Le poids des secrets 2, Hamaguri [Aki Shimazaki]
Après Tsubaki, voici le deuxième tome du Poids des secrets d'Aki Shimazaki.
L'histoire : Deux petits enfants de Tokyo, Yukio et Yukiko, scellent un pacte de fidélité en inscrivant leurs noms à l'intérieur d'une palkourde, comme un serment d'amour éternel. Devenus adolescents, ils se retrouvent à Nagasaki sans se reconnaître ; les sentiments qui les habitent désormais, qui les troublent profondément, leur seraient-ils interdits ?
Aux dernières heures de sa vie, la mère de Yukio cherchera à ouvrir les yeux de son fils en lui remettant ce coquillage sorti du tiroir de l'oubli.
Mon avis : Je retrouve ici la sage du Poids des secrets d'Aki Shimazaki, mais l'auteur adopte cette fois le point de vue de Yukio, et sa façon dont son monde s'articule autour de sa rencontre avec Yukiko. La grande Histoire est davantage passée sous silence.
Il n'est que peu question de la seconde Guerre mondiale.
L'histoire qui nous est contée est la même donc, à quelques détails près, que seul Yukio peut connaitre. Les deux tomes peuvent donc se lire de façon indépendante. Pas besoin de connaitre Tsubaki pour comprendre. Par contre, on retrouve le même style simple et épuré, une certaine tendresse dans les descriptions des personnages. Même si le lecteur connait déjà les grandes lignes de l’histoire pour avoir lu le premier tome, il peut encore se laisser porter.
J’ai peut être été plus convaincue par ce tome-ci, d'ailleurs. Peut être parce qu'il n'y a plus d'alternance entre le passé et le présent, mais une narration plus linéaire, qui fait parfois des bonds en avant dans le temps. Enfin, là où Tsubaki évoquait surtout le sentiment de trahison ressenti par une enfant, ici, l’accent est mis sur l’amour filial. Le lien indéfectible qui lie mère et fils s’oppose vraiment à celui qui ne liera pas le père et le fils, alors que le père adoptif prendra une vraie place.
Je continue maintenant ma lecture avec le tome 3.
L'histoire qui nous est contée est la même donc, à quelques détails près, que seul Yukio peut connaitre. Les deux tomes peuvent donc se lire de façon indépendante. Pas besoin de connaitre Tsubaki pour comprendre. Par contre, on retrouve le même style simple et épuré, une certaine tendresse dans les descriptions des personnages. Même si le lecteur connait déjà les grandes lignes de l’histoire pour avoir lu le premier tome, il peut encore se laisser porter.
J’ai peut être été plus convaincue par ce tome-ci, d'ailleurs. Peut être parce qu'il n'y a plus d'alternance entre le passé et le présent, mais une narration plus linéaire, qui fait parfois des bonds en avant dans le temps. Enfin, là où Tsubaki évoquait surtout le sentiment de trahison ressenti par une enfant, ici, l’accent est mis sur l’amour filial. Le lien indéfectible qui lie mère et fils s’oppose vraiment à celui qui ne liera pas le père et le fils, alors que le père adoptif prendra une vraie place.
Je continue maintenant ma lecture avec le tome 3.
Les deux premiers tomes ne m'ont pas trop convaincue. Mais le troisième et le quatrième sont mes préférés.
RépondreSupprimer@ Manu : J'ai bien aimé ce troisième. Le 4e un peu moins, mais il est dans un genre différent. Il me reste encore le 5e. C'est vrai que les tomes 1 et 2 sont sympathiques mais ne m'ont pas convaincue non plus. Pourquoi un tel engouement ?
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