Séries #46

Reine rouge



Avec un QI de 242, Antonia Scott est officiellement la personne la plus intelligente de la planète. Son intelligence a fait d'elle la "Reine rouge" d'un projet policier secret et expérimental, mais ce qui semblait être un don est devenu une malédiction, et elle a fini par tout perdre. Lorsque le fils d'un puissant magnat est retrouvé sauvagement assassiné et que la fille de l'homme le plus riche d'Espagne est kidnappée, l'organisation Red Queen est mise en place. Mentor, l'ancien patron d'Antonia, fait appel à Jon Gutiérrez, un flic basque colérique sur le point d'être exclu de la police, pour réactiver Antonia. Le jeu du chat et de la souris dans lequel Jon et Antonia s'empêtrent au cours de l'enquête leur permet de découvrir qu'ils s'admirent et se complètent presque autant qu'ils s'irritent l'un l'autre.
 
J'ai depuis longtemps limité mes lectures de polar mettant en scène des tueurs en série. Je les trouve souvent répétitifs, peu originaux, tirant les mêmes ficelles et peu crédibles. En entendant parler de cette série diffusée par Amazon, je me suis dit que c'était une bonne façon de renouer un peu avec le genre, le tout dans un décor espagnol, et plus précisément à Madrid. J'ai trouvé assez logiquement les mêmes défauts sur le scénario. Le couple Jon - Antonia est assez intéressant mais trop peu exploité à mon goût, la faute peut être à l'adaptation. On peut espérer que le roman donne plus d'épaisseur à cette relation et aux interactions entre ces deux personnages. Pour autant, j'ai aimé le décor et c'est assez efficace pour donner envie de découvrir la suite. Peut être en lecture si ma bibliothèque en dispose...



Business proposal




Grimée, Ha-ri se rend à un rendez-vous arrangé pour faire fuir un prétendant. Mais la situation lui échappe lorsqu'il se révèle être son PDG et lui fait une proposition.

Très conventionnel, ça coche toutes les cases de la romance coréenne : le milieu de l'entreprise, la relation au patron et l'importance des relations hiérarchiques, démesurées pour un européen, l'amour qui vaincra malgré tout, le riche homme d'affaire qui vient éblouir la demoiselle plus pauvre. Le féminisme a encore du chemin à faire en Asie. Si on accepte tout cela, le reste coule tout seul : pur bonbon romantique, cette série est mignonne, à la limite de l'écœurant, mais les acteurs font le job.


My Lady Jane



Dans cette version alternative de l’histoire de la royauté anglaise durant laquelle, Edward, fils d’Henry VIII ne meurt pas de la tuberculose et Lady Jane Grey et son mari Guildford, ne sont pas décapités, la brillante Lady Jane se retrouve couronnée reine du jour au lendemain et devient donc la cible de malfaiteurs qui veulent son trône… et sa tête.

Petite série rapide de 8 épisodes de 45 minutes qui dépote, aidée par une bande son très moderne. C'est délicieusement anachronique et ça revisite l'Histoire anglaise pour notre plus grand bonheur. Le casting, qui peut sembler un poil fadasse au début, s'avère très judicieux au final quand l'histoire se met en place (dès le deuxième épisode). On sent que les deux personnages principaux s'amusent follement et ils entraînent le spectateur à leur suite. L'intrigue équilibre bien intrigues politiques et joutes amoureuses.  La voix off apporte un brin d'impertinence et de légèreté. Ca ne se prend pas la tête et ça se dévore, tout simplement.

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