Séries #20
Umbrella Academy
En 1989, le même jour, quarante-trois bébés sont inexplicablement nés de femmes qui n'étaient pas enceintes et que rien ne relie. Sir Reginald Hargreeves, un industriel milliardaire, adopte sept de ces enfants et crée The Umbrella Academy pour les préparer à sauver le monde. Mais tout ne se déroule pas comme prévu. Les enfants devenus adolescents, la famille se désagrège et l'équipe est dispersée. Les six membres toujours en vie, désormais trentenaires, se retrouvent à l'occasion de la mort de Hargreeves. Luther, Diego, Allison, Klaus, Vanya et Numéro Cinq travaillent ensemble pour résoudre le mystère qui entoure la mort de leur père. La famille désunie se sépare cependant de nouveau, incapable de gérer des personnalités et des pouvoirs trop différents, sans même parler de l'apocalypse qui menace...
Adapté d'un comic, cette série est divertissante sans être grandement révolutionnaire. Bref, de quoi passer un bon moment. Les personnages sont tous différents, cachant chacun leur part de mystère au reste de la fratrie. On voit venir certaines grosses ficelles, il y a quelques longueurs par moment, mais c'est assez déjanté pour faire rire, dans le genre famille dysfonctionnelle à souhait sous le prisme de super héros.
Dark
Un enfant disparu lance quatre familles dans une quête éperdue pour trouver des réponses. La chasse au coupable fait émerger les péchés et les secrets d'une petite ville.Dark
Ca a un goût de Stranger Things version allemande. Dark a ses propres qualités, nous proposant des failles temporelles qui permettent de voyager par saut de 33 ans, et posant ainsi la question de l'influence du passé sur le présent et le futur, mais surtout du libre arbitre. Comme pour le film Tenet on touche le problème du paradoxe du grand-père. On enchaîne les bonds dans le temps mais, si le scénario est intelligemment construit et que l'ambiance est prenante, la réalisation n'aide pas le spectateur à suivre facilement les multiples personnages dans les trois temporalités. Du coup, on passe beaucoup trop de temps à se demander qui est ce personnage, est-ce un déjà vu, est-ce bien celui-ci plus jeune ou un autre qu'on n'a pas encore croisé ? C'est assez casse-pieds je dois l'avouer.
Flowers
Maurice, auteur de livres illustrés pour enfants, et sa femme Deborah, professeure de musique, ne sont plus vraiment ensemble et doivent bientôt divorcer. Tandis que Maurice doit faire face à ses propres démons, Deborah essaie de solidifier sa famille à tout prix tout en suspectant son mari d'être dans une relation secrète avec un homme.
Une série britannique avec deux saisons très courtes de 6 épisodes de moins de 30 minutes chacun, servie par un casting aux petits oignons et bien sûr une Olivia Colman au top. Ça commence de façon absurde, avec des situations toutes plus déjantées les unes que les autres et un humour noir au possible. Mais au fil des épisodes, les personnages évoluent (à l'exception du fils) et sont de plus en plus touchants. La voix off qui raconte l'histoire du livre pour enfants apportent de la profondeur à cette histoire somme toute classique d'une famille totalement dysfonctionnelle qui va voler en éclat pour peut être mieux se reconstruire. De familier et peu original, on voit petit à petit apparaître des éléments plus oniriques et poétiques, donnant un mélange étonnant et assez addictif. Une petite pépite à découvrir.
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