Hypothermie [Arnaldur Indridason]
Où l'on retrouve le commissaire Erlendur, pour sa 6e enquête, Hypothermie, après Hiver arctique.
L'histoire : Au bout de la corde bleutée, le cadavre de Maria. Un suicide ? Erlendur n'y croit pas. Il rouvre le dossier. La vie de la jeune femme est un théâtre d'ombres : médiums, insomnies glacées, terreurs nocturnes, les morts vivaient à ses côtés. Quand elle était enfant, son père s'est noyé sous ses yeux. En Islande, on murmure que les secrets les mieux gardés demeurent au fond des lacs...
Mon avis : On sent que le suicide est une thématique sensible en Islande. Après Hiver arctique où il en était déjà question, on retrouve ce sujet ici, suite au suicide de Maria, une jeune femme qui semblait avoir pourtant réussi à surmonter le deuil de sa mère. Les questionnements de la jeune femme qui avait également du surmonter le décès accidentel de son père alors qu’elle était enfant font écho à ceux d’Erlendur et la perte de son frère lorsqu’il était enfant. Bien que le suicide semble évident dans cette affaire, notre cher commissaire veut en savoir plus. En parallèle, il déterre deux vieilles affaires, datant de plus de 20 ans, non résolues.
Avec Erlendur, nous ne sommes pas dans un polar avec actions et courses poursuites. Mais bien davantage dans un polar d’ambiance, où la vérité se dessine peu à peu, au fil des interrogatoires et des discussions. La poisse semble coller à la peau de Maria, la victime pour qui le lecteur, tout comme Erlendur, éprouve vite de l’empathie. Le commissaire apparaît plus humain que jamais, avec des failles qu’il reconnaît enfin : celle de ne pas avoir pu s’impliquer dans sa vie conjugale, de ne pas avoir été présent pour ses enfants, celle de ne pas réussir à faire enfin le deuil de son frère. L’émotion est d’autant plus présente dans ce roman que les acolytes habituels ne sont pas là : tout est centré sur la volonté d’Erlendur de creuser et de mettre à jour la vérité.
Les polars d’Indridason sont comme des doudous dans lesquels on peut se plonger lorsqu’on est en mal de lecture, ou dont on attend la sortie d’un nouvel opus avec impatience. J’ai également adoré l’ambiance humide des lacs. Comme d’habitude, contrairement aux habitudes alimentaires des islandais, les paysages donnent très envie de voyager. Une petite recherche sur G**gle de ce que peut être le lac Thingvellir et vous aussi vous aurez envie de partir. Et il faut vite que je me procure le suivant !
Avec Erlendur, nous ne sommes pas dans un polar avec actions et courses poursuites. Mais bien davantage dans un polar d’ambiance, où la vérité se dessine peu à peu, au fil des interrogatoires et des discussions. La poisse semble coller à la peau de Maria, la victime pour qui le lecteur, tout comme Erlendur, éprouve vite de l’empathie. Le commissaire apparaît plus humain que jamais, avec des failles qu’il reconnaît enfin : celle de ne pas avoir pu s’impliquer dans sa vie conjugale, de ne pas avoir été présent pour ses enfants, celle de ne pas réussir à faire enfin le deuil de son frère. L’émotion est d’autant plus présente dans ce roman que les acolytes habituels ne sont pas là : tout est centré sur la volonté d’Erlendur de creuser et de mettre à jour la vérité.
Les polars d’Indridason sont comme des doudous dans lesquels on peut se plonger lorsqu’on est en mal de lecture, ou dont on attend la sortie d’un nouvel opus avec impatience. J’ai également adoré l’ambiance humide des lacs. Comme d’habitude, contrairement aux habitudes alimentaires des islandais, les paysages donnent très envie de voyager. Une petite recherche sur G**gle de ce que peut être le lac Thingvellir et vous aussi vous aurez envie de partir. Et il faut vite que je me procure le suivant !
Commentaires
@ Lilibook : le seul que je n'ai pas lu le 1er :-) Je l'avais vu au cinéma en fait.