Sans Honte [Gail Carriger]


Après Sans Âme et Sans Forme, voici le troisième volet du protectorat de l’ombrelle.

L'histoire : Après les événements survenus en Écosse, elle est retournée vivre chez ses parents. La reine Victoria l'a exclue du Cabinet fantôme, et la seule personne qui pourrait donner une explication à sa délicate condition actuelle, Lord Akeldama, a inopinément quitté la ville. Pour couronner le tout, Alexia découvre que les vampires de Londres ont juré sa mort.
Tandis que Lord Maccon met toute son énergie à boire, et que le Professeur Lyall tente désespérément de maintenir la cohésion au sein de la meute de Woosley, Alexia s'enfuit en Italie à la recherche de mystérieux Templiers. Ils sont les seuls à pouvoir l'aider. Mais ils pourraient aussi s'avérer pires que les vampires. Surtout armés de pesto.

Mon avis : Encore une fois, j’attendais cette suite avec impatience. Pourtant, je n’ai su que tardivement qu’elle était sortie. Une fois acheté, ce volume n’aura pas eu le temps de prendre la poussière sur les étagères. Pourtant, cette fois, j’ai eu plus de mal à dévorer cette histoire. C’est que nos deux protagonistes préférés, Lord et Lady Maccon, ne font pas face ensemble au danger qui rôde. Du coup, leurs joutes verbales m’ont manquées terriblement. De même que la présence de Lord Akeldama. Il n’y a que Mme Defoux et Floote de réellement présents ici : Mme Defoux n’est à mon sens pas très amusante ; Floote l’est davantage, mais il est tellement secret, mystérieux et peu bavard qu’Alexia n’arrive pas à en tirer grand-chose. Par contre, le lecteur se pose beaucoup de questions quant au père d’Alexia et au rôle joué par Floote auprès de lui, car ce dernier semble connaître beaucoup de chose pour un sang bleu.
Je me suis consolée avec la relation entre l’Alpha et son Bêta, le professeur Lyall. Mais leurs scènes sont trop anecdotiques pour me satisfaire pleinement. En plus, le « désagrément embryonnaire » n’a que peut d’impact sur l’histoire, si ce n’est qu’il est la justification de la course poursuite entre les drones et notre fine équipe, de Londres à Florence.
Toujours l’ambiance steampunk, toujours la plume aussi originale de Gail Carriger qui se savoure grâce à ces petits détails insérés dans chaque phrase pour lui donner du mordant et du piquant. Cette fois, le lecteur est plongé dans l’action et l’héroïne n’arrêtera pas de bouger avant les dernières pages. Et puis, quelques scènes valent tout de même le détour : l’idée d’une Ivy en tenancière de la boutique de modiste de Mme Defoux, la découverte du pesto par notre lady, un lord Maccon nu devant le dewan… et bien sur le final et les retrouvailles de nos deux tourtereaux.
Malgré un petit moins pour moi donc, j’ai tout de même bien envie de découvrir la suite. Il va falloir attendre novembre 2012 apparemment.
Enfin, petite remarque sur la couverture : suis-je la seule à trouver bizarre d’avoir un paysage typiquement parisien, alors que nos héros n’y font qu’une courte halte très secondaire et que le cœur de l’intrigue est plutôt à Florence ?

Commentaires

Karine:) a dit…
Ah, ils ont traduit "infant inconvenience" par "désagrément embryonnaire"... je me demandais, justement! (Je sais, commentaire débordant d'à-propos... sorry!)
Petite Fleur a dit…
@ Karine :) : oui. Ca choque un peu au début, mais bon, ça colle parfaitement au caractère de la dame :-)

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