Séries #32

Arcane



Championnes de leurs villes jumelles et rivales (la huppée Piltover et la sous-terraine Zaun), deux sœurs Vi et Powder se battent dans une guerre où font rage des technologies magiques et des perspectives diamétralement opposées.

Bon, je vous accorde que pitché comme ça, ça ne donne pas très envie. C'est Mister qui a voulu regarder cette série de 8 épisodes et ce qui accroche dès le début, c'est le parti pris graphique, absolument fabuleux. Les couleurs, les détails, les textures, tout est juste impressionnant. Côté scénario, si c'est du déjà vu, c'est tout de même bien écrit, pour une histoire tirée d'un jeu vidéo, auquel je ne joue pas et dont je ne connaissais pas l'univers. Si on craint au début de se perdre dans la multitude de personnages, tout est fait et bien fait pour, au contraire, nous permettre de les distinguer sans basculer dans un côté trop manichéen. Seul bémol : la cible clairement un peu trop adulescente pour moi.


Russian doll



Une femme prise au piège d'une mystérieuse boucle revit sans cesse une nuit de fête à l'issue de laquelle elle meurt... avant de se réveiller le lendemain, indemne.

Sous des allures de déjà-vu, avec deux premiers épisodes agaçant par le côté gouailleur et pipelette du personnage de Nadia, cette série de huit épisodes d'une trentaine de minutes s'avère plus intéressante qu'il n'y parait. L'actrice Natasha Lyonne dégage une énergie folle, qui contrebalance bien la mollesse du personnage d'Alan. Beaucoup trop bavarde, elle devient bien plus intéressante après les épisodes introductifs, quand elle cherche à comprendre pourquoi elle meurt en boucle. Sauf que du coup, ça devient un peu métaphysique et, si ça gagne en densité, ça perd forcément en humour. Il n'empêche que ça se dévore rapidement et avec plaisir, même si ça peut agacer.


Infiniti


L'ISS, la Station Spatiale Internationale, ne répond plus. Son équipage est en perdition. Au même moment, un cadavre décapité et couvert de cire est retrouvé sur un toit au Kazakhstan. L'identification est formelle : il s'agit d'Anthony Kurz, un astronaute américain actuellement en mission dans l'ISS. Anna Zarathi, une spationaute française, écartée du programme spatial, et Isaak Turgun, un flic kazakh désavoué par sa hiérarchie, vont tenter de résoudre cet étrange paradoxe...

Mouais, ça aurait pu être bien si le scénario avait tenu la route, mais trop d'incohérences gâche cette série. Par ailleurs, j'ai trouvé Céline Sallette tout simplement mauvaise dans son interprétation d'une astronaute rongée par un malaise dont on ne sait quasiment rien mais qu'on va quand même envoyer en dernier recours en mission sauvetage. Par contre, une mention spéciale pour la photographie et les décors, tout simplement splendides ! Le cosmodrome de Baïkonour, la steppe... J'ai retrouvé l'ambiance découverte notamment avec le beau livre d'urbex de Jonk Baïkonour, vestiges du programme spatial soviétique dont je vous ai parlé ici.

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