Séries #45

The buccaneers



Filles fortunées, hommes puissants. Nouveaux riches, vieux secrets. Dans les années 1870, un groupe de jeunes Américaines dynamitent la saison mondaine londonienne au mépris des traditions centenaires du pays du flegme par excellence, donnant lieu à un choc des cultures entre l'Angleterre et les Etats-Unis. Envoyées en Angleterre en quête d'un mari et d'un titre, les boucanières ne comptent pas s'arrêter là, et dire "je le veux" n'est que le début...

Une mise en scène et une musique modernes et anachroniques pour illustrer le vent de fraîcheur que font souffler ces demoiselles en arrivant dans le monde de la noblesse anglaise, compassé et poussiéreux. Cette aristocratie en mal d'argent trouve dans ces héritières de quoi rétablir leurs finances mises à mal. Mais le choc des cultures est violent et tous y laissent des plumes. C'est coloré et enjoué, donc ça se regarde facilement. C'est surtout cruel dans le propos et c'est ça qui est particulièrement intéressant. On reprochera par contre des raccourcis et une histoire qui va un peu trop vite en besogne. Pour une fois, dix épisodes ce n'était pas assez ; il aurait fallu prendre plus de temps.


Qui ment ?


Quand un lycéen qui s'apprêtait à dévoiler des secrets croustillants sur ses camarades décède, les quatre adolescents qui étaient à ses côtés au moment du drame deviennent de potentiels suspects. Qui est coupable ? Qui ment ? Une chose est sûre, tout le monde a quelque chose à cacher...

Gros doute en commençant cette série ! Une histoire qui se passe au lycée, avec un meurtre et une enquête menée uniquement par des ados, ce n'est pas très crédible. Mais en plus, je trouvais les personnages caricaturaux et/ou mal joués. En fait, au bout de quelques épisodes, on se rend compte que l'écriture est plutôt habile, puisque le scénario va se jouer des clichés de la bimbo cruche, de l'intello coincée ou de encore du sportif débile. Chaque épisode fait moins d'une heure et j'ai dévoré la première saison très vite. L'alchimie finit par prendre vraiment entre les différents protagonistes et je les ai vu évoluer avec plaisir. Bon, ça reste des grosses ficelles dans une série pour adolescents, rien de bien surprenant, mais j'ai passé un bon moment. Au point que je vais surement emprunter à la bibliothèque le roman dont cette série est l'adaptation.


Alchemy of souls
 
 
Une sorcière puissante incarnée dans le corps d'une femme aveugle rencontre un homme de très bonne famille qui sollicite son aide pour changer son destin.

Une série coréenne en deux parties, la première de vingt épisodes, la seconde de dix, sachant que chaque épisode dure au moins une heure. C'est long. Ca se sent d'ailleurs dans le récit, qui patine un peu au milieu. Et la seconde partie est un peu trop sur la romance à mon goût, même si elle est aussi plus sombre. Mais pour le reste, c'est un grand oui. Bien sûr, on est dans l'archétype de la série coréenne, il faut le savoir : façon de jouer typique dans l'exagération, scénario mêlant les genres et forcément la romance, photographie parfois très lente et répétitive... Ceci dit, l'histoire fantastique est prenante : un combat entre le Bien et le Mal, mâtiné de magie, dans un monde qui pourrait être moyenâgeux en Corée. Les personnages évoluent intelligemment, gagnant en profondeur et en densité. La photographie est splendide. Au global, j'ai beaucoup aimé, notamment dans la première saison les interactions entre Naksu et son disciple, qui sont très amusantes. 

Commentaires

  1. Je te lis mais je suis super difficile en matière de séries :) Je crois que je ne choisirais aucune de ces deux.

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