Séries #44

Slow horses




Des agents de renseignements britanniques sont envoyés dans un département - une sorte de débarras - obscur du MI5, appelé le "Slough House". La cause : les multiples erreurs qu'ils ont commises et qui les conduisent lentement à la fin de leur carrière...

Série d'espionnage décalée, drôle et intelligente qui mène habilement actions et politique, servie par des personnages affutés, ciselés, qu'on savoure de bout en bout. Ils sont tour à tour drôles, attachants ou émouvants. Gary Oldman est magnifique, je suis un peu moins convaincue par Kristin Scott Thomas qui en fait un peu trop à mon goût. L'ensemble met un peu de temps à se lancer, c'est un petit peu mou au début, mais une fois que le complot se fait jour, on ne lâche plus car le scénario est bien ficelé.


The lost flowers of Alice Heart




Après un tragique et mystérieux incendie au cours duquel elle perd ses parents, la jeune Alice Hart, alors âgée de neuf ans, part vivre avec sa grand-mère, June, dans une ferme de fleurs. Elle y apprend que sa famille cache bien des secrets...

Un style et une esthétique très particuliers pour cette série, qui pourrait faire penser à Tales from the loop sans le côté science fiction. Le récit est sombre, une histoire ou plutôt des histoires de violences faites aux femmes qui se perpétuent de génération en génération, parce que ces hommes sont des fils, des maris, des pères, des amants, des frères et qu'une femme n'ose pas bouleverser une vie familiale, au risque pourtant de perdre sa propre vie. Ajoutons à cela, des violences faites aux minorités, ici les femmes aborigènes. Les non-dits, les silences, sont les moments les plus forts même si pourtant, il faut bien que ces femmes finissent par retrouver leur voix pour dénoncer ce dont elles sont victimes. Tout cela se déroule dans des paysages australiens magnifiques et une photographie précise et délicate qui sert merveilleusement le récit.


Geek girl


Adolescente maladroite, Harriet a toujours voulu s'intégrer. Mais une agence de mannequins londonienne la repère et elle va apprendre que parfois, on est fait pour sortir du lot.

Commencée sur une simple recommandation Netflix, sans savoir exactement de quoi il était question, je suis tombée sous le charme de cette petite série, très rapide (10 épisodes de 30 minutes), dont le personnage principale d'Harriet Manners est interprétée magnifiquement par Emily Carey. Je suis moins convaincue par Liam Woodrum qui interprète Nick Park, mais tout repose essentiellement sur les épaules d'Emily. On pourrait regretter cependant que la petite geek s'avère finalement une névrosée du fait de blessures psychologiques (perte de sa mère). Pourquoi un tel cliché ? Pour le reste, c'est frais et j'ai suivi avec beaucoup de plaisir les aventures d'Harriet à la découverte du monde de la mode. Sans prétention, juste de la détente.

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