Le cochon de Gaza, de Sylvain Estibal
Film franco-germano belge de Sylvain Estibal, sorti le 21 septembre 2011, avec Sasson Gabai, Baya Belal.
L’histoire : Après une tempête, Jafaar, un pêcheur palestinien de Gaza, remonte par hasard dans ses filets un cochon tombé d’un cargo. Bien décidé a se débarrasser de cet animal impur, il décide toutefois d’essayer de le vendre afin d’améliorer son existence misérable. Le pauvre Jafaar se lance alors dans un commerce rocambolesque et bien peu recommandable…
Dans cette tragi-comédie, l’ensemble du petit peuple de Gaza, coincé entre sa misère absolue au quotidien, les contraintes des militaires Israéliens et le diktat des barbus aux commandes, est représenté par ce pauvre pêcheur dont l’unique souci est de survivre au jour le jour et qui, pour cela, est prêt a tout. Jafaar, dans une permanente dérision de lui-même, même dans les moments tragiques, évolue dans cette histoire a l’humour mordant… et nous laissera espérer que si l’on peut s’entendre, malgré toutes les différences, à l’échelle individuelle, on peut s’entendre in fine, à l’échelle collective.
Mon avis : Voici un film drôle, une fable pleine d’humanité et de poésie, même si le final un peu trop onirique et naïf n’est pas à la hauteur du reste du film, mais qu’importe.
Il n’y a que peu d’engagement politique, même si nous suivons les péripéties de Jafaar, pêcheur palestinien qui ne trouve plus de quoi subsister dans les 4 km2 sur lequel on l’autorise à exercer. Au final, c’est une situation dramatique pour tout le monde qui est surtout mise en lumière. Une situation dramatique et inextricable, pourtant racontée avec beaucoup d’humour et de délicatesse.
Sasson Gabai est excellent et s’attache le spectateur avec son rôle de bougon poisseux mais animé par l’envie de faire plaisir à sa femme. Il va lui mentir sur ce qu’il rapporte de la pêche, jusqu’au jour où il retire de ses filets un cochon du Vietnam. En terre de Palestine, point de cochon. Qu’en faire ? Il apprend alors que les Israéliens les élèvent pour les revendre à prix d’or. Il va donc entrer en contact ave Yelena qui en élève, et recherche surtout un mâle.
Quelques scènes sont même drôlissimes, comme celle du cochon déguisé en mouton pour pouvoir le sortir sans danger ou encore celle de la préparation d’un attentat à la bombe. Et puis, surtout, c’est différent de ce qu’on voit habituellement. Et rien que pour ça, ça fait du bien.
Sasson Gabai est excellent et s’attache le spectateur avec son rôle de bougon poisseux mais animé par l’envie de faire plaisir à sa femme. Il va lui mentir sur ce qu’il rapporte de la pêche, jusqu’au jour où il retire de ses filets un cochon du Vietnam. En terre de Palestine, point de cochon. Qu’en faire ? Il apprend alors que les Israéliens les élèvent pour les revendre à prix d’or. Il va donc entrer en contact ave Yelena qui en élève, et recherche surtout un mâle.
Quelques scènes sont même drôlissimes, comme celle du cochon déguisé en mouton pour pouvoir le sortir sans danger ou encore celle de la préparation d’un attentat à la bombe. Et puis, surtout, c’est différent de ce qu’on voit habituellement. Et rien que pour ça, ça fait du bien.
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