Séries #1

Comme j'essaie de regarder quelques séries en ce moment, j'ai bien envie de vous en parler. Mais faire un billet très détaillé pour chacune me semble un peu présomptueux, d'autant que je ne m'y connais pas plus que ça. Je choisis donc une nouvelle catégorie de billets pour vous partager mes impressions.


House of Cards, saison 1 :

Je sais, sur ce coup-là, je ne suis pas en avance. Je viens à peine de terminer la saison 1. Il faut dire que je n'aime pas trop être dépendante d'une diffusion télévisée, parce qu'il arrive souvent que le soir de la diffusion je ne sois pas forcément chez moi. Alors je préfère binge watcher une saison que de m'astreindre à un épisode par semaine.

House of cards, donc. Je ne sais pas si j'aime ou pas. Kevin Spacey est excellent, les luttes de pouvoir sont bien rendus, tout est magouille et compagnie pour faire sa place au sommet du gouvernement. Mais justement, les luttes de pouvoir, ce n'est pas trop mon truc. Je finis par m'y perdre. Alors, j'ai terminé la première saison, mais pas sûre que je rempile. On verra bien.





Spotless, saison 1 :

L'exception à la règle qui m'empêche de regarder une série au moment de sa diffusion à la télévision, c'est le lundi soir. Je sors de ma séance de gym suédoise et du coup, j'arrive à la maison pile pour mettre les pieds sous la table et regarder la série que Canal + diffuse. En général, les productions de la chaîne cryptée sont d'ailleurs de qualité. C'est le cas pour Spotless.
 
Cela fait des années qu’ils ne se sont pas vus lorsque Martin, un loser qui multiplie les mauvaises fréquentations et accumule les problèmes, débarque chez son frère, Jean, un Frenchy installé à Londres où il mène une vie bien rangée de chef d’entreprise, de mari, de père de famille… et d'amant discret. Martin n’est pas le bienvenu. Jean a tiré un trait sur son passé. Mais le métier de Jean, nettoyeur de scènes de crimes, et le don de Martin d'attirer les embrouilles vont très vite les propulser dans l’univers à la fois sordide et délirant du crime organisé. Et ils vont devoir affronter leurs traumatismes et comprendre que rien ou presque ne pourra véritablement effacer le terrible secret qui remonte à leur enfance, dans leur Vendée natale, au cœur de la ferme familiale.

À la base, une série franco-britannique à la fois pleine d'humour et de gravité, qui se situe entre la saga familiale et le thriller mâtiné d'humour british. Le tout se révèle assez rapidement addictif. On retrouve avec plaisir et dans un tout autre genre Brendan Coyle, alias Bates dans Dowton Abbey. Sur un fil au départ simple, les choses vont rapidement se compliquer. On y trouve toutes les qualités des séries britanniques et françaises dernière génération.



Le bureau des légendes, saison 1 :

Toujours dans la catégorie série Canal +, voici la toute dernière en cours de diffusion, avec Matthieu Kassovitz himself. Ce qui prouve, s'il s'en faut encore, que les séries attirent désormais les plus grands noms.

Au sein de la DGSE (Direction Générale de la Sécurité Extérieure), un département appelé le Bureau des légendes (BDL) pilote à distance les agents les plus importants des services de renseignements français : les clandestins. En immersion dans des pays hostiles, leur mission consiste à repérer les personnes susceptibles d'être recrutées comme source de renseignements. Opérant dans l'ombre "sous légende", c'est-à-dire sous une identité fabriquée de toutes pièces, ils vivent durant de longues années dans une duplicité permanente.

De retour d'une mission clandestine de six années à Damas, notre héros - plus connu sous le nom de code Malotru - est promu au sein du BDL et reprend peu à peu pied dans sa vraie vie. Mais contrairement à toute procédure de sécurité, il semble ne pas abandonner sa légende et l'identité sous laquelle il vivait en Syrie...

Série totalement française, elle détonne par l'angle d'attaque d'une histoire d'espionnage. Car ici, on s'intéresse à Guillaume Debailly, qui est capable à la fois d'une force impressionnante de caractère pour bluffer tout le monde, mais également d'une faiblesse de sentiments tellement évidente et classique. On est loin des clichés et des scènes d'action et ça fait du bien. Le drame survient par les interactions entre les personnages. Une série à découvrir, qui table davantage sur l'attachement aux personnages qu'à la découverte d'un univers qui relève ici presque de celui de bureau. Après, je ne suis pas une grande fan de ce genre de récit, où la manipulation est le maître mot.




Downton Abbey, saison 5 :

Est-il encore besoin de présenter cette série que tout le monde connait ? D'ailleurs, je vous en ai déjà parlé ici. Pour une fois, je suis dans le même timing de visionnage que tout le monde. Il faut dire que c'est avec impatience que j'attends régulièrement les nouveaux épisodes.

Cette saison 5 sent la transition. Pas de cliffhanger à la fin et un apaisement des relations entre chacun. Est-ce parce que la fin de la série se profile ? Car il semblerait que la sixième saison soit la dernière. En attendant, il reste agréable de se plonger dans ce monde où la noblesse perd de son influence et les travailleurs se rendent compte des possibilités qui s'offrent à eux. Les personnages sont très attachants, même les pires vauriens comme Barrow (joué par Rob James-Collier) ou Maggie Smith dans son rôle de grand-mère dépassée par le monde moderne. Un bonbon qui se savoure.

Commentaires

Alex Mot-à-Mots a dit…
Spotless m'a déçu, en revanche, j'adore le bureau des légendes.
La chèvre grise a dit…
@ Alex Mot-à-Mots : j'ai bien aimé les deux en fait.

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