Le roman le plus nul du monde [Stéphane Heska]

L'auteur : Stéphane Heska, alias J. Heska pour ses précédents romans, est un auteur que je suis avec plaisir depuis On ne peut pas lutter contre le système. Il publie aujourd'hui sous son nom entier son quatrième roman, Le roman le plus nul du monde.

L'histoire : Lorsque Cinderella Playbook, jeune et naïve étudiante en sociologie nucléaire, interviewe le charismatique et richissime Robert Brocode, elle est loin de s’imaginer que cette première rencontre maladroite l’emmènera à la découverte de son moi profond, dans des jeux érotiques toujours plus inten...

Non, en fait, c’est l’histoire de Passe-Nulle-Part, un nain-nimateur de supermarché fauché qui découvre un paquet de Chocapic tridimensionnel aux étranges pouvoirs. Tout ceci va tout de même l’emmener très loin, non pas dans une chambre rouge où un milliardaire pervers lui introduira des objets dans le rectum (quoique), mais dans une quête totalement folle où se jouera le sort du monde libre face aux puissances du mal.

Il y aura aussi des nazis, un pirate, une rivière de bonbons, des dinosaures, une DeLorean, des explosions, des Stormtroopers, des trahisons, des Elfes, des câlins, des Schtroumpfs, des courses-poursuites, des parties de balle aux prisonniers et surtout... Chuck Norris.

Mon avis : Jurassic Park, Alan Quatermain, ET, Les dents de la mer, Le seigneur des anneaux, Chuck Norris, Pirate des Caraïbes, Star wars, Un jour sans fin, et sa marmotte,  Call of Duty, Tomb Raider Les Schtroumpfs (noirs)... Il y en a des références dans ce roman ! J'aime bien les trucs loufoques d'habitude, mais là ça part un peu trop dans tous les sens pour moi et j'avoue avoir été perdue au passage.

La forte présence des nazis dans ce roman, couplé au côté humoristique m'a rappelé Jésus contre Hitler : Zombies nazis en Sibérie de Neil Jomunsi. Mais il m'aura manqué ici le fil conducteur, nécessaire et évident pour ne pas perdre le lecteur. Le ton reste cependant agréable, comme dans les précédents romans de Stéphane Heska, toujours bourré d'ironie et d'irrévérence. Un délire comme seuls les rêves, ou les cauchemars selon le personnage suivi, savent en proposer. On se demande où l'auteur va chercher une telle imagination. Dans des substances illégales peut-être ?

L'auteur annonce revenir à quelque chose de plus conventionnel pour son prochain roman. Ou pas. Affaire à suivre donc, et j'espère que ce sera le cas, car je me souviens encore de ma lecture de On ne peut pas lutter contre le système qui m'avait beaucoup plu.

"Un Chocapic doré pour les faire manger. Un Chocapic doré pour les trouver. Un Chocapic doré pour les amener tous et dans la richesse les lier. Au pays de Pico où s'étendent les céréales."

Le roman le plus nul du monde, de Stéphane Heska
Éditions Seconde Chance pour Kindle
Mars 2016

Commentaires

Alex Mot-à-Mots a dit…
J'avais bien aimé son premier.
c'era una volta a dit…
Si je comprends bien, mieux vaut commencer par l'autre si jamais hein?

Celui-là m'a l'air perché très haut quand même, totalement loufoque. Avec ce type d'histoire, ça passe ou ça casse...

Merci de la présentation :)
Loesha a dit…
Rien que pour le titre, je le lirai bien ce livre... Tu as moyen de me le prêter ? :)
La chèvre grise a dit…
@ Alex Mot-à-Mots : et moi une vraie grosse préférence pour le deuxième ! Mais le premier n'était pas mal non plus.

@ C'era : C'est tellement pas le même genre que je ne peux pas te dire par quoi commencer ! Disons que les précédents sont plus conventionnels, donc peut être d'un abord plus facile...

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