réussite de ses enfants. Jusqu'au jour où un tragique événement vient troubler cet équilibre précaire...
Mon avis : Dur de vous parler de ce film ! Parce que je ne suis pas sûre d’avoir compris de quoi il était question, mais en même temps beaucoup de choses se sont passées en moi. L’histoire évoque à la fois le parallèle entre le père de famille et Dieu, autoritaire et tendre, qui aime et qui punit, comme la nature elle-même est capable de détruire pour créer à nouveau. L’enfant prend ses distances, puis entre en conflit avant de grandir, franchissant une à une les étapes de l’enfance et se confrontant à la contradiction inhérente à l’être humain (faite ce que je dis, pas ce que je fais).
Un enfant de cette famille va mourir. Mais lequel ? Ce n’est pas très clair. Le grand frère Jack ? Le deuxième ? Si je pensais d’abord qu’il s’agissait de Jack, au fur et à mesure, j’ai fini par me dire qu’il s’agissait peut être davantage de son frère cadet. Mais au final, toutes ces incertitudes n’ont que peu d’importance tellement ce qui compte est le voyage réalisé.
À noter que les enfants sont particulièrement bons comme acteurs, leur jeu est impressionnant de justesse, pour un film qui est surtout en sensation, sentiments, et avec peu de paroles.
Visuellement, enfin, c’est très réussi, c’est évident. Il faut se laisser porter, ne pas opposer de résistance. C’est fantasmagorique et onirique, rêveur et tendre : des images de nature et d’humains comme en état de grâce. Le tout très bien accompagné d’une musique magistrale. Ça créé une ambiance unique. Un bémol sur la fin, un peu trop « power flower » à mon goût, avec tous ces gens qui marchent sur la plage et se saluent… On est de toute façon très loin des films standard et stéréotypés.
J’en suis ressortie avec la bizarre impression de planer, des envies de regarder vers le ciel la course des nuages, le vent dans les arbres, les lumières de la ville jouant sur une fenêtre… Une envie de retrouver la nature, en ce qu’elle a de beau et de sauvage, de cruel parfois aussi. Ce film ne demande qu’à se laisser porter par la poésie et à apprécier le voyage, vivre l’expérience de la vie.
L'histoire : Jack grandit entre un père autoritaire et une mère aimante, qui lui donne foi en la vie. La naissance de ses deux frères l'oblige bientôt à partager cet amour inconditionnel, alors qu'il affronte l'individualisme forcené d'un père obsédé par la réussite de ses enfants. Jusqu'au jour où un tragique événement vient troubler cet équilibre précaire...
Mon avis : Dur de vous parler de ce film ! Parce que je ne suis pas sûre d’avoir compris de quoi il était question, mais en même temps beaucoup de choses se sont passées en moi. L’histoire évoque à la fois le parallèle entre le père de famille et Dieu, autoritaire et tendre, qui aime et qui punit, comme la nature elle-même est capable de détruire pour créer à nouveau. L’enfant prend ses distances, puis entre en conflit avant de grandir, franchissant une à une les étapes de l’enfance et se confrontant à la contradiction inhérente à l’être humain (faite ce que je dis, pas ce que je fais).
Un enfant de cette famille va mourir. Mais lequel ? Ce n’est pas très clair. Le grand frère Jack ? Le deuxième ? Si je pensais d’abord qu’il s’agissait de Jack, au fur et à mesure, j’ai fini par me dire qu’il s’agissait peut être davantage de son frère cadet. Mais au final, toutes ces incertitudes n’ont que peu d’importance tellement ce qui compte est le voyage réalisé.
À noter que les enfants sont particulièrement bons comme acteurs, leur jeu est impressionnant de justesse, pour un film qui est surtout en sensation, sentiments, et avec peu de paroles.
Visuellement, enfin, c’est très réussi, c’est évident. Il faut se laisser porter, ne pas opposer de résistance. C’est fantasmagorique et onirique, rêveur et tendre : des images de nature et d’humains comme en état de grâce. Le tout très bien accompagné d’une musique magistrale. Ça créé une ambiance unique. Un bémol sur la fin, un peu trop « power flower » à mon goût, avec tous ces gens qui marchent sur la plage et se saluent… On est de toute façon très loin des films standard et stéréotypés.
J’en suis ressortie avec la bizarre impression de planer, des envies de regarder vers le ciel la course des nuages, le vent dans les arbres, les lumières de la ville jouant sur une fenêtre… Une envie de retrouver la nature, en ce qu’elle a de beau et de sauvage, de cruel parfois aussi. Ce film ne demande qu’à se laisser porter par la poésie et à apprécier le voyage, vivre l’expérience de la vie.
Commentaires
@Zarline : dommage. C'est une expérience en soi, ce visionnage. Après, je ne veux pas trop en dire non plus, de peur de créer trop d'attentes. Or il faut y aller sans rien espérer ou en attendre justement, pour être complètement happé.
@ Gruikman : tu vois que j'ai aimé :-)
@ Caro : pour ma part, j'ai compris des choses, mais je ne saurais dire si c'est ce que le réalisateur voulait faire comprendre. Peu importe je pense que l'important n'est pas là.