Séries #25

Truth seekers




Installateur pour le plus grand fournisseur d'accès internet de Grande-Bretagne, Gus Roberts s'intéresse de près en parallèle aux affaires paranormales. Il embarque dans ses flippantes aventures Elton John, la nouvelle recrue qu'il doit former. Alors qu'il filme des lieux prétendument hantés, le duo ne tarde pas à découvrir l'existence d'un complot qui pourrait menacer la race humaine tout entière.

Nous suivons un duo attachant de losers. Le premier, Gus, est adepte des phénomènes surnaturels et rêve de célébrité avec sa chaîne Youtube. Le second, Elton, est un peu paumé mais le suit, parfois à reculons. Entre horreur et comédie, le mélange est étonnant mais bien trouvé. Ça n'a parfois ni queue ni tête, la fin est un poil bâclée, mais c'est divertissant. Une petite série, originale sans être la série de l'année. 


La chronique des Bridgerton



À Londres, pendant la Régence, Daphne Bridgerton, fille aînée d'une puissante dynastie, est censée se trouver un mari, mais la concurrence est rude ! Espérant suivre l'exemple de ses parents et faire un mariage d'amour, Daphne semble au départ avoir toutes les chances de son côté. Pourtant, dès lors que son frère aîné se met à rejeter ses prétendants les uns après les autres, le journal à scandales de la haute société londonienne, dirigé par la mystérieuse Lady Whistledown, propage des calomnies sur la jeune femme. C'est alors que débarque le séduisant et frondeur duc d'Hastings, célibataire endurci et meilleur parti du moment. Bien qu'ils s'en défendent, Daphne et le duc sont incontestablement attirés l'un par l'autre – et les voilà embarqués dans un jeu de dupes, tout en devant composer avec les injonctions de la société concernant leur union potentielle…
 
Si vous êtes allergique à la romance, passez votre chemin. Cette série est légère et colorée, clairement dans la veine romanesque mais remise au goût du jour par un travail de diversité et d'anachronisme qui apporte une vraie touche de peps à l'ensemble. Petit bonbon coupable qui se savoure rapidement en huit épisodes. On y traite en fond des questions de racisme et de féminisme, car les personnages féminins refusent de se laisser guider sans avoir voix au chapitre. Après, cela reste une romance niaise, mais un peu de niaiserie n'a jamais fait de mal. Bref, c'est rigolo et divertissant.


 
The head 
 

 

Un tueur est en cavale et Annika, la femme de Johan, a disparu. S'il veut la retrouver vivante, il devra faire confiance à Maggie, une jeune docteure profondément bouleversée et à priori la seule survivante du groupe…
 
Série espagnole façon Dix petits nègres d'Agatha Christie en Antarctique. Déjà vu donc, mais là encore, six épisodes qui se laissent regarder tous seuls, rapidement. Quelques erreurs de cohérence des accessoires font sourire et un peu perdre le propos. Mais l'ambiance de huis-clos sur une étendue gelée est bien rendue et la tension monte implacablement. La fin est assez attendue, mais il était difficile de faire autrement. Disons qu'il aurait été plus habile de finir sur un doute plutôt qu'avec une explication claire et nette, peut-être trop évidente et facile. Pour autant, je ne boude pas mon plaisir, j'ai passé un très bon momen.

Commentaires

Alex Mot-à-Mots a dit…
Je me réserve les Bridgerton pour les vacances.

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