Séries #13

The little drummer girl


Une actrice rencontre un agent secret israélien lors de ses vacances en Grèce, et se retrouve plongée dans un complot à grande échelle.

Dis comme ça, la série n'avait pas grand chose pour m'attirer particulièrement. Mais si on y ajoute qu'il s'agit d'une série de la BBC et elle est diffusée par Canal +, plutôt pourvoyeurs de bonnes séries, et qu'il s'agit d'une adaptation d'un roman de John Le Carré. Pour parfaire l'intérêt, la réalisation est signée Park Chan-wook (réalisateur de Old Boy). Cela donne d'ailleurs une vraie esthétique à la série, un point fort indéniable. La saison 1 n'est pas trop longue, permettant de bien garder tous les éléments en tête et de ne pas se perdre. Les personnages sont forts, et Florence Pugh campe une magistrale Charlie, engluée dans son attirance pour l'aventure tellement incarnée par Gadi. Elle se retrouve piégée dans une nécessité d'interprétation permanente qui floute la frontière entre la fiction et le réel. Au risque de se perdre ? Alexander Skarsgård reste dans son interprétation fétiche du mec distancié que rien n'atteint, et Michael Shannon agace par moment. En dehors de ces petits défauts d'interprétation, c'est une vraie bonne série d'espionnage qui renouvelle le genre.


Hyppocrate


Un hôpital public en périphérie d’une grande ville. Suite à des mesures sanitaires, les médecins titulaires du service de médecine interne se retrouvent confinés chez eux pour 48h. Trois internes inexpérimentés et un médecin légiste, qui ne se connaissent pas encore, vont devoir faire bloc pour gérer seuls le service et les malades. Mais la quarantaine se prolonge…

Libre adaptation du long-métrage de Thomas Lilti, Hippocrate, par Thomas Lilti lui-même sur 8 épisodes. Libre adaptation car si le sujet est identique, les personnages et la trame diffèrent quelque peu, évitant le risque de redite ennuyeuse. Le réalisateur se consacre à la responsabilité qui incombe au médecin par le biais de 4 médecins internes se retrouvant aux commandes d'un service sans avoir de titulaire pour leur apprendre le métier. Si certains sont plus aguerris que d'autres, les erreurs sont cependant vite commises et qui en porte la responsabilité ? Il y a ceux qui se cachent, ceux qui assument pleinement ou encore ceux qui co-responsabilisent. Chacun avec son caractère et son vécu personnel, sans que le scénario n'en fasse trop dans le pathos. Contrairement à Urgences, on s'intéresse certes un peu à la vie personnelle, mais elle ne prend pas le pas sur l'ensemble du récit. Il se contente, et c'est déjà beaucoup, de pointer du doigt les aberrations du système et de célébrer ceux qui continuent d’œuvrer pour les autres dans de telles conditions. Sans grandiloquence, une belle série durant laquelle je ne me suis pas ennuyée.


3%


3% nous plonge dans une société dystopique divisée en deux : d’un côté les riches (3% de la population) et de l’autre les pauvres. Pour pouvoir accéder à la plus haute strate, les participants n’auront le droit qu’à une seule chance et se départageront autour d’épreuves. Mais seulement 3% d’entre eux arrivera au bout…

Conseillée par une collègue, j'ai commencé cette série sans rien en attendre de particulier. Après avoir vu cette première saison sans déplaisir, je ne regarderai pourtant pas les autres, préférant me concentrer sur d'autres découvertes. En effet, 3% présente un univers futuriste maintes fois exploité à la télévision, au cinéma et dans les livres. Il n'y a guère d'originalité, même si on peut souligner un bel effort pour ne pas hésiter à mettre en scène la cruauté et l'individualisme. C'est un peu trop axé pour le jeune public à mon goût, que ce soit par le choix des personnages ou même certaines scènes un peu niaises ou peu crédibles. Effet VO ou pas, j'ai trouvé le jeu des acteurs assez mauvais globalement. Celui qui s'en sortait le mieux était Rafael, celui qu'on aime détester mais qui est le moins caricatural au final.

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