Islande #6 : le Sud
Le guide promettait des paysages époustouflants entre Höfn et Kirkjubæjarklaustur. Sauf que le brouillard nous a collé aux roues la plupart du temps et que nous n'avons pas pu profiter pleinement.
Le glacier Vatnajökull apparaît par intermittence. On le devine. C'est une des plus grandes calottes glaciaires du monde en dehors des pôles, avec une superficie de 8 100 km² et une épaisseur de glace d'une moyenne de 400m, atteignant par endroits le kilomètre ! En dessous, pléthore de sommets et vallées, des volcans actifs et des lacs et bien sûr la plus haute montagne d'Islande, le Hvannadalshnjúkur (2 110m). D'immenses glaciers secondaires descendent depuis le centre du Vatnajökull et ce sont eux qu'on aperçoit depuis la route.
On arrive à la lagune de Jökulsárlón et le soleil se lève timidement. Enfin ! C'est à partir de là que les touristes commencent à se faire plus nombreux et ne nous lâcheront plus jusqu'à Reykjavík. Mais l'eau et le vent sculptent ici des icebergs dont les couleurs sont fabuleuses : d'un bleu froid à des aspects plus grisâtres dus à la cendre. Au milieu, des têtes grises apparaissent : des phoques s'amusent pour notre plus grand plaisir. Au loin, le glacier secondaire Breiðamerkurjökull qui est à l'origine des formations glaciaires qu'on observe. Celles-ci dérivent en passant sous le pont de la route 1 pour rejoindre l'océan Atlantique. Sur la plage de sable noir, de gros glaçons s'échouent. La scène est hypnotisante et on passerait des heures à déambuler sur les bords.
Son petit frère mon connu et donc moins peuplé, le Fjallsárlón, est une belle alternative, un poil moins spectaculaire certes.
À Kirkjubæjarklaustur, au sud de la route 1, on découvre Eldhraun, une coulée de lave formée lors de l'éruption du Laki en 1783. Depuis, le relief a été recouvert de mousses, donnant cet aspect de multiples coussinets vert profond.
Prochaine étape : le fameux Cercle d'or.
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