Séries #4

C'est reparti pour un petit tour des séries que j'ai pu voir ces derniers mois.


Poldark saison 1

Les Cornouailles, en Angleterre, vers la fin du 18ème siècle. Ross Poldark revient de la guerre d'Indépendance américaine pour retrouver sa bien-aimée, mais il ne trouve qu'un monde en ruine : son père est mort, la mine familiale fermée et sa compagne s'est engagée à épouser son cousin. Heureusement pour Poldark, rien n'est perdu...

C'est attirée par les paysages de Cornouailles que j'ai commencé cette série, rassurée quelque peu par le label BBC, plutôt de qualité en général. Comment dire... Je suis allée au bout des 8 épisodes mais parfois je me demandais qui avait pu pondre un scénario pareil. Ça va un peu mieux sur la fin mais le début va à toute vitesse, jetant aux oubliettes toute crédibilité. En mode, je te croise dans un épisode et je t'épouse dans celui d'après. On a parfois l'impression que seulement quelques jours se sont passés alors qu'à suivre l'évolution des personnages cela devrait mettre des mois.

Pour le reste, c'est plein de bons (et moins bons) sentiments et de déclamations assez rigolotes, de magnifiques paysages et de cheveux volants dans le vent.

Bref, c'est niais.



Mr Robot

Elliot est un jeune programmeur anti-social qui souffre d'un trouble du comportement qui le pousse à croire qu'il ne peut rencontrer des gens qu'en les hackant. Il travaille pour une firme spécialisée dans la cyber-sécurité mais un homme connu sous le nom de Mr Robot l'approche un jour pour faire tomber une compagnie surpuissante qui fait partie de celles qu'il doit justement protéger...

Une série sur un hacker qui n'est pas un bigleux tout pâlichon ? Bon certes, Elliot n'est pas non plus l'être humain le plus amical et apte aux relations sociales. Mais avec un ordinateur il est capable de tout. Et loin de s'enfermer dans une pièce sombre entre quatre murs, il se fait violence et tente désespérément de s’insérer dans la société, usant pour s'aider de stupéfiants en tout genre. D'autant que Mr Robot, leader d'un groupe d'hacktivistes, la Fsociety, visant une multinationale, veut l'enrôler.

Rami Malek est excellent dans le costume d'Elliot, mentalement perturbé. C'est parce qu'il raconte la moindre de ses pensées à un être invisible que le spectateur peut suivre l'histoire. On retrouve en invité surprise Christian Slater. Et côté scénario, c'est bien fichu, mais il faut être attentif. Impossible de suivre en faisant autre chose sous peine de s'y perdre puisque les rebondissements sont dus à des changements inattendus de direction. C'est bigrement intéressant sur le sujet, une analyse de notre société et de ce qu'elle nous coûte, dans un cynisme le plus noir, à la limite de la folie. Mais cela manque peut être un peu de légèreté parfois à mon goût.Et puis la complexité de l'intrigue me lasse dès cette première saison donc...




American Horror Story

A chaque saison, son histoire. American Horror Story nous embarque dans des récits à la fois poignants et cauchemardesques, mêlant la peur, le gore et le politiquement correct. De quoi vous confronter à vos plus grandes frayeurs !
Saison 1 - Murder House - Les esprits rôdent et sont bien décidés à torturer la famille Harmon, afin de les confronter à leurs plus grandes peurs...
Saison 2 - Asylum - L'arrivée d'un nouvel élément perturbateur, surnommé "Bloody Face" et dont on dit qu'il a décapité et dépecé trois femmes, dont sa petite amie, entraîne une escalade de violence à la clinique psychiatrique de Briarcliff...
Saison 3 - Coven - A la Nouvelle-Orléans, une école spécialisée accueille les plus jeunes sorcières dont Zoé, une jeune fille qui cache un lourd secret.
Saison 4 - Freak Show - Les coulisses d'une troupe de forains dans l'Amérique profonde des années 1950.
Saison 5 - Hotel - Drames et cauchemars dans un mystérieux hôtel de Los Angeles, fréquenté par d'étranges créatures.

American Horror Story surprend déjà par son concept : à chaque saison, les mêmes acteurs, mais dans des rôles et de situations totalement différentes. Mais commençons déjà avec la première saison,  qui est très prenante : une maison hantée, ça réveille des peurs profondément enfouies, des peurs enfantines. Vraiment efficace. Les moindres détails sont travaillés, même le générique qui glace le sang, ou encore l'ambiance, un poil malsaine. Parfois, le cliché est assumé et devient clin d’œil aux films de genre. Ça donne forcément envie de découvrir les autres saisons. À noter aussi la lumineuse présence de Jessica Lange, juste magnifique dans son interprétation. La deuxième est du même acabit, voire encore mieux puisqu'en huis-clos oppressant à souhait. La troisième, malgré un décor très intéressant, tient moins ses promesses. Du coup, n'étant pas très portée sur les monstres de foire, la saison 4 me tente assez peu et nous ne sommes guère décidés à la commencer. Plus tard peut être... Enfin, Jessica Lange quitte la série et est remplacée par Lady Gaga dans la saison 5, ce qui me tente encore moins. Bref, un très bon concept et une bonne série, où chacun trouvera la saison qui lui correspond le plus. Mais qui souffre sur le long terme d'une baisse d'intérêt.

Commentaires

Anonyme a dit…
Ah dommage que American horror story ne se confirme pas sur le long terme mais je tenterais bien quand même :)
Clarabel a dit…
J'ai abandonné assez rapidement Poldark. Une niaiserie, effectivement. ^-^
La chèvre grise a dit…
@ latêtedansleslivres : tente, ça vaut le coup. Je tenterai peut être la 4e saison qu'on dit très bonne. C'est juste qu'au milieu de toutes les séries possibles, ce n'est plus prioritaire.

@ Clarabel : ah, ok, tu me rassures, parce que j'ai vu des articles de journaux qui disaient que c'était pas mal, du coup je ne comprenais pas trop :)

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